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Les grottes de Mogao de Dunhuang: réserver un billet d'entrée sur  Internet sera possible

 Dès le 15 juillet, on pourra  réserver son billet d'entrée sur le site web www.dha.ac.cn pour  visiter les grottes de Mogao à Dunhuang, selon l'Institut d'études de Dunhuang. 

      Depuis juillet 2005, l'Institut d'études de Dunhuang a mis en  place une réservation par téléphone, ce qui a permis non seulement de renforcer la protection des grottes en contrôlant le nombre  d'entrées, mais aussi d'offrir aux visiteurs des services de  meilleure qualité.  

      Après la mise en oeuvre de la réservation par téléphone, le  nombre des visiteurs s'est accru d'année en année, passant de 450  000 en 2004 à 550 000 en 2006. 

      Pour améliorer les services et la gestion des visites,  l'Institut d'études de Dunhuang a décidé de remplacer la  réservation par téléphone par la réservation sur Internet dès le  15 juillet, d'après un responsable de l'Institut. 

      Situées à l'est de la montagne de Mingsha dans la ville de  Dunhuang, province du Gansu (Nord-Ouest de la Chine), les grottes  de Mogao de Dunhuang sont également connues sous le nom de grottes des 1 000 Bouddhas, qui datent de plus de 1 600 ans. Aujourd'hui,  on peut y voir 735 grottes de nombreuses dynasties, 45 000 m2 de  fresques, et plus de 2 400 sculptures peintes. En 1987, elles ont  été classées sur la liste du patrimoine mondial culturel de  l'UNESCO.       

Le commerce et le tourisme sont vitaux pour la renaissance de la  route de la soie, selon un officiel du PNUD

 Le développement rapide du commerce  et du tourisme le long de la nouvelle route de la soie est vital  pour la renaissance de l'économie des régions situées le long de  cette route, selon le Programme des Nations Unies pour le  Développement (PNUD).  

      "Si les régions situées le long de la route de la Soie ne  parviennent pas à développer rapidement leur commerce et leur  tourisme, leurs économies pourront être difficilement durables",  selon les déclarations de Khalid Malik, coordinateur des Nations  Unies et représentant permanent du PNUD en Chine, à Lanzhou,  capitale de la province du Gansu (nord-ouest). 

      "Nous allons les aider à briser les chaînes qui freinent le  développement de ces deux secteurs", a dit Malik au symposium  international 2007 sur la coopération économique régionale le long de la nouvelle route de la soie. 

      Le nouveau pont continental eurasiatique est également appelé  la nouvelle route de la soie parce qu'il ressemble à l'ancienne  route de la soie, vieille de 2 100 ans. 

      Cette route de 10 900 km relie les ports de Lianyungang et de  Rizhao à l'est avec Amsterdam, aux Pays-Bas, et Anvers, en  Belgique.  

      Le symposium de deux jours ainsi que le Forum des maires de la  route de la soie et le sommet des entrepreneurs, vise à étendre  l'influence du pont continental et à faire revivre la route de la  soie, selon Malik.  

      "Si le coût des transports sur cette route peut être abaissé de 20%, alors cette voie sera plus compétitive que la mer".  

      "La nouvelle route de la soie est une opportunité économique  pour les régions qu'elles traverse et les populations locales".  

      Malik a incité les régions à développer les réseaux de  communications par fibre optique pour faciliter les liaisons  téléphoniques et par Internet et augmenter les investissements. 

      Le symposium a attiré plus de 500 délégués de 12 pays et  régions. Il portait sur le développement de la logistique moderne  et l'établissement de réseaux de coopération entre les villes tout au long de la route de la soie.

A l'occasion du 70ème anniversaire de la commémoration des victimes du massacre de Nanjing qui a eu lieu en 1937, le documentaire « Nanking », réalisé par une société américaine qui a investit pour cela et racontant cet événement de l'angle visuel occidental, est actuellement projeté officiellement dans la capitale chinoise. Ce film raconte les événement qui s'étaient passés dans l'ancienne capitale chinoise après son occupation les troupes japonaises d'invasion.une dizaine d'Occidentaux restés dans la ville, dont le commerçant allemand John Rabe et la missionnaire américaine Minnie Vautrin, ont établi à Nanking une zone internationale de sécurité et ont permis à près de deux cent mille Chinois de s'y réfugié et d'échapper ainsi aux atrocités de l'Armée japonaise. Le documentaire présente objectivement et véridiquement la tragédie humaine qui s'était passée dans cette ville chinoise, ainsi que la cruauté et la barbarie des envahisseurs japonais.

Ce documentaire, que les Américains appellent « l'édition chinoise de 'Schindler's List' », a été réalisé par conjointement par Bill Guttentag et Dan Sturman – les deux metteurs en scène du court métrage documentaire « Twin Towers » qui a remporté le Prix d'Oscar. Sa première aux Etats-Unis a eu lieu lors du Festival de cinéma de Sundance. Les six séances de projection ont attiré une foule de spectateurs dont le nombre dépasse cinq mille. Tous ils ont été secoués et bouleversés par les atrocités de l'Armée nippone.

Après sa projection à Shanghai et à Beijing, « Nanking » sera porté devant le public chinois de tout le pays. Puis en décembre prochain, il sera projeté aux Etats-Unis.

Le producteur du film Ted Turner a déclaré : « Avant le tournage du film, l'équipe de réalisation a dépêché en Chine, au Japon, aux Etats-Unis et en Allemagne 35 envoyés spéciaux qui ont rendu visite et questionné près de 80 rescapés des massacres et parents de victimes. »

Les deux réalisateurs s'étaient rendus en Chine où ils ont posé des questions à une trentaine de survivants du génocide. Chang Zhiqiang, l'un des survivants, a raconté ses souvenirs d'enfance : Il était âgé alors de 9 ans, sa mère a été tuée par un soldat japonais et son petit frère rampait vers elle pour boire son lait. En écoutant son récit, le traducteur-interprète sanglote et a eu des difficultés pour finir sa traduction.

« Nanjing » a été projeté spécialement à l'intention des représentants des médias qui faisaient la couverture du festival cinématographique de Shanghai, et presque tous les journalistes présents n'ont pu empêcher leurs larmes de couler. La même chose s'est produite lors de la première à Beijing et on entendait les sanglots et les soupirs des spectateurs mêlés aux bruits de la marche des bobines de film. A la fin de la première, plusieurs spectateurs ont déclaré qu'ils sont au courant du massacre de Nanjing, mais que le documentaire le présente plus en détail et ils en sont plus profondément secoués. Mais la plupart des assistants n'ont pu répondre aux questions posées par les journalistes, car les yeux rougis ils sont secoués par des sanglots.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

  La municipalité de Chongqing ( sud-ouest de la Chine) prévoit d'investir un milliard de yuans  pour promouvoir le tourisme dans la région des Trois Gorges. 

     La plupart des investissements sont destinés à la construction d'infrastructures touristiques, dont les quais et les routes le  long du fleuve Yangtsé et à proximité du barrage des Trois Gorges. 

     Les travaux de construction du Barrage des Trois Gorges, qui  s'élève à une hauteur de 185 mètres, se sont achevés en mai 2006,  faisant monter à 156 mètres le niveau d'eau du réservoir, ce qui a stimulé le développement touristique local. 

     1,18 millions de touristes se sont rendus au site du barrage  en 2006, soit une croissance de 27 % en glissement annuel.  

     Initié en 1993, l'ouvrage des Trois Gorges est censé prévenir  les crues du Yangtsé, favoriser l'essor économique de l'Ouest de  la Chine en facilitant le transport fluvial et produire de  l'électricité. Par ailleurs, il devient aujourd'hui un célèbre  site touristique.  

     Alors qu'ils se plaignent de la  hausse vertigineuse des prix des appartements, les Chinois se sont aperçus qu'il était encore plus coûteux de "se loger après la mort ". 

     Un tombeau rudimentaire dans un cimetière à proximité de la  ville de Beijing coûte 2 500 yuans par m2, un prix  14 fois plus élevé que celui d'il y a dix ans. 

     Le ministère chinois des Affaires civiles a accusé les  activités spéculatives sur la vente des cimetières de stimuler la  hausse des prix et il prévoit d'imposer une interdiction. 

     Selon le nouveau règlement en voie d'élaboration, les tombeaux ne pourront être vendus qu'à ceux disposant d'un certificat de  décès de leurs parents ou amis.

   Environ 5 500 médecins et  infirmières de villes chinoises seront envoyés cette année dans  les régions rurales qui manquent de professionnels qualifiés et  d'équipements médicaux.  

     Ils y travailleront un an, traiteront les patients, ,  introduiront de nouveaux équipements et entraîneront les agents  des services de la santé publique aux techniques de diagnostic et  d'opération.  

     Cette mesure fait partie du programme de trois ans intitulé " Envoi de dix mille médecins pour soutenir les services de santé  des régions rurales", lancé en 2005 pour améliorer les services de santé publique des régions rurales.  

     Il s'agit d'un programme important pour réduire l'écart entre  les services de soins médicaux des zones urbaines et rurales.  

     Près de 10 000 médecins ont travaillé temporairement jusqu'à ce jour dans les régions rurales et 2 millions de patients ont été  traités par eux. Environ 560 000 médecins et infirmières des  régions rurales ont reçu une formation professionnelle.  

    Le  gouvernement central de Chine a investi 500 millions de yuans  dans le cadre de ce programme et que certains gouvernements locaux  soutiennent aussi financièrement ce programme.  

     Les ressources médicales dans les régions rurales font défaut  en comparaison des villes. La majorité des citadins sont couverts  par le système de sécurité sociale, tandis que les habitants  ruraux ne sont pas encore protégés par ce système.  

     Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central) a adopté en mars dernier un plan de cinq ans pour développer le système de  santé publique dans les régions rurales, s'engageant à mettre en  place un réseau de soins médicaux fondamentaux couvrant tous les  citadins et ruraux d'ici la fin 2010. 

      La province septentrionale du  Hebei, principal fournisseur d'eau de Beijing, a abusé de 120  milliards de mètres cubes de nappes phréatiques en 30 ans,  provoquant de sérieux problèmes tels que l'affaissement de terrain et la contamination de l'eau de mer, explique un expert du  département provincial pour la sauvegarde de l'eau. 

     Avec des réserves en diminution, le Hebei dispose de 331  mètres cubes d'eau par personne, soit un septième de la moyenne  nationale, selon un expert désirant garder l'anonymat. 

     En plus de devoir répondre à ses propres besoins, le Hebei  doit aussi fournir l'eau à ses voisins de Beijing et de Tianjin,  où les trois grands réservoirs de Miyun, Guanting et Panjiakou  sont approvisionnés par de l'eau en provenance de cette province. 

     La province consomme 23 milliards de mètres cubes d'eau  annuellement, mais ne dispose que de 17 milliards de mètres cubes  d'eau de surface, laissant les nappes phréatiques combler la  différence. 

     L'expert a noté que l'abus d'utilisation avait commencé en 1976, et qu'avec environ 4 milliards de mètres cubes prélevés des nappes phréatiques annuellement, le volume total des trois dernières  décennies équivalait à 200 lacs Baiyangdian, le plus large lac  d'eau douce dans le nord de la Chine. 

     Les problèmes environnementaux comme l'affaissement de terrain  et la contamination de l'eau de mer ont touché la région de la  ville de Cangzhou, qui s'est affaissée de plus de deux mètres, et  l'eau des nappes phréatiques de la ville de Qinhuangdao, qui est  devenue non potable à cause de l'afflux d'eau de mer. 

     Les régions des prairies dans le sud du Hebei, source d'eau  principale pour Beijing et Tianjin, ont subi un affaissement de 70 cm sur presque 621 kilomètres carrés, et la zone pourrait  s'étendre à 18 836 km2 en 2030. 

La bactérie "bacillus subtilis" capable de conserver des données numériques durant des siècles

Une équipe de chimistes japonais de l'Institut des sciences du vivant de l'Université de Keio (IAB) affirme avoir développé un procédé qui permet de conserver d'importants volumes de données numériques durant des siècles sur les gènes d'un organisme vivant, telle qu'une bactérie.

Cette forme de mémorisation d'informations numériques pourrait permettre à un laboratoire de stocker des données de propriété intellectuelle sur des organismes vivants génétiquement modifiés, selon les chercheurs.

"Les bactéries, et autres mini-organismes qui se reproduisent sur la base d'un code génétique défini, constituent des éléments potentiels de stockage de données qui suscitent un grand intérêt dans la communauté scientifique", a expliqué l'équipe japonaise dans les conclusions de ses travaux récemment publiés aux Etats-Unis.

"Par rapport aux disques durs et aux cartes-mémoires, ils sont extrêmement petits mais peuvent stocker sur leurs gènes des données en grande quantité sur une très longue période", selon les chimistes japonais.

Les recherches de l'équipe de Keio, qui ne sont pas les premières du genre, apportent un début de solution au problème de la pérennité des données.

"Nous avons développé une technologie qui permet de stocker des informations en plusieurs endroits sur les gènes d'une bactérie, ce qui permet notamment de diminuer les risques de destruction des informations à la suite des mutations génétiques survenant au fil du temps", ont-ils précisé.

Pour ses tests, l'équipe a "gravé" sous forme cryptée sur une bactérie non pathogène ("Bacillus subtilis") un bref message écrit en utilisant un procédé qui permet grosso modo de transcrire des données alphanumériques en éléments chimiques. Ces composés chimiques sont inscrits ensuite sur une séquence de gènes de la bactérie.

Pour retrouver les données, il suffit selon les chercheurs de comparer le génome normal de la bactérie et celui modifié, les différences révélant le message crypté.

Sur la base de simulations informatiques, l'équipe japonaise assure que la "Bacillus subtilis" est une espèce satisfaisante pour la conservation à long terme de données volumineuses.

     Le gouvernement chinois a annoncé que les étudiants chinois à l'étranger auraient des  privilèges spéciaux s'ils retournaient travailler en Chine après  l'obtention de leurs diplômes.  

     Les diplômés de retour pourront travailler sans restriction de  résidence, quota de personnel ou limite de salaires, selon un  document publié conjointement par les ministères des Affaires du  Personnel et de l'Education. 

     La Chine maintient une politique de contrôle de la résidence  dans les grandes villes comme Beijing et Shanghai afin de limiter  le nombre de travailleurs migrants.  

     Le ministère des Affaires du Personnel avec d'autres ministères fourniront un fonds spécial pour attirer les diplômés.  

     Les diplômés de haut niveau bénéficieront d'une simple  procédure pour l'entrée-sortie du territoire et travailleront  librement. 

     Les étudiants chinois de retour seront encouragés à explorer  les opportunités dans l'ouest du pays et à faire revivre la base  industrielle traditionnelle dans le nord-est. 

     Les deux ministères espèrent aussi que les étudiants de retour  introduiront des technologies étrangères plus avancées et  établiront plus d'entreprises high-tech. 

     Les étudiants ne pouvant pas retourner immédiatement en Chine  seront encouragés à mener des coopérations de recherche avec leurs homologues à l'intérieur du pays.