QI GONG ET PAYSAGE Grottes d’Isturitz et Oxocelhaya
Publié le 11 Mars 2015
L’association « Ecole de Tai Ji Quan Côte Basque » propose des ateliers autour de la relation Homme – Paysage dans le cadre exceptionnel des grottes d’Isturitz et Oxocelhaya.
Sous la colline de Gaztelu, la rivière écoule son temps, caresse les signes colorés sur les parois, léchant les traces de nos lointains prédécesseurs.
Quelques centaines de mètres parmi les chênes et une végétation luxuriante suffisent à nous plonger dans un temps immémorial dont la paix inonde notre coeur d’une bienfaisante douceur. Il n’y a plus qu’à se laisser porter par ce flux de sensations et nous sommes prêts à entamer le voyage auquel nous invite la grotte.
Dès l’entrée, son souffle effleure délicatement notre peau, elle nous guide comme les enfants que nous redevenons en son sein, découvrant pour nous les voiles d’origines insoupçonnées. La flamboyance quasi gothique de la roche enflamme notre imaginaire séduit par ses formes mouvantes, voyageur hors du temps.
« Rester. Rester devant l’arbre, devant un fruit, devant les objets. L’attention se concentre grâce à ce « jeûne visuel ». C’est seulement alors, à travers la forme, que l’on peut devenir sensible à la durée et à l’espace, au vide. Alexandre Hollan
Pourquoi les grottes :
- Leur Beauté et leur Force naturelles. Le Qi y est puissant et par conséquent aisé à appréhender
- Le milieu intérieur facilite l’intériorisation et la méditation sans effort, l’enracinement, nourrit le Yin
- La magnifique résonance des parois favorise le déploiement des sons et l’ouverture de la capacité respiratoire
- Pour la tradition chinoise les grottes donnent accès au ciel et les explorer est une manière de prendre connaissance de ses propres profondeurs. La montagne et le corps humain étaient assimilés l’un à l’autre, images parfaites de ce qui constitue un univers, un ciel-terre ; tout espace serait mort et désert s’il n’y avait pas de souffles qui pouvaient assurer la circulation entre les deux.
- La vallée, élément lumineux, nourrit le Yang, favorise la respiration en plein air, la contemplation et l’observation du paysage
« Emotion et paysage se provoquent réciproquement et sont inséparables. Le paysage ne peut émerger sans émotion, l’émotion ne peut naître sans le paysage. » Fan Xiwen, dynastie Song
La méthode employée :
- Le Qi Gong, exercice du souffle – énergie, pratique chinoise caractérisée par la relation et l’unité de souffle-énergie, corps, esprit. La pratique se fait à l’extérieur et à l’intérieur des grottes, nous expérimentons ainsi les deux énergies yin/yang grâce aux mouvements doux relaxants d’entretien du principe vital, la respiration profonde, les sons thérapeutiques
- Le Feng Shui, Vent Eau, étude de l’interaction entre les humains et leur environnement, dont les principes sont communs à la médecine traditionnelle chinoise, la pratique de Qi Gong et de Tai Ji Quan. Dans la tradition chinoise, l’être humain fait partie de l’univers vivant. Nous observerons, analyserons le paysage par nos sens, selon ces principes
- La visite spécial de la préhistorienne Aude Labarge ouvre notre sensibilité et notre imaginaire au passé perceptible et vibrant des grottes d’Isturitz et Oxocelhaya et nous prépare à l’expérience énergétique
« Le qi, c’est le ciel, ce qui établit la communication entre les choses, ce qui pénètre partout, c’est le vent, le mouvement, la transformation, la respiration, ce qui est léger, ce qui s’envole, ce qui se disperse, ce qui ouvre, ce qui brille, c’est la lumière . »
Ecrit taoïste
L’objectif de ces ateliers :
- Ressourcer et Vivifier notre être dans la relation aux êtres et éléments qui nous entourent
- Evacuer les tensions dues au stress
- Reconnaître les influences positives ou négatives de l’environnement ou d’un élément de celui-ci sur et par notre corps
- Ressentir et suivre les flux du souffle – énergie (Qi en chinois) dans le paysage extérieur et celui de notre corps
Atelier le Dimanche 22 Mars 2015