taichichuan-cotebasque

Publié le 7 Mars 2006

" La pratique du tai ji quan, du qi gong ou de la méditation
  ne change pas le monde,
  mais elle permet de mieux y vivre, et plus dignement "

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 5 Mars 2006

"L'Ambassade de la Lune" propose des terrains lunaires

 

Une société chinoise vient d'être interdite de vente de terrains sur la Lune par les autorités de contrôle du commerce, pour qui, si c'était "un beau rêve", cela ressemblait surtout à de la fraude, selon le China  Daily.
"L'Ambassade de la Lune", proposait des terrains au prix de 298 yuans (30,95euros) pour 0,4 hectare.

 

Pour les autorités de contrôle citées par le journal, "la vente de terrain sur la Lune par l'Ambassade de la Lune à ses clients est une sorte de fraude".
"Posséder un bout de terrain sur la Lune ne concorde avec aucun article d'un réglement en Chine, ce n'est qu'un beau rêve".
Trente quatre personnes s'étaient laissées tenter avant que les activités de la société ne soient suspendues le 28 octobre 2005, une décision confirmée en appel, a précisé le China  Daily .
Le propriétaire, Li Jie, estimait être dans son bon droit, affirmant  qu'"aucune loi ou réglement en Chine interdit la vente de terrain sur la Lune".   

 

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 4 Mars 2006

la voix des tantras

 Les moines de Gyutö sont des spécialistes du chant diphonique (Throat-Singing ou Overtone-Singing). C’est une technique de chant permettant de produire plusieurs sons à la fois. Celui-ci se caractérise par l’émission conjointe de deux sons, l’un dit son fondamental ou bourdon, qui est tenu à la même hauteur tout le temps d’une expiration, (« voix de buffle ») pendant que l’autre varie au gré du chanteur. Ainsi, une personne parvient à chanter à deux voix simultanément. Ce son harmonique a un timbre proche de celui de la flûte ou de celui de la guimbarde.  La technique du chant diphonique est répandue principalement autour du Mont d’Altaï en Haute Asie parmi notamment les Mongols et aussi chez les moines tibétains des monastères de Gyütö et Gyüme. Par ailleurs, de rares traces ont été découvertes en Inde, au Rajasthan, en Afrique du Sud.  Dans les monastères de Gyütö et Gyüme, le chant des tantras (écritures bouddhiques), et des mantras (formules sacrées), les mudras (gestes des mains), et des techniques permettant de se représenter mentalement des divinités ou des symboles se pratiquent régulièrement.  D’après la tradition, c’est le fondateur de l’une des quatre écoles du bouddhisme tibétain, Tsong Khapa (1357-1419) qui aurait introduit le chant diphonique et le style de méditation pratiqués dans les monastères Gyüto. Il est dit que le chant des moines Gyutö correspond à l’élément Feu. Ceux qui entendent pour la première fois un cérémonial tibétain ont l’impression d’être « ailleurs », dans le monde subtil de l’harmonie de l’esprit. Par la répétition de phonèmes, les moines créent un état d’esprit particulier où le son devient support de méditation.  Le monastère de Gyutö, créé au Tibet central en 1474, accueillait des élèves venus du Tibet, de Mongolie, de Kalmoukie, de Bouriatie et de l’ensemble des régions himalayennes. Aujourd’hui reconstruit dans l’extrême Nord-Est de l’Inde, le monastère accueille plus de 400 moines et des « Gueshé » (docteurs en philosophie) pour parfaire leur formation tantrique.

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 2 Mars 2006

Le yin et le yang sont les deux faces d’un même ensemble (le taiji) ; ils s’opposent, se complètent, peuvent s’engendrer et se détruire.

 

Le cercle suggère l’unité parfaite, sans commencement ni fin, close sur elle même. Dans le tournoiement incessant du yin et du yang on perçoit le mouvement de l’unité.

 

Dans la pratique du tai ji quan, le pratiquant harmonise le petit univers qu’est son corps tout en s’accordant à l’harmonie générale de l’univers.

 

Le symbole du taiji peut s’appliquer à tout l’univers et à tous les êtres ; il est le principe naturel du mouvement perpétuel : naissance, croissance, décroissance, anéantissement, de l’alternance du yin et du yang.

 

La pratique du tai ji quan est un retour au naturel, à la spontanéité. Tous les éléments du tai ji quan sont classés en yin-yang ou en termes complémentaires, que ce soit dans les mouvements, les principes de base ou du corps.

 

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 1 Mars 2006

La religion taoïste est la plus ancienne religion structurée de Chine. Elle a été fondée sous les Han, au 2ème siècle après JC, et revêtait alors une forme populaire qui versait dans les guérisons de foules par la repentance des pêchés, la consommation des eaux sacrées et l'usage des talismans.  Les méthodes ont changé, les écoles se sont multipliées, mais ce courant existe toujours. Il s’appelle l’école des Maîtres Célestes (tianshi) et est representé en Chine et à Taïwan par le courant Unité Correcte (zhengyi).

  Avant cela, pendant des siècles et des siècles, ce qui devait former le taoïsme se composait d'une multitude de croyances et de pratiques souvent proches de l’ancien chamanisme. Ceux qui furent appelés plus tard les adeptes du Tao (daoshi) étaient principalement des "experts en méthodes" (fangshi). Ils pratiquaient les techniques de longue vie et de santé et scrutaient les astres. Une partie d'entre eux fréquentaient les Cours des seigneurs, d'autres vivaient en ermites dans les montagnes (le caractère xian souvent traduit par immortel signifierait en réalité homme de la montagne).

  C'est dans ce contexte que Laozi, le premier sage à écrire sur ce sujet plusieurs siècles avant notre ère, aurait composé le Daodejing après une carrière d'archiviste. Dégoûté par la corruption régnant à son époque, il aurait quitté le pays en voyageant « vers l'Ouest » et, à la frontière du monde civilisé, rencontra le "gardien de la passe" qui lui aurait demandé de coucher par écrit sa philosophie. Dans la tradition taoïste, Yinxi (le gardien de la passe) est le pseudonyme d'un ermite (xian) et le premier disciple de  Laozi. Zhuangzi a aussi beaucoup parlé de ces êtres aux pouvoirs fantastiques dont la croyance a façonné le taoïsme ultérieur.

  Les préceptes fondamentaux de ces premiers philosophes taoïstes est l'observation du fonctionnement subtil du Dao et son imitation. Le sage s’efforce d’agir comme lui sans discrimination et avec spontanéité. Ce mode d'action est résumé par le terme wuwei, littéralement "absence" (wu) d’"action" (wei). Ce terme est généralement traduit par non-action par les savants mais devrait être plutôt traduit par "action issue du néant". Son acception de "spontanéité" s'est renforcée au fil des siècles pour donner le terme ziran (naturel) et qingjing (pur et tranquille), ces deux modes d’agir constituant une manifestation du wuwei. Le wuwei est la caractéristique essentielle du Dao, son principe, sa vertu (de). Comme le Dao est trop vaste pour être saisi par des mots et les concepts humains, le sage taoïste se concentre sur l'imitation de ses manifestations visibles d'impartialité, de générosité et d'effacement.

 Mais, tout en conservant ce fond philosophique (daojia), le taoïsme s’est diversifié en multiples courants d’essence religieuse. La doctrine éloignée de tout dogme affirmée par Laozi et Zhuangzi s’est enrichie de croyances et de pratiques chamaniques et la religion taoïste (daojiao) est aujourd'hui un ensemble extrêmement varié d'exercices gymniques, de techniques de respiration, de divination, de rituels, d'exorcisme, d'usage de talismans contre les démons et de rapports complexes avec un panthéon de dieux dont Laozi est devenu l’un des plus vénérables représentants. Aucun aspect de la culture chinoise n’est resté en-dehors de sa sphère : poésie, peinture, médecine traditionnelle, pratiques de santé, arts martiaux, culture des jardins, cuisine : tout ce qui ne dépendait pas directement du pouvoir centralisateur confucéen s’est rangé sous l’influence taoïste. Bien entendu, tous les courants taoïstes ne pratiquent pas tout cela mais ces composantes se retrouvent néanmoins dans nombre d'écoles.

  Aujourd'hui, l'histoire de la Chine et du taoïsme n'ont conservé que les deux courants principaux qui, au fil des siècles, ont absorbé les autres : le courant de la Complète Réalité (quanzhen) et celui de l'Unité Correcte (zhengyi). Le premier, inspiré par les ordres monastiques bouddhistes, prône la culture de la tranquillité, les exercices de longévité, le célibat, le végétarisme et l’observance des règles monastiques. Le second, de tradition plus laïque, s’accommode du mariage, de la consommation de viande, pratique les rituels (ce qui ne veut pas dire que Quanzhen n'en pratique pas) et façonne des amulettes protectrices (contre les maladies, les démons), des calligraphies qui guérissent (talismans ou "fu") et entretient des rapports plus étroits avec certains dieux dont chaque daoshi reçoit individuellement la protection qui est inscrite dans un registre (lu).

  La réalité de la religion populaire est encore plus complexe en dehors de la Chine où un taoïsme moins religieux et moins monastique subsiste. Il est organisé en "clans" et ses pratiques combinent certains éléments du courant Zhengyi avec les pratiques ascétiques et les exercices de longévité.

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 23 Février 2006

Il n'y a personne qui soit née sous une mauvaise étoile,

il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.

[ Dalaï Lama ]

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 20 Février 2006

STAGE d’été au pays des Cathares 

 

 

Les Cathares

Hérétiques traqués et massacrés par la Sainte Inquisition, les derniers des cathares meurent sur le bûcher, au pied du château de Montségur, en 1244. 215 personnes meurent alors, brûlées vives en emportant, peut-être, le secret de la cache d’un trésor très important  

 

L’idéologie cathare

Le système idéologique cathare prône le dualisme : il existe un Dieu du bien et un Dieu du mal.
Notre monde, créé par Satan, est issu du mal. Donc, le royaume de Dieu, le Dieu de bonté, ne peut se trouver sur Terre. Cette reconnaissance de deux Dieux ne signifie pas que les cathares adorent Satan mais au contraire qu’ils le dénoncent tout en soulignant sa puissance.

 

Pour les cathares, c’est Satan qui oblige des anges à s’incarner en hommes pour peupler la Terre.
Au terme de plusieurs incarnations, un homme peut espérer devenir un « parfait ». Son âme échappe alors au diable et rejoint le royaume divin.
Cette croyance en un cycle de réincarnations est de toute évidence un legs des religions orientales comme l’hindouisme.

 

C’est une situation inacceptable pour l’Eglise romaine qui les accuse injustement de pratiquer des rituels sataniques et de se livrer à l’inceste.
Le pape Innocent III, en 1208, proclame la croisade contre l’hérésie et place à sa tête un soldat redoutable, Simon de Montfort.
Ce dernier massacre plusieurs milliers de personnes dans l’église de Béziers, en 1209, et conquiert petit à petit tout le Sud-Ouest français, exterminant les hérétiques.

 

La forteresse de Montségur

Depuis 1213, les cathares ont perdu toute initiative. Ils vivent en clandestin dans les villes ou réfugiés dans des places fortes.
A 1060 mètres d’altitude, perchée sur un piton calcaire (le pog), Montségur est une forteresse imprenable : de 1243 à 1244, 150 hommes seulement tiennent en échec plusieurs milliers d’assaillants

 

Le château a été construit entre 1205 et 1211 à la demande du clergé cathare qui en a fait un centre spirituel et une place forte.
Tout y est conçu pour la défense mais respecte également le symbolisme cathare. Un large portail invite les âmes à entrer, l’orientation du bâtiment suit les points cardinaux et son plan adopte la forme d’un pentagone, figure au symbole puissant dans la pensée cathare.

 

Certaines théories soutiennent que Montségur, comme les châteaux de Quéribus et Cabaret, serait également un observatoire et un temple solaire.

 

A partir de 1240, Montségur abrite une communauté qui s’élève jusqu’à 500 personnes. Ces Cathares pensent être protégés par la garnison de chevaliers qui est encadrée par l’évêque cathare de Toulouse, Bertrand Marti.

 

Pour l’Eglise catholique autant que pour le roi de France Louis IX (Saint Louis), Montségur constitue un outrage intolérable à leur autorité.

 

En mai 1243, une armée de 10 000 hommes fait le siège du château. Pendant 10 mois, les défenseurs repoussent tous les assauts.

 

Le trésor des cathares

Montségur n’était pas seulement une forteresse mais également un immense coffre-fort. On pense que ce château abritait la fortune des cathares, mis de côté depuis des décennies. Quelque part dans le château se trouvait un trésor estimé à

100 000 livres, probablement en or et en argent.

 

Ce trésor est-il demeuré sous les ruines du château aujourd’hui réduit à ses murs extérieurs ? Ou a-t-il été transporté dans un autre lieu ?

 

Dans la nuit qui précède la date fatale du 16 mars, deux ou quatre parfaits se seraient évadés de la forteresse assiégée.
Selon un témoin de l’époque, ils se seraient laissés glisser à l’aide de cordes le long des parois vertigineuses.
Ils auraient atteint le Sabarthès, près de Tarascon-sur-Ariège où se trouve un réseau de plus de 50 grottes.
On perd ensuite leurs traces.

 

Bien évidemment, des chercheurs de trésor ont fouillé les lieux mais en vain.

 

Alors….., ne laissez pas passer la date du  28 Février 2006  sans vous inscrire au stage d’été à Montferrier face au Château de Montségur, qui sait……., pendant les pauses et avec un peu de chance, peut être trouverez vous ce fameux trésor………… dans tous les cas, ce que vous trouverez et ça…. c’est une certitude,

c’est un  enrichissement personnel.

 

  

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 19 Février 2006

Bonnes résolutions 

  - Traditionnellement, le mois de Janvier et les premiers jours de Février sont le temps des bonnes résolutions pour la nouvelle année. Arrêter de fumer, perdre du poids, se (re)mettre au sport, ne plus s’énerver …... et la liste pourrait être longue tant les petits défauts et soucis que nous souhaiterions supprimer d'une année à l'autre sont nombreux. Toujours plus facile à dire qu’à faire se disent les candidats à l'autoflagellation, passés quelques temps après les propos souvent lâchés à la cantonade, comme un défi personnel dont le cautionnement serait nécessaire pour sa réalisation. Rassurez-vous, vous n'êtes pas les premiers et ni les derniers à qui cela arrive. Allez, lâchez l'affaire et laissez-vous vivre; vous êtes très bien comme ça et la vie est belle, les beaux jours arrivent,  on verra l’année prochaine.

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 18 Février 2006

Le zoo de Shanghai

vend de l'alcool d'os de tigre contre les rhumatismes 

 

 Les os des tigres qui meurent au zoo de Shanghai, la capitale économique chinoise, sont recyclés pour fabriquer un alcool supposé bon pour les rhumatismes.

 Selon une enquête du quotidien "Les Nouvelles de Pékin", le zoo, qui possède une dizaine de ces félins, s'est associé avec une entreprise du secteur pour produire un alcool d'os de tigres proposé entre 150 et 200 yuans la bouteille (entre 16 et 21 euros).

 Selon le directeur de l'entreprise interrogé par le journal, les os proviennent de tigres qui sont morts de vieillesse ou bien accidentellement.

 Cependant un responsable de l'administration chargée de la protection des espèces sauvages a émis un doute sur la légalité de l'opération, promettant une enquête en bonne et due forme.

 Les os de tigres étaient utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise mais ont disparu progressivement des pharmacies en raison de la protection de l'espèce.

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Rédigé par Taichichouaneur

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Publié le 17 Février 2006

La véritable culture, celle qui est utile, est toujours une synthèse entre le savoir accumulé et l'inlassable observation de la vie.

Francesco Alberoni (Extrait de vie publique et vie privée)

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