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Publié le 29 Novembre 2010

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Écrit par Diana Hubert, La Grande Époque   
05-11-2010

 

Une jadéite taillée Milefo évaluée entre 770,000 et 1 million de dollars US et une pierre de jade de Guanyin à Hong Kong. (Mike Clarke/AFP/Getty Images)
Une jadéite taillée Milefo évaluée entre 770,000 et 1 million de dollars US et une pierre de jade de Guanyin à Hong Kong. (Mike Clarke/AFP/Getty Images)
La beauté et l’attrait du jade ont fasciné les Asiatiques depuis des siècles. Cette pierre résistante et lumineuse continue à provoquer l’attention non seulement en tant que favorite pour un collectionneur, mais aussi comme un choix intermédiaire pour la finesse de l’art asiatique.

Les antiquités asiatiques ont depuis longtemps été un sujet d’intérêt pour Paul Haig, expert en jade oriental ancien. Inspiré par le goût de ses parents pour la société asiatique, l’intérêt de Haig pour l’art oriental et le jade a dépassé le simple hobby. Comme propriétaire de la bijouterie de luxe de Haig à Rochester, un magasin d’antiquités et de bijoux à Rochester, dans le Michigan, Haig s’est spécialisé dans les pierres précieuses depuis plus de 30 ans.

Passant du temps dans les coulisses du département de minéralogie du Smithsonian institution et guidé par les experts de l’industrie, Haig a développé une fascination pour la taille des pierres depuis l’enfance. Déjà à 14 ans, il vendait des pierres et plus tard il a voyagé  à travers  les Etats-Unis travaillant dans des expositions de pierres précieuses comme assistant pour la vente d’opales. En 1973, au moment où il terminait ses études au collège, il avait déjà acquis les connaissances nécessaires pour commencer son propre commerce. «J’y ai consacré un été et je ne l’ai pas regrette» dit –il.

Les différents genres de jade
Quand on parle de jade, il y a deux minéraux à considérer – la néphrite et la jadéite. Les deux sont de prix élevé et continuent à attirer l’attention de collectionneurs et de passionnés d’art. Entre les deux, la néphrite se trouve  le plus souvent dans les anciennes tailles chinoises. Haig note que la valeur des pièces de néphrite augmente selon la couleur, la taille, l’âge et la qualité. «Pour les Chinois, le jade blanc est actuellement très apprécié dans les pièces taillées» dit Haig.

En ce qui concerne la jadéite, Haig note que sa taille n’a commencé qu’au XIXe siècle, avec des minéraux en provenance essentiellement de Birmanie. «Des pièces si extraordinaire ont été taillées à partir de jade jadéite», dit-il. Parmi les plus chères et celles qui ont le plus de valeur en jadéite, sont de jade reconnu de qualité impériale: le plus fin de tous les jades. Sa couleur est limpide, souvent un peu plus claire que le vert émeraude et pratiquement translucide, ressemblant à une gelée verte. Cependant, Haig annonce que le terme impérial est souvent appliqué à des spécimens qui ne remplissent pas le critère. Il a vu très peu de pièces qui reçoivent actuellement cette appellation. .

La valeur du Marché
Selon Haig, l’afflux de clients Chinois cherchant à revendre leur propre jade a sérieusement augmenté sa valeur sur le marché. «Un lot de grosses pièces a quitté l’Asie, la Chine en particulier entre 1840 et 1940 », dit-il.

«Maintenant le flux est inversé. Il y a beaucoup de marchands Chinois qui parcourent les Etats-Unis pour les expositions et magasins d’antiquités, etc. J’en ai reçu beaucoup dans mon commerce». Haig a parlé d’une pièce à une exposition qui était passée dans les mains de quatre marchands avant de quitter la salle, elle a à chaque fois été vendue plus chère.
.
«Cela arrive souvent», dit Haig. «Maintenant, il y a beaucoup de concurrence pour l’achat de jade fin. Beaucoup plus qu’il y a cinq ans. Je peux dire qu’ils ont facilement triplé de valeur en dix ans». Durant le mois dernier, Haig dit avoir vendu pour plus de 50,000 dollars de jade. Il assure que la plupart de ces pièces sont retournées en Chine.

Haig suspecte que  beaucoup de monde achète maintenant du jade pour spéculer. «Ils l’achètent parce qu’ils réalisent, selon eux, que le marché chinois devient plus fort. Les Chinois sont en train de revendre leurs propres possessions à un taux qui augmente.», dit Haig-


A la recherche de la bonne pièce
Quand il sélectionne une pièce de jade, Haig explique qu’il examine d’abord et avant tout la qualité. Ensuite, il regarde son âge. Il note qu’il y a un nombre grandissant de reproductions sur le marché, généralement des pièces neuves fabriquées dans le style ancien.

 «Ils les taillent de manière moderne et ensuite ils affinent entièrement la surface en utilisant des méthodes  anciennes», dit Haig. D’après son expérience, il y a beaucoup de reproductions qui sont si bien faites qu’il est pratiquement impossible de les distinguer des spécimens authentiques.

Certains prétendent même que la qualité des reproductions a plus de valeur  que les anciennes pièces, mais Haig désapprouve. «C’est comme avoir une peinture précieuse, un Monet, copié. Ce n’est pas fait par l’artiste original de cette période» dit Haig. Il a aussi observé que de nombreuses reproductions sont vendues comme d’anciennes pièces dans certaines expositions.

Bien qu’un examen consciencieux permette d’identifier une reproduction, Haig prétend qu’il devient difficile de distinguer les reproductions. «Ils prennent des pièces anciennes et les copient très soigneusement», dit-il en relevant que la technologie moderne a joué un rôle majeur dans la création de copies convaincantes.

Haig a aussi noté qu’il y a beaucoup de jade trafiqué sur le marché. Même en passant en revue les bijouteries du district de New York on peut voir que c’est très répandu. Les anciennes techniques pour contrefaire le beau jade coloré reviennent à la mode.

Dans une récente exposition à Santa Fe, Haig a remarqué qu’un Monsieur avait une pièce très foncée de jade qui avait été évidée. Il y a beaucoup de vieilles pièces de jade creusées selon les techniques utilisées dans le passé en Asie. Evider une pièce, augmente sa transparence lorsque la couleur est trop foncée

La Joie de la découverte
Haig a fait de nombreux voyages en Asie, il a acquis différentes pièces au fil des ans, mais, «il y a toujours des pièces à découvrir», dit-il. «J’ai vu quelques grandes pièces de l’art asiatique en Argentine. C’est un marché mondial». Haig dit qu’il est de plus en plus concentré sur le jade en raison des bonnes conditions du marché.

Découvrir de nouvelles pièces peut être excitant, mais Haig recommande d’être prudent. Il a remarqué que de nombreux jades certifiés antiques sont des pièces modernes. «Il y a de nombreuses pièces aux enchères dont on ne connaît pas l’âge», dit Haig. «Je sais que quelques unes ne sont pas anciennes quand je les observe, mais elles sont vendues comme anciennes et à un très bon prix exigé», décrit-il. «Dans le jade et les antiquités asiatiques il y a beaucoup de trucs qu’on m’a offert qui semblent bien tant qu’on ne les regarde pas très attentivement.»

Les perspectives à venir
Haig dit qu’il voit un intérêt futur dans le marché des antiquités d’Asie et spécialement dans les pierres précieuses. Il prévoit qu’il y aura de nombreuses découvertes venant des collections.
« Les choses vont par cycles» dit-il, en notant la tendance de la fin d’un cycle. «Cela grimpe maintenant avec une grande concurrence», a-t-il continué. «Comme l’économie mondiale recule. Je vois que les gens regardent les objets tels que le jade comme un bon placement. Les choses sont toujours en train de changer »


Version originale : Allure of Jade Captivates Global Jewelry Market


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Publié le 26 Novembre 2010


  
 

Beijing Modern Dance Company in Nordic Chinese Culture Festival 2007.

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Publié le 24 Novembre 2010

La Chine contrôle 95% de la production mondiale de terres rares (Image: Wikipedia)
La Chine contrôle 95% de la production mondiale de terres rares (Image: Wikipedia)

 

La Chine envisagerait de renforcer les mesures environnementales dans son exploitation des minerais rares, ont indiqué  les médias officiels chinois.

Les minerais rares sont vitaux pour la production de produits électroniques de haute qualité technique comme les lasers et les ordinateurs. Ces mesures pourraient faire augmenter les prix des exportations chinoises de ces minerais.

"Nous avons entendu dire que les nouveaux standards seront élevés, ce qui excluera du marché les mines non compétitives," a indiqué un officiel, Zhang Zhong dans des propos repris pas Radio Chine Internationale.

Ces mesures ont pour but de forcer les producteurs à augmenter la technicité dans l'intérêt de la viabilité, ajoute Zhang.

Ces nouveaux réglements vont permettre, entre-autres, de réduire la quantité d'azote ammoniacal qui ne devra plus représenter que 15 mg par litre de production contre 25 à l'heure actuelle, affirme Yang Wanxi, un conseiller du gouvernement qui est impliqué dans l'établissement de ces nouvelles régulations, selon Radio Chine Internationale.

La Chine contrôle actuellement 95% de la production mondiale. Un peu plus tôt cette année, Pékin a ralenti ses exportations de 40% par rapport au niveau de 2009, ce qui a eu pour conséquence une augmentation globale des prix.

Pékin a dès lors été accusée d'utiliser ce monopole comme une arme diplomatique alors que certains experts estiment que la motivation est purement économique et que les Chinois ne veulent pas raréfier leurs ressources.

Les États-Unis et la Russie possèdent également des gisements significatifs de terres rares mais on plutôt fait confiance aux importations chinoises. Inquiets par rapport à une augmentation majeure, les États-Unis, envisagent de relancer leur production.

Selon Radio Chine Internationale, la Chine a cessé de délivrer de nouvelles licences d'exploitation de terres rares depuis 2006 et a fermé des centaines de petites mines. En septembre dernier, le gouvernement a instauré des directives pour consolider l'industrie lors des cinq prochaines années.

Ces propositions concernant un renforcement des standards environnementaux seront étudiées par le ministre de l'industrie et de la technologie de l'information.

Source du texte: Radio Chine Internationale/CNN/Reuters

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Publié le 21 Novembre 2010

Des milliers de Tibétains ont manifesté à plusieurs reprises depuis la mi-octobre contre l’imposition du mandarin comme langue d’éducation dans les cycles primaire et secondaire. Ces rassemblements semblent avoir légèrement infléchi la position gouvernementale, selon un site tibétain en exil.

28.10.2010 | Rabjor | Khabdha.org

Les étudiants étaient nombreux à Tongren pour défendre l'enseignement de la langue tibétaine, 20 octobre 2010 - Photo du Centre Tibétain pour les Droits de l'Homme et la Démocratie

Le 30 septembre, le Renmin Ribao, organe du Parti communiste chinois, publiait les déclarations de Qiang Wei, secrétaire du Parti du Qinghai, faites lors d’une conférence provinciale sur l’éducation. "Les dirigeants, à chaque niveau [administratif], doivent dissiper leurs propres doutes avec fermeté concernant la priorité donnée à la langue chinoise dans l’éducation. Si l’on estime crucial que les élèves issus des minorités nationales reçoivent un enseignement dans la langue commune du pays, il faut se défaire de l’idée que cela heurtera leurs sentiments, que cela nuira à leur développement culturel et à la stabilité sociale", avait-il alors déclaré

Aucune date n’a été fixée pour cette réforme éducative, "un important mouvement politique et un projet important pour le bien-être du peuple qui est inévitable" [la réforme aboutirait à ce que toutes les matières soient enseignées en chinois dans le cycle "bilingue" des neuf années d’enseignement obligatoire]. Toutefois, le 22 octobre, au troisième jour des manifestations dans les provinces du Qinghai et du Sichuan, et aussi à Pékin, Wang Yubo, secrétaire du Bureau de l’éducation du Qinghai, a procédé à une clarification. Bien qu’il lui soit impossible de modifier les politiques éducatives de base, ses propos ont été beaucoup plus conciliants que ceux de Qiang Wei. Si l’usage du chinois ne convient pas aux étudiants ou à leurs parents, et si le moment n’est pas encore propice, il n'appliquera pas la réforme avec obstination. Il serait même prêt à engager plus de dépenses pour le budget de l’éducation en langues nationales (minoritaires).

 

Il a ajouté que les professeurs actuellement en poste dont le niveau de chinois est faible ne perdraient pas leur poste. Le fait que la mise en place d’une réforme éducative annoncée il y a un mois ait été à ce point révisée est le premier résultat des manifestations étudiantes. Un second effet est que les étudiants ont manifesté avec dignité. Le gouvernement chinois n’a pas pu interpréter les manifestations de ces derniers jours comme étant de nature politique et téléguidées par Dharamsala [siège du gouvernement tibétain en exil en Inde]. A ma connaissance, elles n’ont pas été réprimées et aucun professeur ni étudiant n’a été arrêté [une vingtaine d’arrestations auraient cependant eu lieu le 22 à Chabda (Gonghe), selon le site tibétain en exil Tibet Times]. Mais on dit qu’à Rebkong (Tongren) la rumeur ayant couru que des professeurs étaient derrière les manifestations, le Bureau de la sécurité publique a arrêté des étudiants devant leur établissement scolaire pour les interroger.

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Publié le 18 Novembre 2010


 

Calligraphist Zeng Laide and musician Qiao Shan performed together in Nordic Chinese Culture Festival in Finland, Sweden and Norway in 2007.

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Publié le 15 Novembre 2010




Écrit par Radio Sound of Hope   

 

L’éducation s’appuyait sur un principe fondamental énoncé dans le Classique des trois Caractères.(AFP
L’éducation s’appuyait sur un principe fondamental énoncé dans le Classique des trois Caractères.(AFP
Les sishus sont des écoles privées où les parents inscrivent leurs enfants pour qu’ils y apprennent la culture traditionnelle chinoise. 
Dans chaque classe, un portrait de Confucius est accroché au mur. Le professeur a, à portée de main, du papier de riz et des pinceaux pour la calligraphie. Les enfants écoutent les professeurs leur enseigner les textes classiques chinois tels que les Quatre Livres et les Cinq Classiques. Ils apprennent également la poésie, la calligraphie et d’autres textes classiques. 

Dans les sishus, Confucius est un modèle

 

Les Quatre livres et les Cinq Classiques font partie des fondements philosophiques de la culture chinoise. Celui qui souhaitait devenir fonctionnaire se devait d’étudier ces ouvrages. 
Les Quatre Livres sont un recueil de textes comprenant :
- Les Entretiens de Confucius, appelés aussi Analectes ou encore Lunyu. Il s’agit des paroles attribuées à Confucius, l’un des plus importants philosophes chinois (551-479 av. J.-C).
- Le Mencius : les entretiens entre Mencius – un disciple de Confucius – et les princes de son époque de 380 à 289 av. J.-C.
- La Grande Étude, attribuée à Confucius qu’on pourrait résumer à se conformer au Tao et acquérir la puissance morale.
- L’Invariable Milieu ou suivre la voie médiane. 
Les Cinq Classiques proviendraient quant à eux de Confucius en personne :
- Le Livre des Mutations, aussi appelé Yi King, est un manuel de divination.
- Le Classique des Vers sont des poèmes et des chants.
- Le Classique des Documents est un recueil de textes des officiels de la dynastie Zhou, la plus grande dynastie chinoise, qui a régné de 1046 à 256 av. J.-C.
- Le Livre des Rites présentent les rites anciens et les cérémonies de la Cour.
- Les Annales des Printemps et des Automnes sont une description historique de l'État de Lu, où Confucius est né. 

Les sishus, des écoles de la Chine ancienne 

Sishu est le nom donné à ces écoles traditionnelles privées où un précepteur enseigne à ses élèves dans des bâtiments privés. Ces sishus étaient très populaires dans la Chine ancienne et sont à l’origine du système éducatif chinois. On dit même que c’est Confucius qui aurait ouvert la première école privée. Ce système a été aboli en 1905, au profit d’une éducation plus à l’occidentale. 


Selon la revue Chine d’Aujourd’hui, c’est en 1995 que l’idée du retour des sishus germe dans la tête de neuf éminents professeurs qui proposent de créer des cours pour les enfants, afin d’enrichir leurs connaissances de la culture et de la littérature traditionnelles chinoises. Cette proposition est applaudie par tous ceux qui regrettent que la culture traditionnelle chinoise ait été détruite durant la révolution culturelle et veulent pour leurs enfants un enseignement solide basé sur la morale et l’éthique. Pour beaucoup, les pensées des anciens sages comme Confucius ou Mencius sont toujours d’actualité dans la société contemporaine. 

Les sishus se basent sur la culture traditionnelle

Au cours de l’été 2005, deux jeunes gens donnent leurs premières leçons de culture traditionnelle chinoise dans une villa appelée «la maison aux chrysanthèmes» dans la province de Jiangsu, pour six enfants âgés de 6 à 11 ans.


Peu de temps après, un groupe de parents ouvre un institut à plein temps appelé Meng Mu Tang, du nom de la mère du philosophe chinois Mencius, dans la banlieue de Shanghai. Douze enfants âgés de 4 à 12 ans y étudient les classiques comme le Livre des Mutations et Les Analectes. Ils apprennent aussi l’anglais et étudient des textes de Shakespeare. 


En avril 2007, un nouveau sishu est ouvert à Dalian au nord-est de la Chine pour 24 enfants âgés de 5 à 8 ans qui assistent à leur premier cours vêtus du costume traditionnel des Hans. L’enseignement comporte l’écriture des caractères chinois, la littérature et les arts.
En périphérie de Pékin, en 2008, 200 élèves répartis dans dix sishus étudient les classiques anciens. 


Beaucoup de parents approuvent le système éducatif privé en trouvant que non seulement celui-ci dispense une bonne éducation générale, mais en outre permet aux enfants de mieux comprendre les fondements de la culture traditionnelle. Ils grandissent en lisant les classiques chinois et en récitant les poésies, mettant en application dans leur vie quotidienne les principes qui sont développés dans ces ouvrages. 


Le Centre d’Information d’Internet chinois, dans un article de novembre 2008, relatait qu’il existait maintenant des précepteurs ayant un niveau baccalauréat et une excellente connaissance de la culture traditionnelle chinoise, qui étaient tout à fait qualifiés pour enseigner dans les sishus. Ces tuteurs écoutaient régulièrement les enseignements bouddhistes et taoïstes pour parfaire leur formation. L’article ajoutait que le système de tutorat privé était ouvert à tous ceux qui étaient intéressés par la culture traditionnelle chinoise et qui ne s'adaptaient pas trop à l'éducation dispensée dans l'école moderne. 

Sishu et éducation obligatoire

Le renouveau du sishu a déclenché un débat dans tout le pays, pour déterminer notamment l’importance pour les jeunes générations d’apprendre les classiques chinois, en plus de leurs neuf années de scolarité obligatoire. 


Un professeur de sishu de Shanghai a expliqué que son école ne visait pas à enseigner aux enfants les dogmes confucéens mais plutôt de permettre aux enfants d’acquérir plus profondément des qualités morales telles que la modestie, la politesse, le respect, la tolérance, le dévouement, la confiance, le contrôle de soi qui sont l’essence même du confucianisme. 
La BBC relate qu’à Wuhan, province de Hubei, plus de cent enfants sont inscrits dans une petite école privée et pour leurs parents, la culture traditionnelle offre de nombreux avantages qui ne peuvent pas s’acquérir avec l’éducation moderne. 


Pour la maman d’un petit garçon âgé de trois ans, l’enseignement met l’accent sur la bonté et l’autodiscipline. Elle pense que cela profite à son fils mais a aussi un impact sur la société. 

Pour Chine d’Aujourd’hui, les partisans de l’étude des classiques chinois expliquent que les bases de la littérature et de la culture traditionnelles chinoises ont été négligées. Les traditions et la culture chinoises ont assuré la survie du pays dans des temps bien difficiles et si on ne leur accorde pas suffisamment d’importance, le riche héritage culturel chinois va se dissoudre. Les opposants y voient quant à eux une perte de temps. 

Les relations avec le ministère de l’Éducation

Selon les Nouvelles du soir de Liaoshen, l’école Jiu Wen de Shenyang, dans la province de Liaoning, est la première école privée à être agréée par le ministère de l’Éducation. Yu Jingmin, son fondateur, explique qu’à prime abord, son intention était d’ouvrir une école privée à plein temps mais qu’il a dû changer pour se conformer aux lois du système éducatif qui veut que tout enfant en âge d’aller à l’école suive l’enseignement obligatoire. Il observe donc que certaines écoles peuvent être considérées comme illégales car elles n’ont pas l’autorisation des autorités locales. 


On a toujours dit que la culture chinoise traditionnelle était très en avance sur son temps, peut être qu’avec le retour des sishus et plus largement le retour à des valeurs traditionnelles, la Chine renoue avec ses caractéristiques du passé et montre à nouveau le chemin. 

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Publié le 13 Novembre 2010

Publié le 2010-10-23 | French. News. Cn



 
 

OVIEDO (Espagne),

Une équipe d'archéologues chinois a reçui le prix Prince des Asturies pour les sciences sociales en Espagne, pour ses études sur les célèbres "soldats en terre cuite" de la ville de Xi'an, dans le nord-ouest de la Chine.

"Le travail des archéologues à Xi'an est un joyau d'une extrême perfection, avec un résultat passionnant, qui nous fournit de précieuses informations historiques et culturelles sur la Chine d'il y a plus de 2.000 ans, une époque importante pour la civilisation humaine", a déclaré le prince Felipe de Borbon, à la cérémonie de distribution des prix, en présence de près de 1.500 invités au Teatro Campoamor, à Oviedo, une ville du Nord de l'Espagne, fondée au VIII siècle, capitale de la communauté autonome et de la province des Asturies.

Le prix attribué à la Chine "réflète le patrimoine culturel du pays et son rôle géopolitique aujourd'hui, qui s'exprime à travers une ouverture et une influence croissantes à l'international et un développement économique spectaculaire", a ajouté le prince.

L'équipe archéologique chinoise, représentée à Oviedo par certains de ses membres et sa directrice Xu Weihong, ainsi que le conservateur adjoint du Musée des soldats en terre cuite de Xi'an, Zhang Weixing, ont reçu le prix sous les applaudissements de l'assistance, parmi laquelle se trouvaient également la reine Sofia, la princesse des Asturies et l'ancien haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère Javier Solana.

Selon le jury, les archéologues chinois ont été désignés comme lauréats du prix pour leur "enquête multidisciplinaire permettant l'étude d'une période datant de plus de 2.000 ans".

"Ils ont permis à des millions de personnes de s'approcher d'une époque importante dans l'histoire des civilisations et ils ont ouvert la porte à de multiples domaines de connaissances", ont déclaré les membres du jury.

Mme Xu et son équipe mènent des fouilles et des études sur plus de 7.000 soldats et chevaux en terre cuite grandeur nature, qui représentent une partie du mausolée de l'empereur Qinshihuang, qui a gouverné la Chine autour de l'an 220 avant J-C.

L'armée en terre cuite de l'empereur Qinshihuang a été découverte en 1974. Des enquêtes ont ensuite rapidement été ouvertes sur l'ensemble du complexe du tombeau, qui a été classé au patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1987. La découverte de l'armée en terre cuite de l'empereur est considérée comme l'une des plus importantes découvertes archéologiques du 20e siècle.

"Le mausolée avec ses milliers de soldats, objets et autres figures en terre cuite, est une métaphore de l'éternité. Depuis 1979, des millions de personnes ont pu revivre l'histoire personnelle, ancienne et mystérieuse d'un empereur qui s'était créé un refuge pour son voyage vers l'éternité", a noté le prince Felipe dans son discours.

Les prix décernés par la Fondation Prince des Asturies sont les prix espagnols les plus prestigieux récompensant des travaux d'envergure internationale dans de nombreuses domaines tels que communication et humanités, sciences sociales, arts, lettres, ou encore recherches scientifique et technique.

Une équipe d'archéologues chinois a reçu vendredi le prix Prince des Asturies pour les sciences sociales en Espagne, pour ses études sur les célèbres "soldats en terre cuite" de la ville de Xi'an, dans le nord-ouest de la Chine

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Publié le 11 Novembre 2010

Publié le 2010-11-02 French. News. Cn


 
 


La conférence annuelle de l'Association chinoise pour les sciences et technologies.

FUZHOU- La Chine doit poursuivre le développement de la médecine traditionnelle chinoise pour favoriser l'accès universel à la santé, a indiqué  Wang Guoqiang, directeur de l'Administration d'Etat de la médecine traditionnelle chinoise.

La Chine doit trouver son propre chemin pour aboutir à ce but, puisque le gouvernement et le public font encore face à des difficultés dans l'accès aux soins médicaux, a-t-il fait remarquer lors d'une conférence annuelle de l'Association chinoise pour les sciences et technologies.

Les dépenses en soins médicaux en Chine en 2008 étaient cent fois plus élevées qu'en 1980, a indiqué Wang Guoqiang, qui est également vice-ministre de la Santé.

Exploiter le potentiel des innovations indépendantes des médecines traditionnelles conduira à de nouveaux terrains de croissance dans l'économie et le développement de l'industrie biomédicale, a-t-il noté, en ajoutant que la médecine traditionnelle chinoise renforcerait la puissance de la Chine et agrandirait son influence à l'étranger.

La médecine traditionnelle chinoise est populaire chez les Chinois, dont 88% ont déjà été traités par elle et 53% la (ou au moins la combinaison des médecines chinoise et occidentale) choisissent en premier choix quand ils sont malades, selon un sondage cité par Wang Guoqiang.

La médecine traditionnelle chinoise est plus difficile à expliquer et à analyser de manière quantitative que la médecine occidentale surtout par le fait qu'elle utilise des mélanges d'un certain nombre d'ingrédients ou de plantes médicinales.

Les exportations de produits de la médecine traditionnelle chinoise se sont élevés à 1,46 milliard de dollars en 2009

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Publié le 9 Novembre 2010

Du 16 au 26 novembre 2010 au Studio des Ursulines
(Paris 5ème)

 

 

 

AffShadows2010

 

Rendez-vous biennal parisien, Shadows est un festival dédié au cinéma indépendant chinois. Les films programmés – fictions, documentaires, animations et vidéos de tout métrage – sont sélectionnés directement en Chine.
À travers une sélection d'œuvres récentes et de parcours thématiques, les cinéastes que le Festival Shadows défend sont des artistes indépendants qui lèvent le voile sur une Chine méconnue, complexe et fascinante.  

 

Depuis 2006, le Festival Shadows oeuvre à faire connaître le cinéma indépendant chinois à Paris.

L’année 2010 marque un tournant dans l’évolution du festival. Cette année représente la mise en place du Cycle Shadows, rendez-vous mensuel configuré autour d’une thématique, d’une projection et d’une discussion animée par des intervenants invités. S’inscrivant dans la continuité du festival, cet événement a permis de nouer un lien régulier avec le public.
L’enthousiame des spectateurs a confirmé l’intérêt des cinéphiles et sinophiles pour un cinéma chinois novateur, tant sur le plan de la forme que du contenu. En outre, l’inscription du Cycle Shadows au Studio des Ursulines laisse envisager la pérennisation de ce double événement (cycle et festival) dans un lieu lui correspondant.

La troisième édition du Festival Shadows marquera le point d’orgue de l’année 2010.

La programmation regroupe des films de tous métrages produits ces deux dernières années.
La sélection a été confiée à Luisa Prudentino, Aurélia Dubouloz et Flora Lichaa. Elles seront présentes pour présenter cette nouvelle programmation, que nous avons souhaitée riche, éclectique et exigeante.

La ligne éditoriale reste fidèle à ses origines. Les films choisis sont issus de la production indépendante chinoise. Ils évoluent en dehors des canaux de production et de diffusion officiels.
Si cette position est avant tout structurelle, elle s’accompagne aussi d’enjeux symboliques que chacun définit à sa manière. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité mettre en avant la diversité des pratiques indépendantes. Les films traduisent le regard personnel que le cinéaste porte sur le monde qui l’environne. L’indépendance est plurielle et le militantisme n’en représente qu’une forme minoritaire. Aussi désirons-nous faire connaître le travail d’artistes plus animés par leur verve créatrice que par leur engagement politique, bien que ce dernier reste sous-jacent. Nous espérons ainsi offrir au public parisien un aperçu des différentes démarches et partis pris esthétiques des réalisateurs.

Cette édition sera également marquée par de nouvelles collaborations avec des établissements d’enseignement supérieur à Paris. Ces collaborations s’étendent aussi aux associations parisiennes cinéphiles et sinophiles. Ces nouveaux partenariats permettront de faire découvrir ces cinématographies méconnues à des publics différents, en créant des espaces de discussion autour des films projetés en présence des réalisateurs et spécialistes invités.

La troisième édition du Festival Shadows sera un moment de découverte, d’échange et de partage.

 

 

 

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Publié le 7 Novembre 2010

Écrit par Chen Yilian, La Grande Epoque   
12-10-2010

 

Appel à genoux des familles. « Responsables politiques, prenez-soin de nous qui sommes le peuple ! Nous ne sommes rien, mais tout ce que nous voulons, c’est notre maison ! » Traduction des caractères chinois de la photographie
Appel à genoux des familles. « Responsables politiques, prenez-soin de nous qui sommes le peuple ! Nous ne sommes rien, mais tout ce que nous voulons, c’est notre maison ! » Traduction des caractères chinois de la photographie
 

 

Des centaines de familles qui ont perdu leur maison du fait du projet de barrage des Trois Gorges risquent maintenant de perdre leur nouveau logement, ainsi que leurs économies dans le projet de relocalisation dans la province du Sichuan, au Sud-Ouest de la Chine. Elles pointent du doigt des constructeurs corrompus et la négligence des fonctionnaires locaux.

D’après les statistiques accessibles, 1,4 million de personnes ont dû être évacuées pour permettre le projet des Trois Gorges. La ville de Zhuyi, le canton Fengjie sont les deux endroits principaux où elles devaient être relogées. En décembre 2009, 600 familles délocalisées ont acheté ensemble quatre immeubles de 12 étages en construction, censés leur offrir 30.000 mètres carrés d’espace de vie une fois terminés.

Cependant, le 18 août, le gouvernement local de Zhuyi a émis un document officiel déclarant illégale la construction des 4 bâtiments. Ceux-ci doivent donc être confisqués, détruits, et toutes les dépenses associées payées par ces familles relocalisées.

La plupart des familles avaient emprunté de l’argent ou utilisé toutes leurs économies pour acheter ces logements et se retrouvent complètement démunis. Une centaine de représentants des familles est depuis plusieurs jours rassemblée devant les bureaux du gouvernement local et demande des réponses. M. Chen a par exemple des interrogations très précises: « Les immeubles étaient en construction depuis longtemps, pourtant le gouvernement ne nous a pas dit plus tôt qu’ils étaient illégaux. » Une autre personne, M. Mao, peste sans retenue : « Ce qui nous irrite le plus c’est que la construction a commencé en novembre et que nous avons acheté en décembre. Pourquoi le gouvernement n’est-il pas intervenu à ce moment-là pour nous dire que ces constructions étaient illégales ? Pourquoi ne nous a t-on pas dit de ne pas acheter ces appartements ? »

Les familles ont demandé une enquête pour comprendre la lenteur de la réaction officielle. Les fonctionnaires locaux leur ont simplement répondu de se retourner contre le promoteur immobilier, leur proposant les services d’un avocat.

« Mais cela ne répond pas à notre demande », dit M. Mao, « et cela met le gouvernement à part. Pourtant, comment cela pourrait-il être seulement la faute du promoteur ? » Mao exprime les plus grands doutes quant aux intentions du gouvernement : « Ils reportent la responsabilité sur nous et sur le promoteur. Au final celui-ci va peut-être aller en prison, mais nous resterons quand même sans rien ».

Entre temps, les départements de l’administration locale se rejettent mutuellement la responsabilité : le bureau des affaires foncières indique avoir découvert récemment que les bâtiments dépassent la taille autorisée ; le bureau de planification urbain indique avoir fait son travail en envoyant une note sur le sujet restée sans suite et le bureau des affaires industrielles dit que les contrats de vente n’ont aucune valeur légale.

 

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Rédigé par Ecole de Tai Ji Quan Côte basque

Publié dans #taichichuan-cotebasque

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