Chine: l'homme le plus grand du monde a le bras long et sauve deux dauphins 

L'homme le plus grand du monde, le Chinois Bao xishun, 2,36m, a sauvé deux dauphins en extrayant de leurs estomacs des morceaux de plastique grâce à son bras long d'un mètre.

les deux dauphins avaient avalé des morceaux de plastique qu'ils avaient arrachés au bord de leur piscine à l'aquarium de Fushun dans la province de Liaoning (nord-est de la Chine). Des vétérinaires n'avaient pu les faire recracher et avaient le bras trop court pour atteidre l'estomac par la bouche. 

"Les dauphins font d'habitude le spectacle pour nos visiteurs alors quand on m'a dit qu'ils étaient malades, j'ai pensé que je devais leur donner un coup de main" a expliqué Bao Xishun, 54 ans, berger de Mongolie iltérieure. "Je n'avais jamais pensé que mon bras long puisse être utilisé de cette manière

 

La Chine remet en cause le dragon comme symbole national

Regardé comme un symbole national depuis plusieurs millénaires, le dragon risque de ne plus être approprié à l'image de la Chine, a écrit le 4 décembre le Shanghai Morning Post, en citant le rapport de Wu Youfu qui assure que le dragon est considéré comme « un emblème d'hégémonie et d'offensive » dans une certaine mesure par la culture occidentale.

 Selon le vice-président de l'Association des relations publiques de Shanghai et professeur de l'Université des langues étrangères de Shanghai, les préjugés des Occidentaux qui connaissent peu la culture chinoise pourraient entraîner des effets négatifs sur le pays. Et d'ajouter que des spécialistes et savants entreprennent d'ores et déjà de perfectionner le symbole de l'image de Chine.

Ce rapport a immédiatement suscité des réactions. Beaucoup ont manifesté leur opposition. « En tant que symbole de la Chine, le dragon est un animal divin mystérieux qui représente une histoire de plusieurs millénaires de la Chine. Je suis fermement opposé à abandonner le dragon », a tempêté un internaute.

Certains experts estiment qu'il ne faut plus traduire le caractère chinois « long » (qui veut dire littéralement « dragon » en français) par « dragon », mais garder le mot d'origine « long » dans la traduction.

  « Le malentendu sur le dragon peut s'exprimer par la traduction. En Occident, le dragon est un animal que les gens veulent chasser et il représente le vice. Je pense que celui qui a traduit initialement le « long » chinois par « dragon » connaissait peu le symbole réel du dragon occidental. C'est pour cela qu'il a été utilisé jusqu'à aujourd'hui », explique Guan Shijie, professeur de l'Université de Beijing.

 Ce à quoi M.Wu a rétorqué qu'il n'a jamais nier le statut symbolique du dragon. Au contraire, il croit que la Chine doit s'en tenir au dragon puisqu'il représente le courage et la persévérance de la nation chinoise. Mais, a-t-il ajouté, il est nécessaire de donner des connotations positives du dragon chinois à l'étranger pour donner une meilleure image du dragon.

Protection des ruines de Yongcheng, capitale du royaume  des Qin

Durant le 11ème plan quinquennal  (2006-2010), la Chine va investir 130 millions de yuans dans le  projet de protection des grandes ruines de Yongcheng, capitale du  royaume des Qin de la période des Printemps et Automnes (770 avant J.-C.-476 avant J.-C.). 

Les ruines de Yongcheng se trouvent au sud du chef-lieu du  district de Fengxiang dans la province du Shaanxi, en Chine du  nord-ouest. Les 19 ancêtres de Qinshihuang, premier empereur de la Chine antique, ont fait de cette ville une capitale pendant 294  ans.  

Les ruines de Yongcheng comportent deux parties : la  capitale et la nécropole qui abrite le tombeau de Jinggong et où a été construit un musée. 

Le projet de protection consiste en la reconstruction du  temple et de différents palais. 

A la fin des travaux de construction, le district de  Fengxiang sera le plus grand centre culturel du pays consacré à  l'histoire et à la culture des Qin

La Chine appelle à plus d'efforts pour la destruction des armes  chimiques

La Chine a réaffirmé  son  engagement pour promouvoir l'application de la Convention des armes chimiques (CWC) qui interdit les armes chimiques à l'échelle mondiale et a appelé les pays concernés à détruire toutes les  réserves d'armes chimiques d'ici 2012 date ultime. 

Le traité a joué un rôle crucial en interdisant et détruisant  des armes chimiques, ainsi qu'en empêchant leur prolifération,  depuis son entrée en vigueur le 29 avril 1997.

La Chine respecte toujours le but et les principes de la  convention et a honoré depuis toujours ses obligations. 

La destruction complète et rapide des armes  chimiques est le but fondamental établi par la CWC. Certains pays ont pris du retard sur l'agenda de la convention. 

Selon la CWC, les pays signataires doivent détruire toutes  leurs armes chimiques d'ici le 19 avril 2007. Cette date limite  peut être prolongée de cinq ans une seule fois en cas de besoin. 

Les Etats-Unis et la Russie, principaux possesseurs d'armes  chimiques, ainsi que d'autres pays, ont demandé à prolonger la  date limite jusqu'au 29 avril 2012. Il s'agira de l'un des plus importants sujets lors de la conférence annuelle des signataires. 

Il a été  demandé au Japon d'accélérer ses démarches et  d'augmenter ses investissements sur le traitement des bombes  chimiques abandonnées en Chine pendant la seconde guerre mondiale, ces bombes posant déjà de graves menaces à la sécurité humaine et  à l'environnement écologique. 

Malgré quelques progrès positifs grâce à la coopération des  deux pays, le processus de destruction n'en est qu'à son départ. 

Ces neufs dernières années, 22% des réserves publiées dans le  monde, soit environ 71.000 tonnes métriques d'agents chimiques ont été détruites, et 57 des 65 installations de production d'armes  chimiques ont été détruites ou converties pour un usage à des fins pacifiques.  

Beijing recrute des volontaires pour la lutte anti-drogue

La municipalité de Beijing a  mis en place une Equipe de Volontaires de Lutte anti-drogue et a commencé le recrutement officiel, lors de la Journée internationale  du Volontariat. 

L'équipe tentera de dissuader les citoyens de faire usage  de la drogue et d'endiguer le trafic de drogue dans la capitale. 

Toute personne âgée de plus de 18 ans peut être candidat, y compris les citoyens étrangers résidant à Beijing.

L'équipe sera également ouverte à ceux qui ont fait usage  de la drogue mais qui ont cessé d'en être dépendants. 

Mais les trafiquants de drogue et ceux qui ont été  impliqués dans des crimes liés à la drogue sont exclus. 

L'équipe devra rechercher des  informations relatives à la drogue dans des lieux de divertissement tels que discothèques et bars. 

Les volontaires recevront une formation, tandis qu'une  protection leur sera assurée par les forces professionnelles anti- drogue dans leur tâche qui peut être dangereuse.

Les volontaires pourront recevoir une récompense de 1 000  à 10 000 yuans ( 96 à 960 Euros ) si leur travail permet de  résoudre un cas de drogue.  

L'inscription peut être faite en ligne sur www.bjjdzx.org ou dans les bureaux anti-drogue locaux. 

L'équipe s'apprête à recruter 5 000 volontaires de lutte  anti-drogue avant le Nouvel an chinois, le 17 février 2007, et le  nombre total devrait atteindre 10 000 avant la Journée  internationale contre l'usage de stupéfiant et le trafic illicite  du 26 juin 2007. 

Les organisations de volontaires de lutte anti-drogue  seront mises en place dans toutes les communautés de Beijing. 

Beijing a enregistré 26 000 usagers de la drogue en 2005. A  la fin août 2006, la Chine comptait 720 400 drogués.