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Publié le 25 Mai 2008

Le Sichuan gère les "lacs post-séisme" dans la zone du tremblement de terre

La province du Sichuan (sud-ouest) a  pris une série de mesures pour réduire les risques liés aux "lacs  post-séisme", formés par des glissements de terrain qui ont bloqué des rivières, avant l'arrivée du temps pluvieux ou de nouvelles  répliques. 

     Il exist 34 lacs de ce type au Sichuan, les trois plus  grands formés après le séisme étant respectivement dans les  districts d'Anxian, de Qingchuan et de Beichuan. 

La province surveille de près ces lacs et a établi des plans d'urgence, dont l'évacuation de la population en  lieux sûrs quand nécessaire et l'explosion ou le creusement de  canaux pour évacuer l'eau. 

     Le Sichuan a été secoué par un séisme dévastateur d'une  magnitude de 8 degrés sur l'échelle ouverte de Richter le 12 mai. 

     Liu Yuan, directeur adjoint du Département de l'environnement  géologique du ministère chinois du Territoire et des Ressources  naturelles, a dit que les "lacs post-séisme", formés par l'eau  bloquée dans les lits de la rivière par des roches et de la boue  des glissements de terrain dus au séisme, étaient très dangereux. 

     Le niveau de l'eau dans certains 'lacs post-séisme' s'élève,  menaçant de nombreuses zones. Le ministère  du Territoire et des Ressources naturelles et le ministère des  Ressources en Eau ont conjointement envoyé des experts pour  vérifier et évaluer l'état des lacs.

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Publié le 23 Mai 2008

Lieu : Musée Guimet - Paris
Dates : du 21 Mai 2008 au 4 Août 2008

 

Présentation

Le fonds d'art graphique japonais du musée Guimet conserve plus d'une centaine d'oeuvres dues au pinceau de Katsushika Hokusai (1760-1849), le 'vieil homme fou de peinture' comme il se surnomma lui-même dans les dernières années de son existence : estampes polychromes aussi célèbres que 'La Grande Vague' ou le 'Fuji rouge' (issues de la série des Trente-six vues du Mont Fuji), mais aussi rares dessins préparatoires, croquis et études témoignant de façon éclatante, bien que moins connus du public français, de l'intense créativité graphique de cet artiste.
L'exposition, qui se propose de présenter ce fonds dans toute sa diversité, pose également en filigrane deux questions : l'histoire de la constitution des collections ainsi que celle de la fortune critique que connut le maître en France dès la fin du XIXe siècle. Le regard critique sur l'oeuvre d'Hokusai s'est affiné, a parfois procédé à des revirements ou à des découvertes essentielles.

La critique [evene]

Signé Katsukawa Shunrô, Kusamura, Taito ; fils de personne et maître de tous, de son vivant Katsushika Hokusai utilisa autant de noms que son art changea de formes. Qu'attendre de plus venant d'un orphelin héritier du “monde flottant” (l'Ukiyo-e) qui, en ces derniers instants du Japon fermé (l'ouverture du pays n'eut lieu que 20 ans après la mort de l'artiste), trouva une famille aimante au sein des petites gens et un but à sa vie avec le dessin. Pèlerinage à la mémoire de Gakyôjin : “le vieux fou de peinture” et de ses découvreurs, entre autres Edmond de Goncourt et Hayashi Tadamasa, cette extraordinaire rétrospective au musée Guimet remonte en six étapes la carrière d'un génie du trait aux traits de génie. Loin des subtilités aristocratiques de Kyôto, Hokusai fut çà et là portraitiste d'acteurs de kabuki et de belles courtisanes, illustrateur de catalogues commerciaux, de shunga (images érotiques), de poèmes dans la tradition des surimono (estampes de luxe éditées pour les grandes occasions) et virtuose des paysages dont 'La Grande Vague' (1830-32) tirée des Trente-six vues du mont Fuji le rendit célèbre en Europe. Non sans rappeler les rouleaux de l'ère Heian, les oeuvres de jeunesse délicatement calligraphiées, aux silhouettes à peine soulignées à l'encre de Chine et aux teintes délavées laissent place à des compositions puissantes empruntant à la perspective occidentale ses qualités réalistes et au raffinement sino-japonais son sens du cadrage et de l'abstraction par la réserve. Dans les replis des kimonos jusqu'aux routes du Tôkaidô, les lignes serpentantes rendent une sensualité à l'observation, que couronnent des dégradés de couleurs surnaturelles dominées par le bleu de Prusse. Par-delà les ciels menaçants, cette démonstration tout en sobriété infirme la réputation désastreuse que ses contemporains firent à Hokusai, un “affolé de son art” tout juste bon à ébranler... Van Gogh, Monet ou Klimt.

par Caroline Bousbib

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Publié le 21 Mai 2008

suite à des coulées de boue dans la zone sinistrée en Chine

Plus de 200 secouristes engagés dans la réparation de routes endommagées dans la province sinistrée du Sichuan ont été ensevelis par des coulées de boue ces trois derniers jours, a informé Dai Dongchang, officiel du ministère des Transports lundi.

Dai a dit cela lors d'une interview en ligne. On ne sait pas s'ils sont morts ou pas.

Deux machines de construction et six véhicules ont aussi été ensevelis,selon Dai.

Les glissements de terrain, coulées de boue et répliques ont été fréquents après le séisme meurtrier ayant fait plus de 34 000 morts.

Selon Dai, les travailleurs des secours ont risqué leur vie en réparant trois routes principales reliant Wenchuan, l'épicentre et les districts voisins au monde extérieur. Le trafic a repris sur ces trois routes d'ici lundi.

Jusqu'à lundi, les routes menant à plus de 100 bourgs et villages sinistrés ont été réparées et rouvertes au trafic, alors que les voies d'accès vers quelque 50 bourgs et villages sont toujours coupées par des rochers et glissements de terrain.

Selon des calculs préliminaires faits par la province du Sichuan, les pertes économiques causées par la destruction des routes se sont élevées à 15 milliards de yuans (2,2 milliards de dollars).

Source: xinhua

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Publié le 21 Mai 2008

 

 

 

中文

Solidarité avec les populations sinistrées du violent séisme au Sichuan

 

2008-05-16

Solidarité avec les populations sinistrées du violent séisme au Sichuan

 La Chine accueille favorablement les dons pour les sinistrés du séisme :

I. Ministère des Affaires Civiles ( MAC)

Numéro de compte bancaire à la Bank of China : 00100252328091014

Adresse de la Bank of China : No 1 Fuxingmennei Street, Xicheng District, Beijing

SWIFT CODE : BKCHCNBJ

Téléphone de contact : 008610 58123137, 58123314

II. Fédération caritative de Chine

Numéro de compte bancaire à la Bank of China : 00100914908091014

Adresse de la Bank of China : No 1 Fuxingmennei Street, Xicheng District, Beijing

SWIFT CODE : BKCHCNBJ

III. La Croix Rouge de Chine

Numéro de compte bancaire à la Banque de CITIC de Chine : 7112111482600000209

SWIFT CODE : CIBKCNBJ100

Siteweb : http://redcross.org.cn

Télé : 0086-10-65139999/64027620

 

http://www.amb-chine.fr/fra/jrzg/yxzg/t435732.htm

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Publié le 19 Mai 2008

La ville de Jiuquan dans le nord-ouest  de la Chine, célèbre comme ville abritant le centre de lancement  de satellite de la nation, s'affaire à une nouvelle mission  d'exploitation de ses riches ressources énergétiques dans l'espoir de devenir un géant mondial de l'énergie renouvelable. 

     Un ensemble de 28 nouvelles éoliennes, d'une capacité  installée totale de 10,65 millions de kwh, sera construit autour  de Jiuquan dans le désert du Gobi d'ici 2015. 

     Wang Jianxin, chef de la commission pour le développement et de la réforme de la ville de Jiuquan, a dit que le projet de  construction d'une base de plus de 10 millions de kwh était en  train d'être examiné par l'Institut de conception des Ressources  en eau et hydrauliques de Chine. 

     Les éoliennes de Jiuquan pourraient atteindre une capacité  installée de 35,65 millions de kwh dans le futur, a indiqué Wang. 

     La région est riche en ressources éoliennes et les réserves  énergétiques de Jiuquan sont évaluées à 150 millions de kwh, dont  40 millions de kwh exploitables, selon les dernières statistiques  des départements météorologiques. 

     Selon Liu Shengping, vice-chef du bureau des affaires  énergétiques de la commission pour le développement et la réforme  de Jiuquan, un grand développement d'éoliennes nécessiterait un  budget de quelque 120 milliards de yuans (environ 17,14 milliards  de dollars). 

     Pour garantir une opération stable du réseau local  d'électricité, la ville devra faire construire de nouveaux projets de centrales thermiques, d'une capacité totale de 13,6 millions de kwh d'ici 2020, en tandem avec les capacités éoliennes, d'après  Wang. 

     Jiuquan a commencé à construire des éoliennes en 1996 et  possède actuellement cinq éoliennes d'une capacité installée  totale de 410 000 kwh.

 

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Publié le 17 Mai 2008

La rénovation d'un monastère important au Tibet a repris à l'occasion de la douceur printanière après avoir été suspendue pendant l'hiver glacial. Les ouvriers sont retournés au monastère de Sagya à Lhasa, capitale de la Région autonome du Tibet (sud-ouest), pour restaurer la fresque de 2 000 mètres carrés. La rénovation, qui comprend la réparation des murs et des bâtiments et la mise en place d'un entrepôt pour les vestiges culturels, implique 86,6 millions de yuans (8,6 millions d’ euros) du gouvernement. Le monastère de Sagya abrite de nombreux livres classiques sur le bouddhisme et de peintures précieuses. Le projet fait partie d'une campagne de préservation comprenant la rénovation du Palais du Potala et du Palais de Norbulingka, qui a repris en mars. Le travail de restauration sur les trois sites a débuté en 2002 et devrait s'achever à la fin de cette année. Le coût de quelque 330 millions de yuans (33 millions d’euross) sera pris en charge par le gouvernement. Durant les deux décennies passées, les gouvernements central et local ont dépensé plus de 700 millions de yuans dans la protection et la rénovation d'environ 1 400 vestiges historiques et culturels au Tibet, dont des monastères.

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Publié le 16 Mai 2008

Pékin a enfin pris la mesure de la catastrophe, mais il y a désormais peu d'espoir de trouver des survivants. Dernier bilan officiel : 50 000 morts





 
Conscient que désormais chaque minute compte pour retrouver des survivants du séisme, le gouvernement a lancé un vaste mouvement de mobilisation de l'armée mais aussi de la population, encouragée à fournir d'urgence pelles, outils et bateaux pneumatiques pour équiper des dizaines de milliers de sauveteurs déployés sur le terrain. « Nous devons utiliser toutes nos forces pour sauver des vies à tout prix », a martelé le Premier ministre Wen Jiabao, ajoutant que cette bataille était la priorité numéro un de la nation. Après avoir obstinément refusé toute aide en personnel de l'étranger, le régime a finalement accepté l'envoi de spécialistes japonais qui risquent toutefois d'arriver trop tard. 130 000 soldats participent officiellement aux recherches, aux côtés de chiens renifleurs. Tous les villages, bourgs et villes touchés ont été visités par les militaires, l'armée de l'air ayant assuré plus de 300 rotations hier pour larguer vivres et matériel ou parachuter des sauveteurs.
Malgré l'ampleur des moyens mis en ?uvre, il semble toutefois extrêmement difficile de sauver les dizaines de milliers de personnes prisonnières des décombres dans cette zone montagneuse du Sichuan. Admettant implicitement que le bilan définitif sera très lourd, le gouvernement a donné pour la première fois, hier soir, une estimation des pertes humaines d'au moins 50 000 morts. Un nombre qui semble inclure une bonne partie des personnes ensevelies.


L'horreur. Soldats et secouristes découvrent l'horreur au fur et à mesure qu'ils atteignent la zone de l'épicentre, autour de Yingxiu, où des villes entières ont été rasées. Dans la seule ville de Shifang, plus de 30 000 personnes sont portées disparues ou injoignables.
À Yingxiu (10 000 habitants), la plupart des bâtiments se sont effondrés, et les responsables locaux ont annoncé que les trois quarts de la population étaient morts dans la catastrophe. Une fillette de 11 ans y a cependant été sauvée hier, après avoir passé 68 heures sous les décombres de son école.
À Hanwang (70 000 habitants), face à ce qu'il reste d'un lycée, des parents attendent avec anxiété que les sauveteurs dégagent des corps. Le plus terrible, racontent-ils, ce sont les voix qui s'élevaient des décombres juste après le séisme et qui se sont progressivement tues.
À Wudu, où un hôpital de fortune a été dressé sur une place, le docteur Li Rui et son équipe luttent pour sauver des vies, sans électricité, avec peu d'eau et un équipement dérisoire. « Le pire est de voir les gens mourir en sachant qu'on ne peut rien pour eux », confie-t-il, exténué. Selon les autorités, aucune épidémie ne s'est encore déclarée dans la zone du séisme, mais la bataille ne fait que commencer. Quelque 10 000 membres du personnel médical sont à pied d'?uvre.


Barrages : la menace. Mais un autre danger menace le Sichuan après le séisme : la rupture d'un barrage ou d'un réservoir d'eau. Des risques pour la sécurité ont, en effet, été détectés sur plus de 400 réservoirs, a annoncé la télévision officielle, tandis que le ministre des Ressources hydrauliques évoquait de « sérieux problèmes de sécurité » dans les installations hydrauliques.

Source Sud Ouest: 16/05/2008

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Publié le 15 Mai 2008

Le bilan du séisme s'élevait, hier, à 14 866 morts. Les secours tentent de sauver le maximum de rescapés, mais 25 000 personnes sont toujours ensevelies

Comment les sauver ?



 
L'armée chinoise a dépêché 50 000 soldats supplémentaires dans la province du Sichuan pour se joindre aux opérations de secours à destination des rescapés du puissant séisme, l'espoir s'amenuisant d'heure en heure pour les milliers de personnes toujours prisonnières sous les décombres ou la boue.
Dans cette zone désolée, l'avancée des secours, pourtant perturbée par la pluie, réserve parfois quelques courts moments de bonheur. Ainsi, à Mianzhu, où des milliers de personnes ont été tuées, un demi-millier de rescapés ont été extraits des décombres.


Vivante sous les corps de ses parents ! Hier encore, dans le district de Beichuan, à environ 90 kilomètres de l'épicentre du séisme, une petite fille de 3 ans a été sauvée après avoir survécu quarante heures sous les corps de ses deux parents, ensevelis sous des tonnes de décombres. Avant d'être transportée à l'hôpital, la fillette, dont les jambes sont brisées, a parlé aux sauveteurs et a également eu droit à la visite du Premier ministre chinois, Wen Jiabao. À Dujiangyan, une mère et sa fille enceinte de huit mois ont été sauvées après deux jours sous un immeuble en ruine. « Nous sommes très heureux. Nous avons passé deux jours à crier, raconte Pan Jianjun, un proche des deux rescapées. Mais il y a encore beaucoup de personnes (sous les décombres) que l'on entend. »
Le Premier ministre s'est rendu hier dans le Beichuan, un comté rural que les secours ont eu du mal à atteindre et où les dégâts sont immenses. « Votre souffrance est aussi la nôtre », a déclaré Wen Jiabao au milieu d'habitants en larmes. Les besoins de Beichuan en aide humanitaire ont été chiffrés : il faut 50 000 tentes, 200 000 couvertures et 300 000 vêtements chauds. L'eau potable et les médicaments manquent également. « Beichuan a tout simplement disparu. Il ne reste rien », témoigne un habitant, Li Changqing.
En périphérie de la ville de Mianyang, des rescapés arpentent un terrain de sport où se sont regroupés les sans-abri à la recherche de proches. « On ne nous a rien dit sur ce qui allait nous arriver. Cet endroit n'est que provisoire. Je ne sais pas quand, ni même si nous pourrons rentrer chez nous », dit Hu Luobing, venue d'un village du Beichuan où, dit-elle, tout a été détruit. Dans l'abri du terrain de sport, quelque 10 000 réfugiés tentent de se procurer des vêtements, des vivres, ou simplement de se protéger contre la pluie froide. « Je n'ai rien eu à manger depuis hier soir. On m'a seulement donné du pain et une bouteille d'eau pour mon enfant », déplore l'un d'eux.


Contraste avec la Birmanie. Dans le comté de Mianyang, où l'on dénombre des milliers de morts, quatre villages étaient toujours coupés du monde. Quelque 20 000 personnes sont aussi portées disparues dans le comté de Zhongan, notamment 120 mineurs pris au piège sous terre. Le tremblement de terre de lundi est le pire séisme qu'ait connu la Chine depuis celui de Tangshan, en 1976, qui avait causé quelque 300 000 morts.
Un premier appareil d'aide internationale, un avion russe acheminant 30 tonnes de matériel humanitaire, s'est posé hier à Chengdu, la capitale du Sichuan. La célérité avec laquelle le Parti communiste chinois a accepté l'aide internationale contraste fortement avec la résistance de la Birmanie voisine.
Hier, la bourse de Shanghai a clos en hausse de 2,7 %, éloignant les craintes d'un impact économique majeur du séisme sur l'économie chinoise, malgré une inflation à son plus haut niveau depuis douze ans.

Source; Sud ouest 15/05/2008

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Publié le 14 Mai 2008

Les régions les plus touchées par le séisme sont coupées du reste du pays. Des milliers de rescapés manquent de soins. 54 000 militaires sont mobilisés

Les secours tardent

Le plus violent séisme à frapper la Chine depuis plus de trente ans a fait au moins 20 000 morts et disparus dans la région du Sud-Ouest.
L'armée et les sauveteurs tentaient hier de s'approcher par tous les moyens (air, voie fluviale ou route) des zones les plus touchées par le séisme d'une magnitude de 7,9 qui a démoli des écoles, des habitations et des usines, lundi en plein après-midi. 54 000 hommes ont été détachés pour participer aux recherches, compliquées par des pluies torrentielles. Malgré les efforts de tout un pays, les secouristes ont d'énormes difficultés pour parvenir au plus près des zones sinistrées, en raison du mauvais temps et de l'état des routes, dont beaucoup ont été rendues impraticables.


Urgence. L'armée avait prévu de parachuter des soldats et de l'aide dans les zones difficiles d'accès, notamment autour de l'épicentre situé dans le district de Wenchuan, mais la météo l'a contrainte à modifier ses plans, a indiqué l'agence Chine nouvelle. « Des hélicoptères sont prêts à acheminer de la nourriture, des médicaments et de l'eau dans la région, dès que le temps le permettra », a déclaré à la télévision le général Li Shiming.
« Nous avons un besoin urgent de tentes, de nourriture, de médicaments et d'équipements de communications satellitaires », a déclaré Wang Bin, secrétaire du Parti communiste de Wenchuan, cité par Chine nouvelle. « Nous avons aussi besoin de personnel médical pour traiter les blessés », a-t-il ajouté. Zhu Jixiang, un employé de la Croix-Rouge dans la ville de Mianyang, à quelque 110 kilomètres de l'épicentre, a indiqué par téléphone que les produits de première nécessité manquaient cruellement dans les zones les plus touchées. « Aucun véhicule ne peut accéder à la région. Les gens ont abandonné les voitures et transporté les tentes et les couvertures à pied », a-t-il dit. « L'hôpital de Mianyang et ceux proches de Beichuan sont pleins. Nous manquons vraiment de médicaments et d'instruments chirurgicaux », a-t-il ajouté.


Collégiens. Les télévisions ont montré des images de bâtiments effondrés, de routes coupées en deux, de pans entiers de montagnes écroulés, et de survivants s'extirpant des débris. Le Premier ministre Wen Jiabao a reconnu que la situation était pire que les premières estimations, alors que des répliques continuent à secouer la région.
De nombreux enfants, qui étaient en classe à l'heure de la secousse, font partie des victimes. Environ un millier de collégiens et de professeurs sont décédés ou portés disparus après l'effondrement de leur collège du district de Beichuan, au nord-est du district de Wenchuan. Plus de 80 % des constructions se sont écroulées, selon des responsables de Beichuan.

Source: Sud ouest 14/05/2008

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Publié le 13 Mai 2008


L'épicentre est de situé à 31.084°N, 103.267°E, à 90 km au nord du Chengdu, Sichuan, China, qui s'est produit à 14:28:04 heure local le Lundi 12 Mai 2008. Le Tremblement de Terre est évalué entre 7.6 to 8.0 sur l'échelle de Richter. Plus de 12 autres seismes ont suivis dans les 6 heures suivantes d'une magnetude de 4 à 6 sur l'échelle.

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