Publié le 6 Août 2009

Le 30 juillet, 1 000 villageois ont fait le siège d'une agence gouvernementale et d'un centre de police dans la province du Hunan", dans le sud-est de la Chine, relate le quotidien de Hong Kong. Ils dénonçaient l'arrestation, le 29 juillet, de six personnes en marge d'une manifestation contre une usine chimique locale. De nombreux cas d'empoisonnement au cadmium ou à l'indium, pour certains mortels, ont été relevés depuis six ans dans la ville de Liuyang. La population demande des soins médicaux et des indemnisations.


31.07.2009
|South China Morning Postvv

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Publié le 4 Août 2009

La recherche d’individus sur Internet, à des fins amicales ou non, est devenue une pratique courante en Chine. L’hebdomadaire Nandu Zhoukan a répertorié sept manières d’utiliser la Toile pour dénoncer la corruption.

 

Si tu aimes quelqu’un, place son nom sur 'moteur de recherche de chair humaine' et tu peux rapidement tout savoir sur lui ; si tu le hais, fais de même, car là-bas c'est l’enfer." Cette formule circule sur le web pour qualifier la puissance de la coopération entre "chasseurs de chair humaine" que peuvent être les internautes. A l’heure où la lutte contre la corruption est une préoccupation importante du public, on peut répertorier sept manières de pister sur la Toile des fonctionnaires indélicats.

Première manière, la recherche sur photos d’actualité. En décembre 2008, Zhou Jiugeng, l'un des directeurs du bureau de gestion du logement d’un quartier de la ville de Nankin, avait décrété qu’il était "interdit aux promoteurs immobiliers de vendre à perte". Irrités, les internautes ont lancé une grande opération de recherche dans les photos de presse, pour découvrir que ce directeur a changé quatre fois de montres de grand luxe en un an, que sa voiture est une Cadillac, qu'il consomme des cigarettes hors de prix (140 euros par cartouche). Finalement, les autorités ont ouvert une enquête sur Zhou, qui a par la suite été limogé.

Deuxième manière, faire des gros titres sur Internet pour soulever l’indignation. C’est ainsi qu’a été précipitée la chute de Dong Feng, ancien secrétaire du Parti d’une quartier de Xuzhou, dans la province du Jiangsu. Début 2008, Wang Peirong, professeur d’université, avait dénoncé aux autorités le fait que Dong entretenait plusieurs maîtresses. Wang a publié un article sur internet sous le titre "Le plus dissolu des secrétaires et le plus puissant des mafieux chinois". L’article a immédiatement défrayé la chronique chez les internautes et déclenché le "moteur de recherche". Il a alors suffi de quelques jours pour que Dong soit placé sous surveillance et arrêté par la police.

Troisième manière, cibler les étoiles montantes de la politique, les nouveaux hommes de pouvoir. Zhou Senfeng, nommé en juin 2009 maire de la ville de Yicheng, dans le Hubei, à l’âge de 29 ans, est actuellement le plus jeune maire de Chine. Sa nomination a été remise en cause par un grand nombre d'internautes en raison de son âge et de son manque d'expérience. Ils ont ainsi retrouvé son mémoire de diplôme de la prestigieuse université de Qinghua, et ont émis des soupçons de plagiat. L’université a déclaré entamer une enquête.

Quatrième manière, exhumer de grands secrets en partant de petits faits divers. Yu Liujiang, directeur de la police de la ville de Dongyang, dans la province du Zhejiang, avait illégalement percé un puits dans sa villa privée où les travaux avaient provoqué un incendie en avril 2009. Cette nouvelle n’a pas échappé aux internautes : en effet, comment un responsable de la police peut-il se payer une villa de plus de 4 millions de yuans (environ 360 000 euros) ? Les internautes ont alors entamé une série de recherches sur lui et sa famille, mais une enquête administrative l’a innocenté.

Cinquième manière, débusquer ceux qui abusent de leur pouvoir. Une vidéo de Lin Jiaxiang, l’ancien secrétaire général du Bureau des affaires maritimes de la ville de Shenzhen, a circulé sur Internet en novembre 2008. La vidéo montrait Lin en train de molester une jeune flle. Une enquête de police a été ouverte, et il a été limogé.

Sixième manière, créer un site anticorruption. Sur des sites comme Zhongguo Yulun Jiandu Wang (“Contrôle par l’opinion Online”, créé en 2003), Zhongguo Fanfu Changlian Wang (China Integrity Net), etc. [ces deux sites sont gouvernementaux], on peut trouver des documents de dénonciation ou des dépôts de plaintes, et certains témoignages.

Septième manière, révéler les additions de restaurant des cadres. Au début de cette année, les notes de restaurant du bureau des ressources foncières de la ville de Fufeng, dans la province du Anhui, ont été révélées par un internaute. Il en a été de même pour les factures de voyages d’affaires des cadres de Wenzhou, au Zhejiang, et de Xinyu, au Jiangxi. Après ces révélations, deux cadres ont été licenciés et plusieurs autres sanctionnés.

 

27.07.2009|Niu Siyuan, Zheng Xuan|Nandu Zhoukan

 

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Publié le 2 Août 2009

WASHINGTON. le président américain Barack Obama a plaidé pour une coopération avec Pékin

« Les relations entre les États-Unis et la Chine façonneront le XXIe siècle, ce qui les place parmi les plus importantes relations bilatérales au monde », a déclaré hier le président américain, appelant à une collaboration face à la crise économique, au réchauffement climatique ou aux défis nucléaires nord-coréen et iranien.

« Confiance mutuelle »

Au moment où les deux pays aux relations compliquées engageaient deux jours de discussions approfondies à Washington, le président chinois, Hu Jintao, a fait parvenir aux participants un message de tonalité similaire à celui que M. Obama a délivré en personne. « Nos deux pays doivent s'efforcer d'élargir les terrains d'entente, d'amenuiser les divergences, de renforcer la confiance mutuelle et la coopération », a dit M. Hu dans ce message envoyé à la première session du dialogue stratégique et économique.

Droits de l'homme

Les différends ne manquent pas entre les États-Unis et la Chine, qu'ils concernent le déséquilibre des échanges commerciaux au profit de Pékin, la monnaie chinoise, sous-évaluée selon Washington, ou le dollar. Les droits de l'homme et le Tibet ont constamment causé des tensions entre Washington et Pékin.

Malgré les sensibilités chinoises, M. Obama n'a pas laissé ces questions de côté. « En même temps que nous respectons la culture ancienne de la Chine et ses remarquables prouesses, nous croyons fermement qu'on doit respecter la religion et la culture de tous les peuples, que chacun doit pouvoir s'exprimer librement, a-t-il dit. Cela inclut les minorités religieuses et ethniques de Chine, aussi sûrement que cela inclut les minorités des États-Unis. »

Cependant, M. Obama a relevé l'étendue des intérêts communs et souligné la nécessité de coopérer avec la Chine, puissance économique incontournable et membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. « Je ne me fais pas d'illusions, les États-Unis et la Chine ne vont pas être d'accord sur tout », a-t-il déclaré. Mais « notre capacité à être partenaires est la condition préalable du progrès face à bon nombre des problèmes mondiaux les plus pressants », a-t-il souligné.

Tags : International Asie Amérique du Nord

SUD OUEST | Mardi 28 Juillet 2009

 

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Publié le 31 Juillet 2009

Des employés de l'entreprise de sidérurgie Tonghua Iron and Steel, enragés à l'idée de perdre leur emploi, ont battu à mort l'un des dirigeants et fait annuler le rachat de leur usine

Le rachat de l'usine sidérurgique publique Tonghua Iron and Steel, premier producteur de la province de Jilin (nord-est de la Chine), a été annulé après que son directeur général a été battu à mort par des employés à qui il venait d'annoncer une vague de licenciements dans le cadre de sa prochaine fusion, a indiqué hier un responsable gouvernemental.

Si les conflits sociaux sont de plus en plus fréquents en Chine et prennent parfois une tournure violente, il semble que c'est la première fois que des milliers de salariés en colère en viennent à tuer un patron.

« J'ai entendu des cas de patrons séquestrés récemment, mais pas de patrons battus à mort de cette façon [...]. À ma connaissance, c'est la première fois, en tout cas la première fois que c'est annoncé », a déclaré Jean-Philippe Béja, du Centre d'études français sur la Chine contemporaine (CEFC) à Hong Kong.

Affrontements avec la police

Le directeur général, Chen Guojun, avait menacé vendredi de licencier jusqu'à 30 000 salariés, a rapporté hier le journal « China Daily ». Quelque 3 000 ouvriers ont bloqué la production et s'en sont pris à M. Chen après l'annonce d'un rachat de leur unité par le groupe privé Jianlong. « Chen a déçu et provoqué les ouvriers en annonçant que la plupart d'entre eux seraient mis au chômage dans les trois jours », a indiqué le « China Daily ». « La foule a été saisie de fureur lorsque Chen a fait savoir que le nombre total de travailleurs serait réduit à 5 000. »

Après avoir violemment battu le directeur général, les employés de Tonghua ont affronté la police et empêché l'ambulance d'accéder à M. Chen. Grièvement blessé, celui-ci a succombé après avoir finalement pu être transporté à l'hôpital dans la soirée.

« Le gouvernement provincial de Jilin a décidé d'arrêter la fusion », a indiqué hier un responsable du gouvernement. « La police a lancé une enquête sur le meurtre. » L'agence officielle Chine Nouvelle a expliqué que le rachat avait été annulé « pour empêcher la situation de s'aggraver ».

Une centaine de blessés

Dans un communiqué publié lors du week-end, le Centre d'information pour les droits de l'homme basé à Hong Kong a affirmé que plusieurs milliers d'ouvriers avaient pris part au mouvement de protestation et que les violences avaient fait une centaine de blessés.

« Je n'ai jamais rien vu de comparable », a déclaré Geoff Crothall, chercheur au China Labour Bulletin basé à Hong Kong. « Dans la plupart des cas de privatisations, les employés redoutent d'être licenciés avec des indemnités dérisoires qui ne leur permettront de vivre que quelques années », dit-il.

Le 15 juin, dans la ville méridionale de Dongguan, un ouvrier d'une compagnie métallurgique avait poignardé à mort deux patrons taïwanais et grièvement blessé un troisième cadre, en raison d'un conflit du travail, devant 200 collègues qui n'étaient pas intervenus.

« Incidents de masse »

La Chine recense chaque année des dizaines de milliers « d'incidents de masse », la dénomination officielle pour les conflits sociaux, émeutes, manifestations souvent déclenchés par des affaires présumées de corruption, ou d'abus de la part de responsables locaux.

Tags : Economie Travail International

SUD OUEST | Mardi 28 Juillet 2009

 

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Publié le 29 Juillet 2009

Le vingtième anniversaire de l'écrasement par les chars des manifestations étudiantes de la place Tiananmen n'ont donné lieu à Pékin à aucune manifestation. Le Parti communiste craint qu'une commémoration de ces événements ne sape son emprise sur le pays. La place Tiananmen était ouverte au public ce 4 juin, mais quadrillée par des centaines de membres des forces de l'ordre. Pour Pékin, les sept semaines de manifestations qui se sont conclues dans un bain de sang étaient et demeurent une "rébellion contre-révolutionnaire".

Dessin de Sondron paru dans Vers l'Avenir

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Publié le 27 Juillet 2009

Fanfou est indisponible pour des raisons de maintenance.” Tel est le message sur lequel tombaient systématiquement les internautes chinois qui tentaient de se connecter au Twitter chinois, quelques jours à peine après les premières émeutes dans le Xinjiang, province à majorité musulmane de l’extrême ouest du pays. Depuis cette date, le site n’a pas rouvert. Fanfou est l’une des nombreuses versions chinoises de Twitter. Réputé “plus libéral” que ses rivaux, il est “le seul à avoir été fermé” ce mois-ci par les autorités chinoises, rapporte le South China Morning Post. Il était devenu en quelques mois, et notamment à l’occasion des événements du Xinjiang, une chaîne d’informations en continu sur ces événements, ajoute le quotidien de Hong Kong. Des témoins rapportaient d’heure en heure ce qui se passait. Wang Xing, son fondateur, était donc confronté à un vrai dilemme “soit le site censure des contenus sensibles soit il sera censuré” avait-il déclaré. Les autorités ont tranché.

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Publié le 25 Juillet 2009

Alors que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé une "forme de génocide" par les autorités chinoises au Xinjiang, la presse turque met en cause les raisons de cette solidarité affichée avec les Ouïgours.

Les événements récents du Xinjiang (Turkestan oriental) ont une résonance particulière en Turquie, car les Ouïgours sont des turcophones musulmans qui vivent dans le prolongement géographique d'autres populations turques d'Asie centrale (Kazakhs, Ouzbeks, Turkmènes...) Au moment de la chute de l'URSS, la Turquie a redécouvert ces peuples turcs d'Asie centrale, ce qui a suscité dans le pays "une nouvelle vague de romantisme panturquiste", explique Taha Akyol dans Milliyet. "Il n'empêche, le panturquisme, qui tend à nier les particularismes de tous ces peuples turcs, n'a aucun fondement historique et sociologique. Dans ces conditions, construire une politique extérieure sur une telle base s'avère dangereux. Atatürk en son temps l'avait bien compris lorsqu'il a pris ses distances avec cette idéologie."

En 1991, le Premier ministre Süleyman Demirel évoquait "un monde turc allant de l'Adriatique à la muraille de Chine", explique à ce propos Türker Alkan dans Radikal. "Les Etats de la côte adriatique – où il n'y a plus de présence turque significative depuis belle lurette – n'avaient pas manifesté de mécontentement vis-à-vis de cette formule qui était sans aucun doute innocente, mais elle avait provoqué une réaction courroucée des Chinois qui n'avaient pas manqué de faire remarquer que ladite muraille de Chine passait précisément à 70 kilomètres au nord de Pékin. Demirel s'était alors bien gardé de répéter à nouveau ce slogan. D'autant plus que nos relations avec les républiques turques d'Asie centrale ne se sont pas développées autant que nous l'aurions espéré."

La situation au Xinjiang crée en Turquie une émotion particulière, écrit Semih Idiz dans
Milliyet. "Les photos-chocs mises à la une des journaux turcs, même s'il s'est avéré par la suite qu'elles n'avaient pas toujours à voir avec les événements en cours, ont accentué l'indignation de la population turque à l'égard de la Chine. Tout cela favorise le développement d'un populisme politique." Selon l'éditorialiste de Milliyet, les dirigeants turcs, en soufflant à la fois le chaud et le froid, adoptent vis-à-vis de la Chine des positions incohérentes. "Une heure à peine après avoir réclamé un boycott de la Chine, le ministre du Commerce et de l'Industrie turc a dû se rétracter. Alors que le ministère des Affaires étrangères venait d'insister sur l'importance des relations avec la Chine, le Premier ministre Erdogan a accusé Pékin de "pratiquer un génocide à l'encontre des Ouïgours".

Dans le registre de l'incohérence, citons le cas de Rabiya Kadeer, la présidente du Congrès mondial ouïgour, qui vit aux Etats-Unis et qui a encore toutes les peines du monde, malgré la solidarité affichée par Ankara, à obtenir un visa pour venir en Turquie, où réside une importante communauté ouïgoure. Sur le site du Centre d'information du Turkestan oriental [
ETIC], le journaliste turc d'origine ouïgoure Mehmet Emin Batur interpelle les autorités turques en leur demandant d'agir. D'autant plus que, selon lui, "les Chinois se sentent encouragés dans leur attitude criminelle à l'encontre des Ouïgours par l'accord de lutte contre le terrorisme qu'ils ont conclu avec la Turquie à la veille de cette répression sanglante. En effet, pour la Chine, les Turcs du Turkestan oriental qui réclament l'indépendance de leur pays sont bien entendu tous des terroristes !"

13.07.2009|Pierre Vanrie Courrier Iternationnal

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Publié le 23 Juillet 2009

Pour le Quotidien du peuple, il ne fait aucun doute que les troubles ont été fomentés par des groupes qui veulent nuire à l’unité nationale. Et le gouvernement chinois ne peut pas tolérer une telle situation.

Les incidents qui se sont produits, le 26 juin, dans l’usine de jouets Xuri de Shaoguan (province du Guangdong) étaient au départ une simple bagarre générale [un ouvrier han a été arrêté pour diffusion de fausse rumeur. Il avait accusé sur Internet des ouvriers ouïgours d’avoir violé une ouvrière han. Les affrontements qui ont suivi ont fait deux morts parmi les Ouïgours]. Mais cette affaire a été montée en épingle par des personnes aux noirs desseins à l’intérieur et à l’extérieur du pays, entraînant les graves violences du 5 juillet. Animés de sinistres intentions, ces individus ont profité de l’occasion pour fomenter des troubles à visées séparatistes.

 

Le Congrès ouïgour mondial [fédération des organisations ouïgoures en exil installée à Munich] dirigé par Rebiya Kadeer – qui ne pense qu’à provoquer de graves incidents – ne s’est jamais résigné à admettre le développement prospère et stable du Xinjiang ni la bonne entente entre les peuples qui y règne. A intervalles réguliers, cette organisation projette des attentats ou des attaques terroristes. Si ces incidents ne s’étaient pas produits le 5 juillet, ils auraient eu lieu un autre jour, et si l’affaire du 26 juin n’avait pas joué le rôle de déclencheur, une autre affaire aurait tout aussi bien servi de prétexte. Cette organisation a plus d’un tour dans son sac pour déformer la réalité, induire en erreur la population, attiser sa colère et répandre la haine entre les différentes nationalités.

Quand des incidents éclatent, elle prétend ne pas y être mêlée et rejette la faute sur le gouvernement chinois. Face à l’Occident, elle se présente toujours comme un “groupe non violent, sans aucun lien avec le terrorisme”. En mars 2008, après l’attentat manqué contre un vol de la compagnie Southern Airlines par des activistes de l’indépendantisme du Turkestan oriental [Xinjiang], le porte-parole du Congrès ouïgour mondial, Dilixiati, avait tout de suite crié au complot de la part du pouvoir chinois et, le 6 juillet dernier, il a fait le même genre de déclarations. Pour faire croire que la Chine pratique une politique discriminatoire envers les minorités, ils appellent blanc ce qui est noir et font passer le vrai pour le faux. Les larges déplacements de main-d’œuvre sont un phénomène très répandu et normal dans la Chine actuelle, mais ils considèrent comme anormal que des minorités aillent travailler dans les régions de l’intérieur du pays et dénoncent des “déplacements forcés”.

S’ils ont attisé par leurs manigances les incidents du 5 juillet, c’est dans le but de semer la discorde et la haine entre les peuples pour créer de nouveaux troubles. Ils veulent aussi susciter l’indignation chez les gens qui ont une mauvaise approche de la réalité afin de mettre de l’huile sur le feu. Les incidents du 5 juillet ne correspondent pas à un problème entre nationalités, même si, à l’extérieur de nos frontières, des forces séparatistes espèrent qu’il en découlera des antagonismes entre les peuples. Ces incidents ont mis à mal les intérêts et le bien-être de la population, une situation dont toutes les personnes souhaitant l’entente entre les peuples et l’harmonie dans la société ne veulent pas ! Face à ces violences, les différentes composantes ethniques de la population se doivent de conserver leur calme, de se serrer les coudes en nourrissant une haine implacable contre l’ennemi, pour réduire à néant les complots des forces séparatistes situées par-delà des frontières.

L’unité de la patrie, la concorde entre les peuples, la stabilité de la société, sont appelées de leurs vœux par toutes les nationalités de Chine, y compris nos concitoyens du Xinjiang. C’est l’intérêt commun de toutes les nationalités chinoises, lesquelles ne sauraient tolérer des pratiques à visée séparatiste ou cherchant à instaurer le désordre. Résoudre les conflits dans le cadre de la Constitution et des lois est le devoir sacré du gouvernement et du Parti, dont l’action est sûre d’obtenir le soutien et l’appui de l’ensemble des masses populaires et des cadres du Parti. Aucun complot séparatiste ne saurait triompher !

13.07.2009|He Zhenhua|Renmin Ribao

 

 

 

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Publié le 22 Juillet 2009

l s'agirait de la première manifestation d'étrangers sur le sol chinois. Le 15 juillet, 200 Africains se sont rassemblés devant un poste de police de Canton (sud de la Chine), pour réclamer des explications après la mort d'un Nigérian qui fuyait un contrôle d'identité. La police cantonaise nie l'incident, mais le quotidien de Hongkong assure que la mort du Nigérian lui a été confirmée par six témoins. Il affirme également avoir en sa possession une vidéo montrant l'homme en train de tomber du deuxième étage d'un bâtiment.

16.07.2009|South China Morning Post

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Publié le 22 Juillet 2009

Pendant 6 minutes et 39 secondes, l'Inde, la Chine et plusieurs pays d'Asie ont été plongés dans le noir ce mercredi matin, lorsque la lune a obscurci le soleil. La plus longue éclipse solaire totale du 21e siècle a déclenché l'enthousiasme de centaine de millions de personnes.

La plus longue éclipse solaire totale du 21e siècle a plongé mercredi dans le noir une grande partie de l'Asie, déclenchant l'enthousiasme de centaine de millions de personnes en Chine et en Inde.

Potentiellement, deux milliards de terriens ont pu observer cette éclipse de Soleil "monstre", selon des astrophysiciens. Un record dans l'histoire de l'humanité.

 

Une éclipse partielle était visible dès O heure 30 GMT dans l'océan Indien au large des côtes ouest de l'Inde, avant d'être totale dans l'Etat du Gujarat (ouest) à 0 heure 53 GMT, puis à l'intérieur d'un corridor de 15 000 kilomètres de long sur 258 km de large, traversant d'ouest en est l'Inde, le Népal, le Bhoutan, le Bangladesh, la Birmanie, la Chine et jusqu'aux îles méridionales japonaises Ryukyu.

Le Soleil a été complètement masqué par la Lune pendant six minutes et 39 secondes dans une zone peu habitée du Pacifique, un record de durée qui ne sera pas battu avant l'année 2132. L'obscurité a duré moins longtemps en Inde (trois à quatre minutes) et sur la mégapole chinoise Shanghaï (environ cinq minutes), où le temps couvert a gâché une partie du spectacle.

A l'autre bout de l'Asie, à Bombay, des astronomes amateurs étaient massés au planétarium Nehru, mais ont troqué leurs lunettes de soleil spéciales pour le parapluie et l'imperméable. Des pluies torrentielles se sont abattues sur Bombay au moment où l'éclipse commençait.

"On ne voulait pas la regarder à la télévision, mais on aurait dû rester au lit", s'amuse Dwayne Fernandes, un étudiant. "On va peut-être devoir dire aux gens qu'on l'a vue", plaisante son amie Lizanne De Silva.

Malgré le mauvais temps et les pluies de la mousson sur le sous-continent indien, la sixième éclipse totale du siècle a dopé l'activité commerciale et touristique en Extrême Orient.

A Shanghaï, où ont afflué ces derniers jours des hordes de touristes, l'hôtel Hyatt sur le célèbre Bund a fait le plein pour son petit-déjeuner spécial éclipse. "Cela arrive seulement une fois tous les 300 ans", a dit la porte-parole de l'établissement Meg Zhang. "Les nuages arrivaient, se dissipaient et puis, tout d'un coup, je l'ai vue", a raconté Glenn Evans, un homme d'affaires américain résidant à Shanghaï.

En Inde, l'agence Cox and Kings a affrété un Boeing 737-700 qui a décollé de New Delhi avant l'aube pour "intercepter" l'éclipse totale à une altitude de 41 000 pieds (12 500 mètres) et voler plein Est jusqu'à l'Etat du Bihar.

Les 21 sièges de l'avion côté Soleil levant se sont vendus pour 1200 euros.

Un million de pèlerins hindous ont afflué dans la ville sainte de Kurukshetra, dans le nord de l'Inde, pour se baigner pendant l'éclipse dans des eaux purifiées devant contribuer à la libération de l'âme. Des milliers d'autres ont assisté au phénomène céleste dans la ville sainte de l'hindouisme Bénarès (nord).

En Inde et en Chine, les contes et mythologies évoquent les éclipses comme l'annonce d'heureux présages, mais aussi de néfastes augures.

Celle de ce mercredi est "un moment très dangereux dans l'Univers", a prévenu Raj Kumar Sharma, un astrologue védique de Bombay. "Si le Soleil, le maître des étoiles, est malade, alors il va se passer quelque chose de grave dans le monde", a-t-il prédit.

Des Indiennes enceintes qui avaient programmé une césarienne ont repoussé l'intervention, selon l'hôpital Fortis de New Delhi. Dans la Chine impériale, les éclipses étaient annonciatrices de catastrophes naturelles ou de la mort d'un empereur. Ces croyances et superstitions n'ont pas disparu

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 22/07/2009 08:29 - mis à jour le 22/07/2009 08:39

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