Le yin et le yang sont les deux faces d’un même ensemble (le taiji) ; ils s’opposent, se complètent, peuvent s’engendrer et se détruire.
Le cercle suggère l’unité parfaite, sans commencement ni fin, close sur elle même. Dans le tournoiement incessant du yin et du yang on perçoit le mouvement de l’unité.
Dans la pratique du tai ji quan, le pratiquant harmonise le petit univers qu’est son corps tout en s’accordant à l’harmonie générale de l’univers.
Le symbole du taiji peut s’appliquer à tout l’univers et à tous les êtres ; il est le principe naturel du mouvement perpétuel : naissance, croissance, décroissance, anéantissement, de l’alternance du yin et du yang.
La pratique du tai ji quan est un retour au naturel, à la spontanéité. Tous les éléments du tai ji quan sont classés en yin-yang ou en termes complémentaires, que ce soit dans les mouvements, les principes de base ou du corps.