Publié le 29 Janvier 2014

Cette année nous allons entrer dans l’année chinoise du cheval. On pourrait penser cela amusant et exotique si le calendrier chinois n’était constitué que des quelques danses et artifices que le JT nous proposera le 31 janvier en occident…

Mais le calendrier traditionnel chinois, c’est bien plus que cela. Encore utilisé de nos jours, les informations quotidiennes nous le rappellent : le JT en chine commence toujours par l’annonce des deux dates, celle du calendrier grégorien, et celle du calendrier chinois (dit « calendrier agricole »).

Plus qu’une tradition, ce système de date est basé sur un calendrier lunaire comme nous en avions il y a quelques centaines d’années en occident. Calculé, précis, le système pour se caler sur le cycle solaire est même très exact. Si il n’existe pas d’année bissextiles occidental (on rajoute un jour tous les 4 ans, le fameux « 29 février ») dans un calendrier lunaire, le principe existe aussi : on rajoute un mois tous les X années (un peu comme le calendrier romain et les années dites « de Numa »)

Et les mois ne sont pas toujours de 28 jours, soit dit en passant. Les années « classiques » sont composées de 353, 354 ou 355 jours, et les années bissextiles (闰年) de 383,384 ou 385 jours. Pas si négligeable que cela lorsque l’on fête son anniversaire sur le calendrier lunaire (et oui, certains chinois ne fêtent pas leur anniversaire sur notre calendrier, la date change donc chaque année, et bonjour les calculs!)

2014, l’année du cheval de bois (an 4712 du calendrier lunaire), comptera d’ailleurs un treizième mois et durera au total 383 jours. Il faudra attendre plus d’un an « grégorien » ce coup ci avant de pouvoir festoyer de nouveau, le 19 février 2015 pour l’année de la chèvre de bois…


Cédric Beau

Pourquoi le nouvel an chinois change tous les ans ?

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Publié le 28 Janvier 2014

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Publié le 28 Janvier 2014

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Publié le 26 Janvier 2014

Entreprise: The JACE-KELLY Leadership Acquisitions Lieu: 356 Xinzha Rd – SHANGHAI (Ligne 1 Xinzha Rd, a une station de People Square)

Durée de stage: 6 mois– (180jours)

Début du stage: Immédiatement 【THE JACE-KELLY LEADERSHIP ACQUISITIONS?】

Qui sommes-nous? Implanté à Shanghai depuis 2008, THE JACE-KELLY Leadership Acquisitions est un fameux cabinet de chasseurs de tête dont l’activité ne cesse de s’accroitre. Nos clients font aujourd’hui partie du TOP 500 des multinationales dans le domaine de la finance, du luxe, ou encore de l’électronique. Notre entreprise est également réputée pour son programme de stage très élaboré et reconnu comme l’un des meilleurs existant dans le domaine de la chasse de tête.

DESCRIPTION DU STAGE】

Ce que nous vous offrons. Au sein d’un environnement international dans lequel évolue une équipe jeune, constituée en partie de stagiaires ; nous vous proposons une formation de chasseur de tête d'une durée de 6 mois minimum (temps partiel également possible a raison de 3-4jours/semaine minimum). Des postes en CDI sont à pourvoir à l’issue de cette formation. Diverses compensations financières sont également prévues durant le stage. Lors de ce stage, vous participerez aux missions suivantes: - Recrutement interne (de la création de la fiche de poste, des entretiens, jusqu'à la sélection du candidat) - Recrutement pour nos clients, recherche de candidats potentiels… - Mise à jour et améliorations de nos bases de données Elaboration de projets variés (étude de marché, analyse de l’environnement¸ recherche de clients, enquête de satisfaction) Ces missions quotidiennes seront complétées par une formation globale en management des RH.

PROFIL】

Ce que nous recherchons. Passionne par l’étude des Ressources Humaines, vous êtes à la recherche d’une expérience diversifiée et enrichissante. Votre profil répond aux critères suivants: - Niveau Bac+3/4 en université ou école de commerce (diplôme en cours ou achevé) - Anglais courant - Votre projet professionnel est porté sur les Ressources Humaines - Vous disposez d’une bonne capacité d’analyse et d’une forte envie d’apprendre ce métier - Actuellement en Chine ou avec des facilités pour le Visa (partenariat universitaire par exemple)

COMMENT POSTULER ?】

Si ce stage vous intéresse et que vous pensez avoir les qualités requises pour ce poste, merci d’envoyer votre CV ainsi qu’une lettre de motivation (en anglais), à l’adresse suivante : incoming@interns.jace-kelly.com Merci de bien vouloir préciser la référence suivante en objet : [LC09+Intern+NomPrenom] Votre candidature ne pourra pas être traitée dans le cas contraire !! Merci de visiter notre site (www.jace-kelly.com) pour plus d’informations.

Lire plus sur : http://www.chine-informations.com/annonces/stage-shanghai_4320.html

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Publié le 26 Janvier 2014

En cette année du centenaire du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, les recherches historiques sur le sujet vont bon train. Si depuis un siècle, l’historiographie sur le sujet a bien évolué, il reste cependant des sujets encore trop méconnus. Parmi eux, on peut citer le cas du Chinese Labour Corps.

Vous n’aurez pas manqué de remarquer qu’il s’agit d’un nom anglais. En effet, en octobre 1916, un accord est signé entre le Royaume-Uni et la Chine afin de faire venir 21 000 travailleurs pour remplacer les hommes partis au front, et contribuer à l’effort de guerre. N’étant pas une nation belligérante dans le conflit (bien qu’elle déclare la guerre à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie le 14 août 1917), la Chine ne peut pas fournir de combattants. Elles envoient donc des « coolies » (terme désignant les travailleurs agricoles chinois de l’époque), âgé de 20 à 35 ans, en Europe. Des étudiants chinois sont aussi envoyés afin de servir d’interprètes. A noter que la France a aussi signé un accord avec la Chine pour l’envoi de travailleurs, cinquante mille d’entre eux devant arriver en France. Les premiers d’entre eux débarquent à Marseille en Juillet 1916.

Le Chinese Labour Corps anglais est destiné à encadrer l’utilisation de ces travailleurs. Un ingénieur anglais qui a séjourné 28 ans en Chine, Thomas J. Bourne, est envoyé à Weihaiwei s’occuper du recrutement. Les premières recrues viennent principalement du Shandong, puis le recrutement s’étend aux provinces suivantes : Liaoning, Jilin, Jiangsu, Hubei, Hunan, Anhui et Gansu.

Des nombreuses tâches furent confiées à ces travailleurs chinois : blanchisserie, construction et entretien de chemins de fer, terrassement de tranchées, manutention, brancardiers. Certains d’entre furent même utiliser pour le déminage. Ils ont aussi participé à la reconstruction après la guerre, notamment de la ville d’Ypres.

On estime le nombre de chinois ayant rejoint le Chinese Labour Corps à 100 000, pendant que 40 000 rejoignaient les Français. A la fin de la guerre, 96 000 d’entre eux sont encore en France, et en mai 1919, ils sont encore 80 000.

Ne participant pas aux combats, le taux de perte du Chinese Labour Corps est peu élevé : 2000 d’entre eux auraient trouvé la mort durant la guerre et après, le plus souvent des suites de l’épidémie de grippe espagnole de 1918-19. Il s’agit ici des chiffres officiels, mais il est probable que le nombre de morts ait été plus élevé.

On trouve des tombes de nombreux travailleurs chinois dans les cimetières du Nord-Pas de Calais et de la Somme, le long de l’ancienne ligne de front. On peut lire sur les pierres tombales l’un des quatre phrases suivantes : Fidèle jusqu’à la mort, Une bonne réputation demeure pour toujours, Un noble devoir bravement fait et Quoique mort, il vit toujours. C’est au cimétière de Noyelles-sur-mer que l’on trouve le plus de sépultures de travailleurs chinois, 842, morts d’une épidémie de choléra.

A la fin de la guerre, entre décembre 1918 et septembre 1920, les travailleurs chinois furent renvoyés chez eux. Quelques milliers d’entre eux (5 à 7000) restent en France, et forment le noyau de la communauté chinoise parisienne.

Sylvain DUCARNE

Le Chinese Labour Corps

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Publié le 24 Janvier 2014

Le plus grand récit cosmogonique de Chine décrit la création du monde par un dieu originel nommé Pan Gu. Son culte a survécu parmi certaines minorités ethniques du sud (les Miao, les Yao, les Li..).
Ce dieu serait né de la rencontre du yin et du yang, les deux forces primordiales de l'univers.

Avant que le Monde soit Monde, l'univers ressemblait à un grand oeuf où se mêlait le Ciel et la Terre, l'Obscurité et le Chaos. Pangu y dormait profondément. Dix-huit milles ans après notre géant se réveilla. En ouvrant les yeux, il ne rencontra que l'obscurité. La sensation d'étouffement et d'ennui qu'il éprouva le mit dans une colère terrible. Il ouvrit ses énormes mains, souleva ses bras colossaux et, de toutes ses forces, donna un énorme coup sur la paroi. Dans un bruit de tonnerre, l'œuf se brisa en deux, et tous ses éléments, figés depuis des milliers et des milliers d'années, se répandirent en tous sens. Dans l'agitation qui suivit, les éléments légers et transparents s'élevèrent doucement et se dispersèrent peu à peu pour former le Ciel, tandis que les éléments lourds et gluants descendirent et se déposèrent pour former la Terre. Debout entre le Ciel et la Terre, Pangu poussa un long soupir de soulagement et se sentit beaucoup plus à l'aise. Le Ciel et la Terre étaient séparés. Mais, craignant qu'ils se réunissent à nouveau, Pangu leva les bras pour soutenir le Ciel qui lui pesait sur la tête. Le Ciel et la Terre grandirent à raison de trois mètres par jour, au même rythme que Pangu. Dix-huit milles ans s'écoulèrent encore. Le Ciel était déjà très haut, la Terre très épaisse, et la taille de Pangu atteignait quelque quarante cinq milles kilomètres ! Grâce à la force prodigieuse de Pangu, le Ciel et la Terre avaient été créés, et les efforts qu'il avait consacrés à séparer le Ciel et la Terre éliminaient tout risque de les voir à nouveau se réunir. L'aspect obscur et chaotique de l'univers n'était plus qu'un lointain souvenir. Hélas, épuisé par ses travaux de création, notre géant finit par mourir de fatigue. Son corps se métamorphosa entièrement : Son souffle se transforma en brise printanière donnant vie aux êtres vivants, en nuages et en brumes suspendus dans le ciel et sa voix se changea en tonnerre secouant le Ciel et la Terre. Son œil gauche devint un Soleil flamboyant, son œil droit, une Lune claire. Ses cheveux et sa barbe se changèrent en une multitude d'étoiles. Ses quatre membres et son corps devinrent cinq hautes montagnes s'élevant jusque dans les nuages et s'étendant à l'Est, au Sud, à l'Ouest et au Nord de la Terre. Son sang se transforma en fleuves et en rivières impétueux, et ses veines en routes courant dans toutes les directions. Ses muscles devinrent des champs fertiles, ses dents, ses os et sa moelle se cristallisèrent en perles, en jade et en minéraux précieux. Les poils de sa peau se métamorphosèrent en prairies et en forêts tapissant toute la Terre, et sa sueur tomba en rosée et en pluie arrosant la végétation. Un monde splendide et merveilleux fut ainsi créé grâce à la force prodigieuse et à l'esprit d'abnégation du géant Pangu.

Source: Chine information

Pangu créa le Monde

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Publié le 19 Janvier 2014

Il y a une danse impressionnante, appelée Guanyin aux mille mains, qui a fait le tour du monde sur le net..
Compte tenu de l'étroite coordination nécessaire, leur réalisation est tout simplement incroyable,
même si elles n'étaient pas toutes sourdes. Oui, vous avez bien lu.
Toutes les 21 danseuses sont complètement sourdes-et muettes.

Comptant uniquement sur les signaux de formateurs aux quatre coins de la scène, ces danseuses extraordinaires donnent un spectacle visuel magnifique.
Leur première présentation internationale fut lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de 2004 à Athènes.

La troupe des Arts du spectacle a voyagé dans plus de 40 pays.

La danseuse principale est âgée de 29 ans Tai Li-hua, et détient un baccalauréat de l'Institut des Beaux-Arts du Hubei.

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Publié le 14 Janvier 2014

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Publié le 14 Janvier 2014

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Publié le 14 Janvier 2014

Extrait de "Manuel des superstitions chinoises, ou Petit indicateur des superstitions les plus communes en Chine." Par le P. Henri DORÉ, S. J. (1859-1931).

Les présages fastes ou néfastes

Les Chinois évitent avec le plus grand soin de faire savoir que la fiancée est née l'année du tigre (chou-­hou). Personne ne voudrait introduire une tigresse dans sa famille. Si par malheur une fille est née l'année du tigre, on avance généralement d'un an, ou l'on retarde d'autant, la date de sa naissance, puis on écrit sur le billet pa-tse t‑ié les caractères de l'année précédente ou de l'année suivante, suivant les cas.

Corollaire : il est bon de se défier de l'âge avoué des fiancés, la date pouvant être avancée ou retardée d'un an, pour les besoins de la cause.

Nan ta se, pou kouo se. Si le fiancé est plus âgé (que sa fiancée) de quatre ans, il mourra avant quatre ans.

Nan ta san, t'i‑k'i tao lai, lien lien tchan. Si le fiancé est plus âgé de trois ans, il fera table rase de toutes les propriétés (il les coupera au couteau par la racine). (Proverbe de Chang‑hai).

Nan ta san, pi chang wan. Si le fiancé est plus âgé de trois ans, il deviendra riche à myriades. (Proverbe opposé au Kiang‑pé) Niu ta san, ou‑tsi t'an. Si la fiancée est plus âgée (que son fiancé) de trois ans, la maison croulera (le faîte du toit croulera).

Niu ta san, pi t'ao fan. Si la fiancée est plus âgée de trois ans, le ménage devra mendier.

Niu chou yang, p'ai-kia‑tsing. Si la fiancée est née l'année de la chèvre, la ruine de la maison est assurée. (L'herbe rongée par la dent d'une chèvre repousse difficilement.) (Proverbe de Chang-­hai.)

Procédure à suivre pour les fiançailles

Voici, en quelques lignes, la marche suivie dans ces négociations.

Un entremetteur, mei-jen, est chargé de faire les premières avances : c'est le chouo‑ts'in.

De part et d'autre on se fait connaître l'état civil des deux familles. Quelquefois le fiancé écrit cette déclaration sur une feuille de papier rouge appelée : men‑hou t'ié. S'il y a chance d'arriver à une entente, il y a échange des pa‑tse t'ié, ou billets des 8 caractères. Deux expriment l'année, deux le mois, deux le jour, deux l'heure de la naissance. C'est le billet d'identité. Un diseur de bonne aventure confronte ces deux pièces, et d'après les règles de son art, conclut à la chance ou à la malchance d'une pareille union ; c'est ce qu'on appelle : ho‑hoen, faire cadrer le mariage. Et il donne ses raisons écrites sur une feuille de papier rouge, nom­mée ming‑tan ; les païens en tiennent grand compte.

Si le diseur de bonne aventure conclut à la possibilité de l'union, on envoie les premiers présents. Ces cadeaux sont considérés de part et d'autre comme un simple essai, et trois jours sont donnés pour examiner et constater les effets fastes ou néfastes de cette première avance. Si, durant ces trois jours, il survient quelque événement fâcheux, ou de mauvais augure, on renonce à l'union projetée. « Tout est rompu, mon gendre ! » Par exemple, si un chat sauvage mange une poule dans la ferme, si un animal tombe malade ; à fortiori, si quelqu'un de la famille est indisposé, souffrant, on doit renoncer au mariage futur. « Pou‑li, c'est néfaste ». Tout raisonnement est inutile !

Si, au contraire, rien de néfaste n'a été constaté, on envoie sérieusement les présents de fiançailles, fang‑ting, ou ting‑li, ou encore kouo‑li, selon les pays. Le vrai contrat de fiançailles définitives, nommé : tch'oan‑keng‑t'ié, est joint aux arrhes versées à la famille de la fille.

Cette formalité s'appelle vulgairement hia‑chou.

L'indication officielle du jour fixé pour le mariage est consignée sur un billet spécial nommé : t'ong‑chou ; t'ong-s'in ; je‑t'ié. Enfin, immédiatement avant le mariage, le fiancé envoie le trousseau destiné à son épouse, et appelé kia‑tchoang. Indiquons brièvement quelques coutumes supersti­tieuses ou frisant la superstition.

L'intervention du diseur de bonne aventure pour confronter les deux pa‑tse‑t'ié et en tirer des prévisions fastes ou néfastes pour le futur mariage.

La coutume de suspendre l'exécution du contrat pendant trois jours, après l'offrande des premiers présents, et de conclure à l'infortune d'un mariage, par la plus futile découverte qui aurait couleur de malchance, et n'ayant aucune liaison avec l'union projetée.

Les présents

Quand la décision du diseur de bonne aventure et l'expérience des trois jours ont prouvé que le mariage rendrait les conjoints heureux, la famille du fiancé envoie les présents à la famille de la fiancée. Parmi ces présents figure un couple de canards. Les canards sont le symbole de la fidélité conjugale. On accepte le canard mâle et on renvoie la cane. C'est une condition essentielle pour obtenir une descendance ; sans cela pas de postérité !

Dans plusieurs régions, on joint aux présents deux aiguilles enfilées d'un fil de soie rouge et piquées sur une carte. C'est le symbole de deux âmes prédestinées à vivre ensemble. La couleur rouge est un gage de richesse, c'est la couleur du yang, principe mâle, et le symbole d'une nombreuse descendance.

Parmi les présents figurent de préférence les fruits à nombreux pépins, comme : la grenade, des baies de nénufar, dont les multiples grains présagent beaucoup d'enfants : tse, grains et tse, enfants, jeu de mots très goûté.

On y voit aussi des jujubes tsao‑tse, jeu de mots avec : « Tsao‑tse, Ayez vite des enfants » ; des poires li-tse, jeu de mots avec : « Li-tse, Créez une descendance », etc.

Une oie sauvage est le présent rituel. La régularité de ses migrations est un emblème de fidélité conjugale.

Le flambage des habits de noces

Quelques jours avant le mariage, les habits de noces sont placés sur un crible et on les passe rapidement au‑dessus de la flamme, pour les purifier de toute maligne influence. Les païens appellent cela : pi-sié, chasser les perverses influences, exorciser.

Après la cérémonie purificatrice, on doit éviter qu'une main de femme ne vienne à toucher ces vêtements, surtout si cette femme est enceinte ou porte le deuil : deux circonstances très néfastes. La femme est in, principe féminin ; en touchant ces habits, elle y ferait rentrer le principe inférieur, chassé par le feu, qui est comme la quintessence du principe masculin yang. Les futurs époux n'auraient pas d'enfants, ou du moins pas d'enfants mâles.

La supplique

Avant le mariage, une supplique est adressée aux divinités tutélaires, pour leur demander protection. On les informe respectueusement du jour où le mariage sera contracté.

Houo Ho eul‑sien, les deux esprits de la concorde et de l'harmonie, sont tout spécialement invoqués.

Le choix du jour pour le mariage

Dans la plupart des cas, le jour favorable pour le mariage est déterminé par le diseur de bonne aventure, ou par un autre devin. Mais le peuple païen se base aussi sur certaines apparences extérieures interprétées d'une manière faste ou néfaste. Il en est ainsi de la suivante.

Ta-kien, siao‑kien, croissant et décours.

Un principe général préside au choix des jours : Le mariage doit toujours se faire au temps du croissant, jamais au temps du décours. Donc du 1er au 15e de la lune, pendant le temps où elle croît en grandeur et en éclat : c'est un présage de fortune et de bonheur, le pronostic d'une prospérité toujours croissante. Au contraire, le temps qui s'écoule du 15e au 30e est une période de décadence ; les échan­crures du disque lunaire, son éclat toujours faiblissant, font présager des revers de fortune.

Quand la fiancée meurt avant le mariage,

le fiancé se rend dans la demeure de la jeune défunte, et demande à ses parents la paire de souliers dont elle se servait les derniers jours de sa vie. Il les emporte et brûle de l'encens devant ces chaussures, parce que l'âme de sa fiancée, après la séparation d'avec le corps, a dû se cacher dans ces souliers. Il considère l'âme de la morte comme son épouse.

Pao p'ai tso ts'in, embrasser la tablette du fiancé défunt et se marier à son âme.

Si le fiancé vient à mourir avant la célébration des noces, et si sa future épouse veut garder la virginité, alors on fait cette cérémonie. La jeune fiancée prend la tablette, siège de l'âme de son futur mari, et se lie par une promesse de fidélité perpétuelle à l'âme du défunt. Quelquefois, mais bien rarement, il arrive que la famille de la fiancée, si elle est très influente, demande et obtient que le fiancé survivant se marie à l'âme de sa fiancée défunte, en accomplissant le même rite.

Source: chine-informations

Fiançailles dans la Chine Traditionnelle Fiançailles dans la Chine Traditionnelle du point de vue des supertitions

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