Un article signé dévoile les intentions sinistres du dalaï lama sur son alliance avec les "activistes pro-démocratie"

Un article signé accuse  le dalaï lama d'avoir donné une fausse impression selon laquelle "l'indépendance du Tibet" est soutenue par le peuple chinois, du fait qu'un groupe prétendu "d'activistes pro-démocratie" a rejoint son camp.

L'auteur de cet article, Yedor, indique que la vraie intention de l'alliance entre le dalaï lama et les "activistes pro-démocratie" d'origine chinoise est de tirer profit l'un de l'autre, afin de renverser la direction du Parti communiste chinois (PCC) et diviser la République populaire de Chine. Une telle tactique est vouée à l'échec.

Après les émeutes du 14 mars 2008 à Lhassa, capitale de la Région autonome du Tibet (sud-ouest), le dalaï lama a subitement réchauffé ses relations avec le groupe se présentant comme des "activistes pro-démocratie" à travers de fréquentes rencontres. Selon des informations, ils vont se rencontrer en Europe pour une conférence internationale sur les questions entre les Tibétains et les Hans. Une autre conférence devrait également se tenir à Dharamsala en Inde.

Le dalaï lama est bien connu pour sa tactique habituelle consistant à semer la discorde et à créer la haine entre les Tibétains et les Hans. Il avait indiqué que les Hans devaient quitter le Tibet et accusé plus tard les Hans d'avoir gouverné son "pays".

Il semble cependant que le dalaï lama commence à réaliser que les Chinois à l'intérieur comme à l'extérieur du pays ne croient pas en lui, notamment après une série d'incidents violents à Lhassa et à l'étranger qui visaient des ambassades de Chine et le relais de la torche des Jeux olympiques de Beijing. Irrités par ces incidents, les Chinois ont montré leur solidarité en protestant contre "l'indépendance du Tibet", ce qui a embarrassé le dalaï lama et ses partisans.

Le dalaï lama a ainsi changé sa tactique, en tentant de gagner la sympathie de la communauté chinoise à l'étranger. Juste avant les Jeux olympiques de Beijing, il a commencé à colporter le concepte "d'Amitié entre les Tibétains et les Hans chinois". En mai 2009, il a répété qu'il faisait des efforts pour établir des contacts avec la communauté chinoise et les étudiants chinois à l'étranger, afin de dissiper les "malentendus" parmi certains Chinois.

Le dalaï lama a qualifié à plusieurs reprises dans ses discours ces "activistes pro-démocratie" de "représentants" du peuple chinois, car il sait que ces personnes s'opposent en réalité au PCC et à la nation chinoise, bien qu'ils aient des visages des Chinois.

Plusieurs associations se prétendant pour "l'amitié entre les Hans et les Tibétains" sont ainsi soutenues par le "gouvernement tibétain en exil".

Ces associations servent en fait de plates-formes pour la coordination entre des séparatistes très peu nombreux et elles se comportent en porte-parole politique du groupe du dalaï lama.

La prochaine conférence sur les Tibétains et les Hans en Europe abordera les problèmes tels que "l'avenir du Tibet" et "la démocratisation de la Chine", selon le groupe du dalaï lama.

Par ailleurs, une conférence des représentants des "activistes pro-démocratie" aura lieu plus tard à Dharamsala, ville montagneuse dans le nord de l'Inde, ont annoncé conjointement des "activistes pro-démocratie", le secrétariat personnel du dalai lama et le "ministère des Affaires étrangères" du "gouvernement tibétain en exil".

L'ordre du jour du congrès comprendra la reconnaissance officielle du dalai lama comme chef spirituel du soi-disant "mouvement démocrate de Chine", l'établissement d'une direction unifiée ainsi que la préparation de son retour en Chine pour la prise du pouvoir par son régime.

Il est donc clair que les soi-disant "démocratie" et "liberté" ne sont que des paravents derrière lesquels se cache l'objectif de renverser la direction du PCC et le système démocratique populaire, séparer la République populaire de Chine afin de permettre à ce petit groupe de gens de prendre le pouvoir.

Le dalaï lama traite les "activistes pro-démocratie" courtoisement mais pas sincèrement. Ce n'est pas parce que les "activistes pro-démocratie" sont puissants et forts que le dalaï lama les soutient, mais que cela fait croire que les Hans participent aussi à la cause de "l'indépendance du Tibet", analyse l'article.

Les "activistes pro-démocratie", en se rapprochant du dalaï lama pour tenter de diviser la Chine, commettent une grande erreur, car ce rapprochement suscitera de violentes objections des Chinois de l'intérieur et d'outre-mer et divisera davantage les "forces pro-démocratie" elles-mêmes, indique l'article citant une personne anonyme qui a quitté la "campagne pro-démocratie" il y a longtemps.

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