Ecole de Tai Ji Quan Côte Basque

      La province septentrionale du  Hebei, principal fournisseur d'eau de Beijing, a abusé de 120  milliards de mètres cubes de nappes phréatiques en 30 ans,  provoquant de sérieux problèmes tels que l'affaissement de terrain et la contamination de l'eau de mer, explique un expert du  département provincial pour la sauvegarde de l'eau. 

     Avec des réserves en diminution, le Hebei dispose de 331  mètres cubes d'eau par personne, soit un septième de la moyenne  nationale, selon un expert désirant garder l'anonymat. 

     En plus de devoir répondre à ses propres besoins, le Hebei  doit aussi fournir l'eau à ses voisins de Beijing et de Tianjin,  où les trois grands réservoirs de Miyun, Guanting et Panjiakou  sont approvisionnés par de l'eau en provenance de cette province. 

     La province consomme 23 milliards de mètres cubes d'eau  annuellement, mais ne dispose que de 17 milliards de mètres cubes  d'eau de surface, laissant les nappes phréatiques combler la  différence. 

     L'expert a noté que l'abus d'utilisation avait commencé en 1976, et qu'avec environ 4 milliards de mètres cubes prélevés des nappes phréatiques annuellement, le volume total des trois dernières  décennies équivalait à 200 lacs Baiyangdian, le plus large lac  d'eau douce dans le nord de la Chine. 

     Les problèmes environnementaux comme l'affaissement de terrain  et la contamination de l'eau de mer ont touché la région de la  ville de Cangzhou, qui s'est affaissée de plus de deux mètres, et  l'eau des nappes phréatiques de la ville de Qinhuangdao, qui est  devenue non potable à cause de l'afflux d'eau de mer. 

     Les régions des prairies dans le sud du Hebei, source d'eau  principale pour Beijing et Tianjin, ont subi un affaissement de 70 cm sur presque 621 kilomètres carrés, et la zone pourrait  s'étendre à 18 836 km2 en 2030. 

La bactérie "bacillus subtilis" capable de conserver des données numériques durant des siècles

Une équipe de chimistes japonais de l'Institut des sciences du vivant de l'Université de Keio (IAB) affirme avoir développé un procédé qui permet de conserver d'importants volumes de données numériques durant des siècles sur les gènes d'un organisme vivant, telle qu'une bactérie.

Cette forme de mémorisation d'informations numériques pourrait permettre à un laboratoire de stocker des données de propriété intellectuelle sur des organismes vivants génétiquement modifiés, selon les chercheurs.

"Les bactéries, et autres mini-organismes qui se reproduisent sur la base d'un code génétique défini, constituent des éléments potentiels de stockage de données qui suscitent un grand intérêt dans la communauté scientifique", a expliqué l'équipe japonaise dans les conclusions de ses travaux récemment publiés aux Etats-Unis.

"Par rapport aux disques durs et aux cartes-mémoires, ils sont extrêmement petits mais peuvent stocker sur leurs gènes des données en grande quantité sur une très longue période", selon les chimistes japonais.

Les recherches de l'équipe de Keio, qui ne sont pas les premières du genre, apportent un début de solution au problème de la pérennité des données.

"Nous avons développé une technologie qui permet de stocker des informations en plusieurs endroits sur les gènes d'une bactérie, ce qui permet notamment de diminuer les risques de destruction des informations à la suite des mutations génétiques survenant au fil du temps", ont-ils précisé.

Pour ses tests, l'équipe a "gravé" sous forme cryptée sur une bactérie non pathogène ("Bacillus subtilis") un bref message écrit en utilisant un procédé qui permet grosso modo de transcrire des données alphanumériques en éléments chimiques. Ces composés chimiques sont inscrits ensuite sur une séquence de gènes de la bactérie.

Pour retrouver les données, il suffit selon les chercheurs de comparer le génome normal de la bactérie et celui modifié, les différences révélant le message crypté.

Sur la base de simulations informatiques, l'équipe japonaise assure que la "Bacillus subtilis" est une espèce satisfaisante pour la conservation à long terme de données volumineuses.

     Le gouvernement chinois a annoncé que les étudiants chinois à l'étranger auraient des  privilèges spéciaux s'ils retournaient travailler en Chine après  l'obtention de leurs diplômes.  

     Les diplômés de retour pourront travailler sans restriction de  résidence, quota de personnel ou limite de salaires, selon un  document publié conjointement par les ministères des Affaires du  Personnel et de l'Education. 

     La Chine maintient une politique de contrôle de la résidence  dans les grandes villes comme Beijing et Shanghai afin de limiter  le nombre de travailleurs migrants.  

     Le ministère des Affaires du Personnel avec d'autres ministères fourniront un fonds spécial pour attirer les diplômés.  

     Les diplômés de haut niveau bénéficieront d'une simple  procédure pour l'entrée-sortie du territoire et travailleront  librement. 

     Les étudiants chinois de retour seront encouragés à explorer  les opportunités dans l'ouest du pays et à faire revivre la base  industrielle traditionnelle dans le nord-est. 

     Les deux ministères espèrent aussi que les étudiants de retour  introduiront des technologies étrangères plus avancées et  établiront plus d'entreprises high-tech. 

     Les étudiants ne pouvant pas retourner immédiatement en Chine  seront encouragés à mener des coopérations de recherche avec leurs homologues à l'intérieur du pays.  

   Il n'y a pas de discrimination raciale en Chine

Tous les groupes ethniques en  Chine sont égaux et la discrimination raciale n'existe pas, a  déclaré Dainzhub Ongboin, directeur adjoint de la Commission  d'Etat pour les Affaires ethniques, lors d'un point de presse  régulier à Beijing. 

      "Les groupes ethniques de la Chine jouissent d'un statut  égal et vivent en harmonie. Il n'y a pas de discrimination ( dirigée contre une ethnie)", a répondu Dainzhub, d'origine  tibétaine, à la question d'un journaliste de Reuters qui lui  demandait si la discrimination raciale existait dans la société  chinoise. 

      La Chine compte 55 groupes ethniques minoritaires. La  population Han représente plus de 90% de la population totale du  pays. 

      "Les 56 groupes ethniques sont comme des frères et des  sœurs vivant dans une même famille", a dit Dainzhub. 

      Le gouvernement central a investi d'importantes sommes  d'argent pour lutter contre la pauvreté chez plusieurs groupes  ethniques. 

      Le 11e plan quinquennal (2006-2010) pour les minorités  ethniques du pays a été rendu public après avoir été  approuvé par le Conseil des Affaires d'Etat. 

      Il prévoit d'étendre la scolarité obligatoire de neuf  années à plus de 95% de la population des minorités ethniques  d'ici 2010. 

      La science médicale des minorités ethniques mongole,  ouïgoure et tibétaine est un patrimoine culturel précieux qui  devra être davantage utilisé dans les régions ethniques. 

      Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a déclaré dans le  rapport d'activités du gouvernement  lors de la session annuelle du parlement chinois que la médecine  traditionnelle chinoise et la médecine des minorités ethniques  devaient être une priorité pour le développement. 

      Les statistiques officielles montrent que sur 11,7  millions de personnes vivant dans la pauvreté absolue dans les  régions rurales, la moitié vivent dans les régions de minorités  ethniques. 

     Un mécanisme de surveillance des  relations entre les différentes ethnies en Chine va être établi  dans le pays pour faire face à des situations urgentes provoquées  par les problèmes ethniques, selon un plan rendu public à  Beijing. 

     "Ce mécanisme vise à réprimer le séparatisme ethnique dans le  but de sauvegarder l'union des ethnies, la stabilité sociale et la sécurité nationale", dit le 11e Plan quinquennal des affaires  ethniques du pays, approuvé par le Conseil des Affaires d'Etat  plus tôt cette année et rendu public lors d'une conférence de  presse à Beijing. 

     Un environnement social plus sain doit être établi pour assurer un développement harmonieux des groupes ethniques, a dit Dainzhub  Ongboin, vice-directeur de la Commission d'Etat des Affaires  ethniques lors de la conférence de presse, en ajoutant que le plan représente une mesure importante dans les efforts du gouvernement  central pour développer les minorités ethniques du pays. 

     Le gouvernement chinois attache une grande importance à la  lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme,  surtout dans la partie ouest du pays. 

     La police de la région autonome ouïgoure du Xinjiang dans  l'ouest de la Chine a éliminé en janvier un camp d'entraînement  terroriste en tuant 18 terroristes et en capturant 17 autres. 

     Ce camp était géré par le Mouvement islamique du Turkestan de  l'Est, un groupe reconnu comme une organisation terroriste par les Nations unies en 2002. Les responsables terroristes du camp ont  été entraînés par des représentants des Taliban et d'Al Qaïda. 

 La Chine a rassemblé plus d'un  million de livres ethniques anciens et publié plus de 5 000  d'entre eux au cours du 10e plan quinquennal (2001-2005). 

      Les livres publiés comprennent trois des récits épiques  ethniques les plus reconnus : la Biographie du roi Gesar, le  Tibétain ; Histoires de la vie de Janggar, le Mongole ; et  l'Epopée de Manas, le Kirghiz. 

      Un énorme catalogue des livres anciens conservés des 55  minorités ethniques a été dressé. 

      La Chine publie plus de 50 millions d'exemplaires de livres  en langues ethniques chaque année. Il existe aussi 99 journaux et  223 périodiques publiés en 10 langues ethniques. 

      Vingt et un groupes ethniques possèdent leur propre langue  écrite. 

      La population han représente plus de 90% de la population  chinoise totale.

      La Chine prévoit de réduire les  émissions de dioxide de soufre (So2) de ses centrales thermiques  au charbon de 62% d'ici 2010 afin de réduire la pollution de l'air. 

     Réaliser cet objectif est primordial pour dépolluer l'air et  atteindre l'objectif fixé par le gouvernement dans son 11e plan  quiquennal (2006-2010) pour réduire les émissions de So2 de la  nation de 10% d'ici 2010. 

     Le SO2 rejeté par les générateurs des centrales thermiques au  charbon devrait chuter de 13 millions de tonnes en 2005 à 5,02  millions de tonnes en 2010, d'après un plan publié par la CNRD et  l'Administration d'Etat pour la protection de l'environnement ( AEPE). 

     La Chine a vu ses émissions de SO2 grimper de 1,8% l'année  dernière pour atteindre un total de 25,94 millions de tonnes,  alors que la croissance avait été de 13,1% l'année d'avant. Le  secteur de l'énergie contribue pour plus de la moitié de la  pollution, selon les chiffres de la CNRD. 

     La CNRD a appelé à une répartition transparente et équitable  des licences d'émissions pour les entreprises de l'énergie et à  des primes d'impôts pour les compagnies équipées d'installations  de désulfurisation. 

     La CNRD et l'AEPE publieront une liste annuelle des centrales  équipées et les projets clés seraient examinés par le public. 

     Les sociétés cessant volontairement l'opération de ces  équipements de désulfurisation seront pénalisées, d'après le plan.

     Le Premier ministre chinois Wen  Jiabao a appelé à des "efforts constants" pour endiguer la  désertification et assurer un développement économique et social  durable.      

 M. Wen a déclaré lors d'une réunion nationale sur la  prévention et le traitement de la désertification, que la prévention et le traitement de la  désertification était une tâche ardue et longue.  

     Il a appelé les officiels et les populations des régions  désertiques à continuer leur lutte contre la désertification, tout en étant guidés par le concept scientifique de développement. 

     M.Wen a mis l'accent sur les défis graves que la Chine doit  affronter, ajoutant que les régions désertiques représentent un  cinquième du territoire du pays. 

     Il a souligné l'importance de la recherche et de la mise en  oeuvre des technologies permettant d'endiguer la désertification. 

     Le vice-Premier ministre chinois Hui Liangyu a appelé, à faire des efforts pour protéger la végétation  afin de ralentir l'expansion du désert. 

    La construction d'un dragon en béton  et en marbre de 21 km de long sur la crête d'une montagne et près  d'une forêt nationale, dans la province du Henan (centre de la  Chine) soulève une controverse dans la région.  

     L'entreprise Zulong a achevé la construction de la tête, haute  de 29,9 mètres, ainsi que 800 m de son corps, ce qui lui a coûté  plus de 30 millions de yuans (2,94 millions d’euros ). Le coût total devrait atteindre dix  fois ce montant.  

     Le président directeur général de la société, Li Shumin, a  déclaré que ce gigantesque projet sera achevé en 2009, au moment  de la célébration du 60e anniversaire de la fondation de la  République populaire de Chine.  

     Les critiques jugent que ce projet est un gaspillage  d'argent et qu'il sera néfaste pour l'environnement. Les partisans trouvent au contraire qu'il sera une source de revenus, permettant de faire payer les visiteurs, et qu'il créera de l'emploi pour la  population locale.      Une enquête réalisée sur Internet par un site Internet chinois  révèle que plus de 90 % des répondants sont opposés à ce projet.  Le dragon serait le plus grand du pays, voire du monde.  

     Un journal du Henan cite un officiel de la ville de Xinzheng,  qui estime que le dragon est un projet commercial et n'a rien à  voir avec le gouvernement.  

     Pour l'heure, le dragon serpente le long de la crête de la  montagne de Shizhu, qui a été désignée en 2005 domaine forestier  national. .  

La province du Shandong (est) a exporté 7,95 milliards de d’euros de produits agricoles en 2006, en hausse de 21,6% sur une base annuelle, demeurant le plus grand  exportateur du genre en Chine depuis 2000. 

     Malgré la prise de mesures de contrôle et de quarantaine plus  strictes par certains pays en 2006, les exportations des produits  agricoles du Shandong ont enregistré une croissance annuelle de 13, 5%. 

     Ces dernières années, cette province a amélioré le système de  contrôle et de quarantaine sur la qualité des produits agricoles  en réaction à la levée de barrières commerciales étrangères. 

     Selon les statistiques, fin 2006, les produits agricoles de  cette province ont été exportés dans 165 pays et régions, créant  13 millions d'opportunités d'emploi.