Dans les arts martiaux chinois internes et externes ainsi qu’en énergétique chinoise (Qi Gong), la place des animaux est omniprésente. Leurs noms ont donné naissance à des mouvements et à des styles variés. Les hommes les ont observés et s’en sont inspirés pour créer des mouvements, des déplacements. Beaucoup d’histoires, de contes et légendes existent à ce sujet.
Rien qu’en Taï Chi Chuan, on trouve la grue blanche déploie ses ailes, caresser l’encolure du cheval, le serpent qui rampe, le coq d’or se dresse sur une patte, reculer et repousser le singe, le dragon noir remue la queue, le dragon bleu sort de l’eau, l’hirondelle rase l’eau, le tigre blanc remue la queue, le phoenix déploie l’aile droite, etc… etc…
Ajoutons le style du tigre, celui du serpent, de la mante religieuse en wushu (kung fu)… on n’en finit pas.
L’essentiel, d’un point de vue martial, est l’efficacité. Beaucoup se revendiquent comme étant de la boxe. Le Taï Chi Chuan se traduit justement comme étant la boxe de l’ombre ou la boxe du faîte suprême, voire la boxe de l’éternelle jeunesse, ou la boxe de l’immortalité, de par ses origines taoïstes.
Voici une vidéo, montrant un de ces styles, très particulier et facilement reconnaissable. Il s’agit de la boxe de l’ours, moins connue que d’autres peut-être. Elle regroupe des attaques et des défenses qui ont clairement inspiré de nombreux art martiaux, notamment japonais, et la boxe anglaise, c’est très visible ici! On peut même se demander au niveau historique qui s’est inspiré de qui pour mettre au point ce style ? L’homme ou l’animal?