François Cheng

Publié le 22 Octobre 2014

François Cheng
François Cheng en juin 2013 au Marché de la poésie ANNE PFISTER ©

François Cheng en juin 2013 au Marché de la poésie ANNE PFISTER ©

toute cette semaine de 20h à 20h30 France Culture

Le site de l'émission:

http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-0

Podcast: http://www.franceculture.fr/podcast/4896804

 

Par Françoise Siri. Réalisation : Anne Sécheret. Prise de son : Laurent Césard. Attachée d'émission : Claire Poinsignon.

 

« Aimer, c’est dire : Tu ne mourras pas ! » écrit François Cheng dans l’un de ses poèmes (dans l’anthologie A l’orient de tout, Poésie/Gallimard, 2008). Poète, romancier, essayiste, auteur de monographies et de livres d’art, académicien, François Cheng est d’abord un tout jeune Chinois qui arrive à Paris en 1949, après la guerre sino-japonaise. Il est alors âgé de vingt ans et vient en France entreprendre une année d’étude. Mais la Chine ferme ses frontières et l’étudiant devient un exilé. Il se passionne pour la langue française au point d’en faire sa langue d’écrivain et de se choisir le prénom « François ». Homme d’une double culture, il revient sur son parcours, qu’il a toujours repensé à travers sa création littéraire, à la recherche d’une parole de vérité. C’est cette parole qu’il souhaite livrer à l’auditeur, durant les cinq rendez-vous d’A voix nue.

Reconnu aujourd’hui comme une figure majeure de la poésie contemporaine, François Cheng est doté de cette voix si particulière qui « nous transmet un souffle ancien, immortel et absolument personnel, qui s’inspire de l’aventure de la passion et de l’amour » comme l’écrit la poète Silvia Baron Supervielle. Il termine chaque volet de l’émission en lisant un poème.

 

1. L’enfance et l’adolescence

François Cheng, né le 30 août 1929, vit une enfance heureuse, mais elle est tôt interrompue par la guerre sino-japonaise, en 1937. Il a alors huit ans, et se réfugie avec sa famille au cœur de la province du Sichuan, dans un des plus beaux paysages du monde. L’enfant découvre alors à la fois le mal et les atrocités dont sont capables les hommes, et la beauté incroyable de la nature. A travers ses souvenirs, il montre combien ces deux expériences fondatrices nourriront son œuvre ultérieure.

Lecture du quatrain « Nous avons bu tant de rosée… » (in Le livre du vide médian, Gallimard, 2004). Et François Cheng psalmodie en chinois un poème qu’il a appris dans son enfance, « Mon refuge au pied du mont Chung-nan » de Wang Wei (dynastie des Tang ; repris dans l’anthologie Entre source et nuage, voix de poètes dans la Chine d’hier et d’aujourd’hui, Albin Michel, 1990).

Invité(s) :
François Cheng, poète, romancier et essayiste

Thème(s) : LittératureLittérature ContemporainePoésie

 
 

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article