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Publié le 20 Juin 2010

Rédigé par Ecole de Tai Ji Quan Côte basque

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Publié le 18 Juin 2010

La fin de l’illusion chinoise

08 juin 2010  | Hindustan Times New Delhi

Il y a cinq ans, la Chine était le grand espoir de l'Union européenne, persuadée que l'Empire du milieu suivait le même chemin qu'elle vers un pacifisme postmoderne. Aujourd'hui, les Européens admettent qu'ils se sont trompés.

 

Pramit Pal Chaudhuri

 

Il y a trois ou quatre ans, les cercles de la politique étrangère européenne passaient leur temps à se plaindre des Etats-Unis de Bush et des caïds du Kremlin. La Chine, elle, était saluée comme la puissance comprenant le mieux la valeur de la civilisation européenne. Bruxelles se mit à voir dans la conception du monde selon Pékin des valeurs invisibles à l'œil des pays plus proches de la Chine. La Chine, disait-on, cherchait à construire un monde multipolaire fondé sur le droit international. Toute sa politique était basée sur le "soft power".

Après une visite en Chine en 2005, le président de l'UE, José Manuel Barroso, parla d'une "triangulation" UE-Chine-Etats-Unis qui allait façonner "l'ordre mondial du XXIe siècle". Il imaginait une "coopération eurasiatique sous une direction sino-européenne et une politique asiatique des Etats-Unis centrée sur la Chine". Certains voyaient l'Europe comme un vieil homme d'Etat enseignant les voies du monde au novice chinois. "L'Europe doit assumer sa responsabilité historique", déclarait un think tank espagnol. Aujourd'hui, les Européens se demandent ce qu'ils avaient bien pu fumer. Pendant le Forum de Bruxelles 2010, la désillusion était des plus palpable.

Il y a deux ans encore, les responsables européens étaient plus positifs sur la Chine que sur les Etats-Unis. Pékin a soigneusement nourri cette vision teintée de rose. La Chine ne se faisait aucune illusion sur ce que l'Europe signifiait pour elle. Les Européens étaient riches mais faibles. Ils devaient être courtisés pour des motifs économiques, et ignorés pour des raisons stratégiques. Pékin traitait cette relation comme un jeu d'échecs avec "27 adversaires se pressant de l'autre côté de l'échiquier et se chamaillant quant au pion à déplacer".

 

L'Europe a plus besoin de la Chine que la Chine n'a besoin d'elle

 

L'UE est devenue le premier partenaire commercial de la Chine, mais Pékin a dressé une telle quantité de barrières que le déficit commercial a grossi jusqu'à frôler les 17 milliards d'euros – en faveur de la Chine. L'Europe s'est plainte et a été ignorée. L'Europe est économiquement forte, a déclaré l'universitaire chinois Pan Wei, "mais nous n'avons plus peur d'elle parce que nous savons qu'elle a besoin de la Chine plus que la Chine n'a besoin d'elle".  Selon l'analyste européen Charles Grant, l'Europe a "plus souffert de la manipulation du yuan que les Etats-Unis". Mais l'Europe a dû attendre que les Etats-Unis réagissent par rapport à cela.

Le scepticisme avait commencé à s'insinuer dans les milieux officiels et le monde de l'entreprise lorsque la répression brutale exercée contre les émeutes au Tibet en 2008 a fait éclater la bulle sinophile. Un sondage effectué dans les cinq plus grands pays européens montre que la Chine a détrôné les Etats-Unis en tant que "principale menace pour la stabilité mondiale" (le pourcentage est passé de 12% à 2006 à 35% après les émeutes).

Un rapport du Conseil européen des affaires étrangères publié l'année dernière, ne mâche pas ses mots : "La stratégie Chine de l'Union européenne est basée sur la croyance anachronique que la Chine, sous l'influence de l'engagement européen, libéralisera son économie, améliorera l'Etat de droit et démocratisera sa politique", mais la politique intérieure et étrangère de la Chine a accordé "peu d'importance aux valeurs européennes que Pékin enfreint et même attaque de façon régulière". La façon dont la Chine traite l'UE est proche du "mépris politique". Cette attitude a été encouragée par l'accueil fragmenté que l'UE a réservé à la Chine. L'Allemagne a été la plus intransigeante. A l'autre opposé se trouvait la Roumanie, que les responsables chinois ont décrit comme leur "partenaire toutes saisons". Cette mosaïque a permis à Pékin de dresser plusieurs membres de l'Union les uns contre les autres, ce qui a été fait avec talent.

 

Le problème est que l'Europe n'arrive pas à parler d'une seule

Le coup de grâce a été le Sommet de Copenhague sur le changement climatique. La Chine a impitoyablement réduit en cendres de carbone les rêves verts de l'Europe. "La belle histoire d'amour entre l'Europe et la Chine est finie", a déclaré John Hemmings, du Royal United Service Institute. Selon Grant, l'UE "doit renoncer à la chimère d'un 'partenariat stratégique' qui n'a pas de sens dès lors que les valeurs des deux camps sont si différentes".

Il y a cependant une chose sur laquelle Bruxelles et les autres capitales européennes ne parviennent pas à se mettre d'accord, et c'est sur la redéfinition de la politique vis-à-vis de la Chine. Certains préconisent un réengagement auprès de pays comme la Corée du Sud et le Japon, d'autres louchent sur l'Inde et le Brésil, d'autres encore veulent raccrocher leurs wagons aux Etats-Unis en disant qu'un Occident uni peut faire reculer la Chine. Enfin, certains pensent que l'Europe devrait juste attendre et laisser venir, car à leur sens, l'assurance de la Chine n'est qu'une phase qui finira par lui passer. Mais pour l'instant, toutes ces théories n'ont rien à voir avec la réalité.

La Chine exerce sur le commerce et les investissements européens une emprise qu'aucune combinaison de pays émergents ne pourra remplacer. Obama, qui est le premier président américain depuis plusieurs décennies à ne pas être instinctivement atlantiste, n'a jusqu'à présent montré que de l'impatience vis-à-vis de l'Europe. Bruxelles est encore sous le choc de sa décision de ne pas se rendre au dernier sommet américano-européen au motif que le précédent avait été improductif.

Comme à l'accoutumée avec l'Europe et sa politique étrangère, la principale raison pour laquelle sa politique vis-à-vis de la Chine a échoué est que l'UE n'a pas réussi à parler d'une seule voix et par une seule bouche. Et aucun arrangement ou permutation avec une autre partie du monde ne compensera ce défaut.

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Publié le 16 Juin 2010

Une centaine de mineurs de la province du Gansu ont contracté la pneumoconiose ou « maladie des poumons noirs », une  maladie répandue parmi les mineurs qui travaillent sans les protections appropriées contre les inhalations de poussières. Les victimes deviennent rapidement inaptes au travail et beaucoup d'entre elles sont incurables.

Les familles des victimes de la mine d'or 460 de la montagne de la Crinière de Cheval dans la ville de Jiuquan ont parlé aux journalistes de la Radio Sound of Hope de leur situation. La création de la mine d'or était une chance de trouver du travail pour de nombreux villageois pauvres des localités environnantes. Cependant, une fois sur place, ils ont constaté que les conditions de travail étaient mauvaises et les responsables corrompus. Il n'y avait pas de prévention efficace contre la poussière, ni d'équipements de protection, ni d'aération pour les mineurs. Au cours des six dernières années, un à un, les mineurs ont développé une pneumoconiose.

Yu Tianyue du village de Shuigou confie que son père, Yu Qinghai qui a travaillé plusieurs années dans la mine vient de développer la maladie l'année dernière. « Aucun médicament n'est efficace et la maladie s'aggrave tous les jours. Nous dépensons énormément d'argent pour ses soins. »

Il dit que son père a le souffle coupé après seulement quelques pas et qu'il tousse terriblement. L'aide de l'assurance est si faible que cela ne couvre pas leurs frais, car  tous les trois à cinq jours, le patient doit aller à l'hôpital pour respirer de l'oxygène. Yu d'ajouter : « Il n'y a pas de matériel de prévention contre la poussière parce que le propriétaire veut faire des économies. » Pour Yu, il arrive fréquemment que les victimes n'arrivent plus à travailler en raison de leur état. Ils luttent pour soutenir leur famille et scolariser leurs enfants. Il est maintenant courant de voir des jeunes partir travailler dans d'autres villes pour aider leur famille.

 Il poursuit : « Comme il n'y a pas de contrat établi, il n'y a aucun moyen de porter plainte. La majorité des hommes de nos villages qui ont entre 30 et 40 ans sont tous malades. Il n'y a pas d'argent pour l'éducation de leurs enfants. »
M. Li du village de Miaotai travaille dans la mine. Son père Li Fayu et six de ses oncles, raconte t-il, ont contracté la maladie et l'un d'eux en est décédé l'an dernier. La mine d'or se trouve dans un endroit  éloigné de la région, et l'approvisionnement en eau est rare. La direction offre des repas généralement très pauvres et une eau de très mauvaise qualité.

« Nous sommes épuisés de travailler dans ce lieu », déclare M. Li. « Nous ne gagnons même pas quelques milliers de yuans (centaine d'euros) par mois. En plus, le propriétaire déduit régulièrement des frais de nos salaires. Nous sommes des travailleurs migrants, nous ne connaissons rien aux contrats de travail et nous ne savons pas comment défendre nos droits. » M. Li a également confié que sa famille l'a soutenu pendant son traitement. Mais maintenant elle est endettée. Beaucoup de familles se retrouvent sans le sou et avec d'énormes dettes.

L'agriculture dans la région n'est pas industrialisée et se fait encore à l'aide de boeufs. Les hommes qui travaillent dans les mines sont trop affaiblis pour faire le travail de labour et ils sont obligés de demander à des parents ou à des amis de les aider. Selon Li, tous les mineurs sont confrontés à ce même problème : « Pour commencer, nous dépensons tout l'argent que nous avons gagné pour nous soigner, ensuite nous sommes obligés d'emprunter de l'argent auprès des amis et des parents, et finalement  il ne nous reste plus qu'à attendre la mort quand nous avons fini de tout dépenser. »  

Plus de 500 sociétés minières opèrent dans la région de Jiuquan de la province du Gansu et les villageois  déclarent que l'exploitation minière illégale est monnaie courante.

Pan Zhanlin, le propriétaire de la mine d'or 460  est également un représentant du district de Suzhou au Congrès national du peuple. A l'origine la société n'avait droit qu'à une  superficie de 124 acres (soit  50,18 hectares) pour sa mine. La dite mine couvre actuellement plus de 112.355 acres (soit 45.476,59 hectares). Pour le moment trois personnes sont mortes de la pneumoconiose dans le village de Miaotai, et un autre dans le village de Shuigou.

 

Wang Zhen et Lu Fang, Sound of Hope - 08/06/2010

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Publié le 14 Juin 2010

Le Département de la propagande a célébré à sa manière le 3 mai, la Journée internationale de la liberté de la presse, en imposant aux médias chinois des restrictions sur la couverture de la série d’attaques d’écoles, de l’Expo Shanghai, des risques de bulle immobilière, de la visite de Kim Jong-il en Chine et de la situation politique à Taiwan. Reporters sans frontières a obtenu des retranscriptions des directives adressées récemment aux responsables de médias chinois.

«Il est strictement interdit de rapporter les affaires d’attaques dans les écoles ou de publier des commentaires. Les articles concernant les affaires du Jiangsu et de Leizhou déjà publiés doivent être supprimés d’Internet. Enfin, les reporters du Nanfang Dushi Bao et du Nanfang Zhoumo qui sont allés à Taizhou pour couvrir une attaque doivent quitter les lieux immédiatement», a ordonné le Département de la propagande aux responsables des médias suite à une série d’attaques dans des écoles chinoises. Les autorités locales ont été critiquées pour avoir empêché la presse de rendre compte des événements, notamment de la colère des familles.

«A propos des activités des autorités centrales lors de l’Expo Shanghai, tous les médias doivent utiliser les rapports de l’agence centrale Xinhua ou des autres organes de presse centraux. Les autres médias ne doivent pas publier leurs propres reportages et ne doivent pas poser de questions aux dirigeants nationaux durant leurs déplacements à Shanghai», a prévenu le département de la Propagande, à la veille de l’inauguration de l’Expo universelle 2010. L’organe de censure précise: «A propos de la cérémonie d’ouverture, vous devez respecter les règles déjà établies. Il est interdit d’émettre des doutes et si un quelconque incident intervient soudainement, il est interdit de l’annoncer sans autorisation ou de publier de commentaire.»

«Il est interdit de relayer les critiques des médias occidentaux, notamment sur l’inflation qui affecte le marché immobilier. Pour traiter de ce sujet, vous ne pouvez utiliser que les rapports contenant les explications des officiels», a indiqué le Département de la propagande à propos des risques de bulle immobilière annoncés dans des médias étrangers.

Alors que le dictateur nord-coréen Kim Jong-il vient d’entamer une visite en Chine, la presse en chinois n’a publié aucun article détaillé sur sa présence dans le pays. En revanche, des médias chinois en anglais ont diffusé cette information.

Par ailleurs, le Département de la propagande a récemment demandé aux médias de ne pas couvrir les récentes déclarations de responsables de l’opposition taïwanaise à propos des relations entre la Chine et Taïwan.

Ces nouvelles directives font suite à une série de restrictions sur la couverture du tremblement de terre du Qinghai: http://fr.rsf.org/chine-censure-exp...

Le Département de la propagande, bastion conservateur fidèle au président Hu Jintao, prédateur de la liberté de la presse, a également lancé une nouvelle attaque contre les «forces hostiles» qui utilisent Internet pour déstabiliser la Chine. Wang Chen, numéro 2 du Département, a appelé les députés chinois à adopter une Loi d’administration d’Internet pour bloquer les informations dangereuses et empêcher l’«infiltration d’Internet par des forces hostiles».

Reporters sans frontières déplore la série de sanctions prises contre des journalistes ou des titres de la presse économique chinoise pour leurs articles sur des entreprises. En l’espace de quelques jours, un magazine a été suspendu pendant un mois et le responsable de la rédaction d’un journal économique a été écarté de son poste.

Début mai, le magazine Business Watch a été suspendu pendant un mois suite à une enquête datée de mars sur l’entreprise d’électricité d’Etat Grid Corp. Les autorités n’auraient pas apprécié que le journaliste utilise des documents internes. Il y a quelques années, Business Watch, basé à Xiamen, avait été suspendu pendant deux mois après un article sur le maire de Tianjin.

Bao Yueyang, rédacteur en chef du journal China Economic Times, vient d’être écarté de son poste pour être transféré à une autre fonction au sein de la Development Publishing Company. Cette sanction ferait suite à une enquête sur le scandale de vaccins contaminés dans la province du Shanxi. Cette affaire fait grand bruit depuis mars dans la presse chinoise. Le gouvernement avait restreint la publication d’informations sur ce scandale sur les sites chinois, et les médias traditionnels avaient été priés de se limiter aux dépêches de l’agence officielle Xinhua.

Déjà, en mars 2010, Zhang Hong, rédacteur en chef adjoint du journal Economic Observer, avait été démis de ses fonctions pour avoir participé à la rédaction d’un éditorial sur la nécessité de réformer la loi sur le passeport intérieur (hukou).

Par ailleurs, une dizaine de journalistes étrangers et de Hong Kong ont été détenus par la police chinoise au cours des dernières semaines. Lors de la visite de Kim Jong-il en Chine, au moins trois journalistes japonais et plusieurs reporters sud-coréens ont été interpellés à Dalian et à Tianjin. Plus récemment, quatre journalistes de Hong Kong ont été empêchés de travailler et conduits au commissariat par des officiels chinois dans la province du Sichuan. Ils enquêtaient sur une affaire de corruption liée au tremblement de terre de 2008.

 

Source: Reporters sans frontières  05/06/2010

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Publié le 12 Juin 2010

 

One Man Band, Blues-Country

"SEBASTOPOLBLUES"

 

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Publié le 10 Juin 2010

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Publié le 8 Juin 2010

Un squelette vieux de 12000 ans d'un chaman a été découvert enterré avec un léopard, 50 tortues et un pied humain.

Le squelette 
Natoufien a été exhumé dans le nord d'Israël par des archéologues de l'Université hébraïque de Jérusalem.



La tombe est accompagnée par des offrandes funéraires exceptionnelles dont 50 carapaces complètes de tortue, le bassin d'un léopard et un pied humain.
La tombe serait l'un des plus anciennes découvertes dans toute la région et la première concernant un chaman.

Le Dr. 
Leore Grosman de l'Institut d'archéologie de l'Université hébraïque, directeur des fouilles sur le site Natoufien à Hilazon Tachtit en Galilée occidentale, souligne que l'élaboration rituelle de cette l'inhumation et la méthode utilisée pour la construction de ce tombeau donnent à penser que cette femme avait un très haut statut au sein de la communauté.

Qu'a-t-on retrouvé dans la tombe du chaman?



La tombe contenait des parties de corps de plusieurs animaux, fait qui se produit rarement dans les assemblages Natoufiens.
Il y avait notamment cinquante tortues, la bassin d'un léopard, l'extrémité de l'aile d'un aigle d'or, la queue d'une vache, deux crânes de martres et la patte avant d'un sanglier directement alignée avec l'humérus gauche de la femme.

Un pied humain appartenant à un individu adulte sensiblement plus grand que la femme était également dans la tombe.

Les enterrements de chamans sont souvent le reflet de leur rôle dans la vie. Il semble que cette femme était perçue comme étant en étroite relation avec l'esprit de ces animaux.

La méthode d'enfouissement:

Le corps a été enterré dans une position inhabituelle: il a été déposé sur le côté avec la colonne vertébrale, le bassin et le fémur droit au repos contre le mur sud. Les jambes étaient écartées et repliées vers l'intérieur aux genoux.

Selon le docteur 
Grosman, dix grosses pierres ont été placées directement sur la tête, le bassin et les bras de l'individu au moment de l'enterrement.
Après la décomposition du corps, le poids des pierres a causé la désarticulation de certaines parties du squelette, dont la séparation du bassin de la colonne vertébrale.
M. 
Grosman suggère cette "mise en scène" aurait pu avoir pour "fonction" de protéger le corps des animaux sauvages ou bien de garder le chaman et son esprit à l'intérieur de la tombe.

L'analyze des os montrent que cette femme chaman était âgée de 45 ans; elle était petite et souffrait d'une apparence assymétrique en raison d'un handicap à la colonne vertébrale; cela a pu affecter sa démarche, la faisant boiter ou trainer son pied.

Le plus remarquable est que la femme a été enterré avec 50 carapaces de tortue entières.
L'intérieur des tortues a été probablement mangé dans le cadre d'une fête funéraire.
Il semble que la plupart des restes de tortue ont été jetés dans la tombe avec les carapaces après consommation: en effet l'examen des os montre que l'ensemble des tortues, entières, ont été transportées à la grotte pour l'enterrement.

La collecte de 50 tortues vivantes au moment de l'enterrement a du exigé un investissement important, car ces animaux sont solitaires; à moins qu'ils n'aient été et mis en enclos sur une période qui a précédé l'événement.

Les tombes de chaman tombes en archéologie

"De toute évidence beaucoup de temps et d'énergie ont été investis dans la préparation, l'arrangement, et la fermeture de la tombe."

Les chamans sont enregistrés depuis toujours, quelques soient les cultures, dans les groupes de chasseurs-cueilleurs et les petites sociétés agricoles. Néanmoins, ils ont rarement été documentés dans le données archéologiques et aucun n'a été signalé dans le paléolithique de l'Asie du Sud-Ouest.

Les 
Natoufiens existaient dans la région Méditerranéenne du Levant, il y a 15000 à 11500 ans. Le Dr. Grosman suggère que cette tombe pourrait indiquer un changement idéologique en raison de la transition à l'agriculture dans la région à ce moment-là.

Le site de la tombe 
Natoufienne:

Hilazon Tachtit est une petite grotte à côté de Carmiel qui fonctionnait d'abord et avant tout comme un cimetière 
Natoufien pour au moins 28 personnes de tous âges.

Les tombes collectives trouvé sur le site ont probablement servi de première sépulture avant d'être réouvertes pour enlever les crânes et os longs pour des inhumations secondaires: une pratique commune aux
Natoufiens et les cultures néolithiques suivantes.
 
Publié le 20 novembre 2008 par Jann
Source:

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Publié le 6 Juin 2010

Après la diffusion d'une photo de l'enseigne sur internet, la boutique a été vandalisée avec une bombe aérosol. (www.theepochtimes.com)
Après la diffusion d'une photo de l'enseigne sur internet, la boutique a été vandalisée avec une bombe aérosol.

 

La galerie Zhoupu se trouve en face de la mairie du canton Zhoupu dans le district de Nanhui, à Shanghai. La propriétaire de la galerie, Mme Cao Tianfeng, déclare avoir été expulsée de force de sa maison qui a été démolie le 2 juillet 2009. Ce message est sa façon de protester en silence.

Mme Cao explique que des responsables locaux, dont Zhu Xuejun, directeur du Bureau foncier du district, sont d'abord venus en bande saccager son domicile. Ils ont dérobé sa collection d'antiquités et de tableaux d'une valeur d'environ 1,3 million d'euros avant de raser sa maison. Pendant ce temps, dit-elle, la police était sur les lieux pour protéger la bande. Maintenant, son terrain sert à la construction de résidences pour les fonctionnaires gouvernementaux de haut rang.

La Grande Époque a publié l'histoire de Mme Cao en juillet 2009. Celle-ci a quitté le Parti communiste chinois sous son vrai nom, et a demandé un soutien moral et une aide légale. Elle n'a engagé aucune poursuite judiciaire après son expulsion dans la mesure où elle n'a plus aucune confiance en son gouvernement. Son choix est donc d'en parler aux médias afin que ces derniers révèlent l'affaire.

En plus du message sur sa porte, Mme Cao a également affiché dans sa vitrine, des photos et des banderoles décrivant son expulsion forcée.

Le premier post internet traitant du message de Mme Cao et de l'histoire de son expulsion est apparu sur Internet le 10 avril, et a été réédité depuis sur de nombreux blogs et sites chinois.

Un internaute a signalé à Aboluowang, un site populaire chinois basé à l'étranger, qu'alors qu'il était venu voir le message de la galerie, il a aperçu deux hommes masqués saccager au pistolet à peinture la devanture de la boutique. Il a filmé les vandales et a mis la vidéo en ligne.

La Grande Époque a tenté en vain de joindre Mme Cao avant le bouclage de cet article. Mme Cao avait auparavant prévenu le journal que son téléphone était sur écoute.

En Chine, forcer les citoyens à abandonner leur maison et leurs terres au profit du développement urbain ou d'installations de luxe est monnaie courante, et engendre colères et manifestations. Les relocalisations forcées sont devenues «un cauchemar» notamment en raison des compensations insuffisantes généralement offertes aux propriétaires.

À Shanghai, entre 70 et 80% des plaintes déposées en 2009 auprès des hauts fonctionnaires pour des injustices concernaient les expulsions forcées préparant l'Exposition universelle.

Asia News révèle que pour préparer l'Expo de Shanghai, les autorités ont confisqué des bâtiments et des terrains, chassé des «indésirables» qui ont perdu leur emploi, et elles ont aussi imposé aux médias de nouvelles règles de censure plus strictes.

Chinese Human Rights Defenders,  association basée à Hong Kong, a déclaré qu'au cours des semaines précédant l'Exposition, les autorités n'ont eu de cesse d'arrêter et de harceler les militants et ont envoyé six personnes en camps de travaux forcés; certaines de ces personnes étaient devenues des militants après la destruction de leur domicile à Shanghai.

 

Fang Xiao, La Grande Epoque 21-05-2010

 

Écrit par Fang Xiao, La Grande Époque   
21-05-2010

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Publié le 4 Juin 2010

 -Des scientifiques en Chine ont cloné une douzaine de chèvres avec un gène permettant de produire plus de cachemire, le poil le plus fin de toutes les espèces de laine utilisé notamment pour des vêtements haut de gamme, a rapporté mercredi Chine Nouvelle.

Des scientifiques en Chine ont cloné une douzaine de chèvres avec un gène permettant de produire plus de cachemire, le poil le plus fin de toutes les espèces de laine utilisé notamment pour des vêtements haut de gamme, a rapporté mercredi Chine Nouvelle. 
 
 Des scientifiques en Chine ont cloné une douzaine de chèvres avec un gène permettant de produire plus de cachemire, le poil le plus fin de toutes les espèces de laine utilisé notamment pour des vêtements haut de gamme, a rapporté mercredi Chine Nouvelle.

Chacune des chèvres peut avoir plus de 1.000 grammes de laine par an, contre 600 grammes pour les autres chèvres, selon l'agence.

Le projet a été mené par des scientifiques d'un laboratoire de Mongolie-Intérieure (nord), principale région de production de cachemire de Chine.

Liu Shaoqing, responsable de la ferme d'élevage de la ville d'Ordos, où a été réalisé le projet, a indiqué que 14 chèvres avaient été clonées en février et mars.

Douze d'entre elles ont réussi à avoir le gène qui permet de produire plus de cachemire, a-t-il dit.

Cette technologie a également été appliquée pour des vaches riches en acide gras omega-3, mais l'agence ne précise pas si ce dernier est présent dans la viande ou le lait.

 

 

AFP 21 avril 2010

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Publié le 2 Juin 2010

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Le produit intérieur brut (PIB) chinois a crû de 11,9% au premier trimestre de l'année, en raison d'une bonne reprise de la demande intérieure - les ventes de détail ont bondi de 17,9%. La progression du PIB est supérieure aux prévisions et montre une économie chinoise en pleine accélération, puisque la croissance avait atteint 10,7% au trimestre précédent et 8,9% à celui d'avant. Les investissements en capital fixe ont enregistré une hausse de 26,4% en mars, moins importante que le mois précédent.

L'inflation semble être contenue avec une progression des prix à la consommation de 2,4% en mars en glissement annuel contre 2,7% en février. Le sujet est une source d'inquiétude pour Pékin. En mars, le premier ministre Wen Jiabao avait posé l'objectif d'une inflation à 3% sur l'ensemble de l'année et hier le gouvernement mettait à nouveau en garde contre les risques liés à la hausse des prix, notamment dans l'immobilier où ils s'envolent. La valeur de certains biens est devenu «un problème majeur» pour les autorités chinoises. Certains économistes évoquent un risque d'éclatement de bulle au second semestre 2010 et un resserrement de la politique monétaire.

 

Julie Desné le 15/04/2010

La Chine qui dès le dernier trimestre 2009 avait renoué avec une croissance à deux chiffres, a vu son produit intérieur brut bondir de près de 12% entre janvier et mars derniers.

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