Publié le 30 Avril 2014

Reportage dans le sud de la Chine, où le buffle est vénéré. Là-bas, des combats sont organisés entre ces animaux d'habitude si pacifiques. Ces joutes se déroulent sans mise à mort.

Même si le tête à tête ne dure jamais très longtemps, les combats de buffles passionnent l'ethnie Miao, dans le sud de la Chine. Autour de l'arène improvisée, ce jour-là, quelque 20 000 spectateurs sont massés. Le buffle perdant est éjecté d'un coup d'un seul. Sonné par son vol plané, il cherche une sortie au milieu de la foule.

VIDEO. Dans le sud de la Chine, la tradition des combats de buffles

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Publié le 27 Avril 2014

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Publié le 24 Avril 2014

Tangyuan (aliment)

Tanguyan 汤圆 est une sucrerie chinoise à base de farine de riz gluant. On peut le considérer comme un plat national en Chine puisqu'on le retrouve partout dans toutes les provinces chinoises. Il se consomme principalement durant le solstice d'hiver soit 15 jours avant le nouvel an chinois.

Habituellement, le Tangyuan se mange en fin de repas comme dessert car c'est un plat traditionnellement sucré. Visuellement, il s'agit d'une sorte de boulette de riz de forme ovale avec un cœur très sucré. Généralement, chez les chinois du sud, ce cœur est composé de sésame, d'arachide, de sucre et de pâte de haricot rouge. Toutefois, il existe aussi des Tangyuan salés qui deviennent alors des encas bien consistants. Sa consistance fondante en bouche et son goût délicieux plaisent beaucoup aux petits comme aux grands. Les gens du nord préfèrent une garniture salée composée de viandes hachées et de légumes.

Sa composition et sa recette varient selon la région. Dans le nord, on le consomme plutôt en soupe et on l'appelle alors Yuanxiao. C'est même devenu sous la dynastie Ming le nom officiel du plat. Dans le sud de la Chine, on les appelle Tangtuan qui signifie littéralement « boules rondes dans la soupe ». Jadis, ce plat était un délice que l'on ne trouvait sur les riches tables que durant les grandes occasions comme les mariages. Comme pour tout en Chine, le Tangyuan n'échappe pas à une symbolique signification. Pour les mariés en effet, le but est d'avaler le Tangyuan sans le mâcher pour avoir de la chance dans leur couple. Exercice périlleuse puisque la boule est quand même assez conséquente.

De nos jours, le Tangyuan est devenu très célèbre en Asie. Le succès de ce fameux dessert franchit rapidement les frontières et il n'est pas rare de trouver des recettes de Tangyuan dans les magazines culinaires européennes. Le plat traditionnel a aussi été repensé et remis au goût du jour pour coller d'avantage aux pratiques et habitudes modernes. La préparation des boules est assez longue et nécessite plusieurs étapes qu'il est de plus en plus facile de trouver des boules tangyuan sous vide.

De plus, l'évolution des mœurs, des habitudes et des goûts des chinois ont favorisé aussi les transformations de Tang Yuan. Il est en effet possible de trouver des boules aux saveurs plus exotiques comme le chocolat. Il arrive que la pâte de riz soit remplacé par de la purée de pomme de terre ou de la pâte de citrouille. Le fait que le Tangyuan se consomme aujourd'hui à longueur d'années est aussi un signe de cette évolution. Pour rendre l'assiette encore plus intéressante esthétiquement, certaines boules de riz sont volontairement plongées dans des colorants alimentaires.

Parmi les recettes les plus en vogue actuellement, il y a celle du Tangyuan nature au sirop de gingembre. Il faut environ 1 heure pour la préparer et prévoir 120 g de farine de riz gluant, une cuillère de sucre et 10 cl d'eau. En lassant la cuisson des boules directement dans l'eau bouillante. Le gingembre râpé sera dilué ensuite dans 75 cl d'eau et 75 g de sucre roux et servira de jus.

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Publié le 21 Avril 2014

La danse des éventails 扇子舞 (shànzi wǔ) fait partie des danses traditionnelles chinoises. Comme son nom l'indique, elle se pratique avec un accessoire de charme : l'éventail. Dans la mythologie chinoise comme dans l'histoire de la Chine en général, l'éventail est indissociable des danses folkloriques ainsi que des costumes féminins quel que soit l'époque.

La danse des éventails 扇子舞 (shànzi wǔ) fait partie des danses traditionnelles chinoises. Comme son nom l'indique, elle se pratique avec un accessoire de charme : l'éventail. Dans la mythologie chinoise comme dans l'histoire de la Chine en général, l'éventail est indissociable des danses folkloriques ainsi que des costumes féminins quel que soit l'époque.

La danse

La danse des éventails est une danse qualifiée d'exotique. Géographiquement, elle est originaire des pays d'Asie notamment la Chine. La danse des éventails est une danse typiquement chinoise qui a plusieurs variantes en Asie. Chaque variante de la danse des éventails obéit à des règles bien spécifiques qui peuvent varier énormément d'un pays à l'autre. Le style aussi change beaucoup selon le pays.

La danse est une des utilisations les plus sensuelles qui existent. En Chine, cette danse ancestrale se réalise le plus souvent en groupe. Il arrive cependant que des danseuses professionnelles exécutent des chorégraphies en solo. Cette danse exécutée souvent par une femme est très sensuelle et douce. Dans ce genre de danses chorégraphiques, les pas ne s'improvisent pas. Chaque geste est étudié avec minutie à l'avance et signifie en soi quelque chose. Le moindre détail compte. L'expression du visage, la beauté des costumes, les couleurs chatoyantes qui accompagnent une musique souvent lente et charmeuse.

La danse des éventails est indissociable aussi des costumes et des maquillages. Il existe une danse plutôt folklorique qui est le « Yangge » de Haiyang et dans laquelle les danseurs sont déguisés et maquillés. Leur gestuel est exécuté de façon exagéré suivant leur rôle et certains pas ressemblent à de l'art martial. Beaucoup de ces gestes sont cependant copiées sur le quotidien des chinois comme la vie dans les champs par exemple.

Ces danses sont tellement importantes dans la culture chinoise que le métier de danseur est très respecté en Chine. Il passe des heures entières à répéter leur rôle et souvent font carrière dans ce milieu au prix de beaucoup de sacrifices. Il existe même des éventails d'entrainement pour indiquer l'intensité et l'importance des répétitions.

L'éventail

On ne peut donc pas parler de danse des éventails sans parler du fameux accessoire en détail. L'éventail est un accessoire qui a une signification particulière pour les chinois. Il est non seulement un outil pratique pour créer un courant d'air mais, il est aussi un accessoire de mode incontournable. De taille, de forme et de coloris différent, l'éventail est en général en forme de demi-cercle lorsqu'il est totalement déployé. Mais les éventails tout comme les danses varient selon l'époque mais aussi d'une région à l'autre. Si jadis, les éventails étaient grandes et en plumes, de nos jours, l'éventail chinois est fabriqué dans des matériaux légers. De la soie avec des franges larges pour la toile et des tiges de bambou pour les lamelles.

Parfois même plus qu'un simple accessoire de mode, il est devenu un véritable art de vivre. Les chinoises l'employait pour diverses raisons. Le plus souvent, il servait à exécuter des rites traditionnels. Il pouvait aussi servir comme arme de défenses dans un art martial proche du Tai-chi-chuan et certaines femmes en ont fait leur arme de prédilection.

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Publié le 20 Avril 2014

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Publié le 18 Avril 2014

Xun (instrument de musique)

Le Xun 埙 est un instrument de musique à vent dont les sons doux et mélodieux évoquent ceux de la flûte à bec. Physiquement pourtant, cet instrument traditionnel chinois est généralement de forme ovale et ressemble à un œuf. La surface lisse est parsemée de trous (entre 3 et 9 trous). Dans la première version à 8 trois, chaque trou correspond à 4 doigts de la main : le pouce, l'index, le majeur et l'annulaire. L'auriculaire est donc libre. Le trou qui se situe à l'embouchure c'est-à-dire au sommet de l'instrument est celui par laquelle le musicien soufflera en plaçant ses lèvres.

La taille, la couleur et le nombre de trous sur les Xun varie beaucoup selon l'époque. Le plus petit tient dans la paume de la main. Des Xun plus grand ont été créés pour pouvoir comporter les 9 trous comme le Xun rouge qui est très largement utilisé dans les orchestres chinois contemporains.

Les origines du Xun remontent à la période Néolithique. Le Xun a été alors réalisé en pierre ou en os et ne comportait aucun trou sonore. Ces matières ne permettaient pas de réaliser plusieurs tailles.On peut retrouver de très beaux spécimens dans les musées chinois. La plus récente découverte en cette matière fut celle du Xun sur le site de fouille de Tieshan près de la ville de Lushun. Mais à l'époque, elle devait avant tout servir à imiter des cris d'oiseaux ou de petits animaux. Mais l'argile ou la céramique permet d'obtenir des formes douces et complexes de l'instrument. Le travail sur terre cuite est donc par conséquent très délicat. En effet, les trous sonores pour les doigts ont été rajoutés. Le Xun fait partie de la catégorie des instruments de musique chinois en argile. Sous la dynastie Shang (1766 avant JC) la taille des Xun variaient entre 5 à 8 cm et possédaient 3 ou 5 trous.

On retrouve des indices de son utilisation et donc des origines du Xun qui remonterait à 7000 ans déjà avant notre ère. Certains spécialistes la compareraient volontiers à l'ocarina européen mais en réalité il n'en est rien. Les sons produits par cette flûte dite globulaire sont peu puissants. Ces sons faibles font de lui un instrument intimiste qui se joue uniquement en soliste.

Instrument noble, le Xun était souvent utilisé à la cour impériale de Chine ou encore dans les rituels confucéens. Pour les chinois, les sons émis par chaque instrument ont une signification propre et ceux du Xun rappellent la souffrance et la tristesse d'un adieu lors d'une longue séparation. La version à 9 trous par exemple est arrivée bien plus tard. Aujourd'hui, des professionnels de la musique peuvent composer des partitions entières grâce à des Xun plus grandes avec 9 trous permettant d'obtenir plus de 26 tons différents. Cet instrument plus moderne comprend les demi-tons des deux octaves.

Etant donné que le Xun est en argile ou céramique, son entretien doit être très soigné et minutieux. Il est évident que le Xun est fragile. La moindre chute ou le moindre choc le briserait ou alors l'endommagerait définitivement. Il doit être conservé dans un endroit sec ombragé. Il faut vraiment éviter les endroits humides et l'exposition au soleil qui peuvent fissurer les parois du Xun. Les lèvres et la bouche du musicien doivent être parfaitement aseptisés et propres avant de souffler dans le Xun pour éviter les résidus graisseux et les miettes à l'intérieur de l'instrument. Il est préférable de placer le Xun dans son boîtier en dur (généralement fourni lors de l'achat) pour éviter les chocs lors du transport.

L'un des musiciens contemporains les plus connus en Chine est le musicien Wu Wei qui joue dans l'Ensemble Dragon. Ce groupe donne régulièrement des représentations en Chine mais aussi dans le monde entier. Le but de l'Ensemble Dragon est de mélanger deux mondes culturels bien distincts que sont la tradition chinoise et les œuvres musicales contemporaines.

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Publié le 18 Avril 2014

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Publié le 15 Avril 2014

Monnaies couteaux en Chine ancienne

Quand on parle de monnaies chinoises, on fait bien sur référence à la forme, à la matière, à l'époque et au lieu d'utilisation. En ce qui concerne la forme, on pouvait distinguer durant l'antiquité, une grande variété. Les formes les plus courantes étaient les monnaies rondes bien sur et les « cauris » qui étaient déjà fréquemment utilisés. Mais le plus surprenant, sans nul doute, est de découvrir que les chinois d'antan, utilisaient des objets plus simples comme les couteaux ou les bêches pour faire des échanges. La raison en est très simple. Les couteaux étaient des objets très précieux pour les chasseurs et les pêcheurs. On comprend assez facilement pourquoi ils étaient devenus petit à petit le moyen d'échanges le plus courant entre la fin de la dynastie Shang et le début de la dynastie Zhou. Il faut en effet attendre cette période (vers 1700 avant JC) pour que les premières monnaies en bronze dont les couteaux fassent leur apparition en Chine.

La période des royaumes combattants qui débutent avec l'affaiblissement de la dynastie Zhou, apporte des changements importants. Cette période trouble a divisé la Chine en 7 royaumes plus ou moins étendus : le royaume des Qin, Chu, Han, Wei, Qi, Zhao, Yan (-260 avant JC). A cette époque, chaque royaume avait sa propre monnaie.

Parmi les 7 royaumes, les états de Qi, Wei, de Zhao et de Yan étaient les seuls qui utilisaient encore la monnaie-couteaux. Dans l'état de Han par exemple, on n'utilise plus désormais que les pièces rondes. De même que dans l'état de Qin où la pièce ronde trouée est la seule monnaie en vigueur. Les états de Wei, Zhao, Qi, et Chu, utilisent à la fois les pièces rondes et les pièces en forme de bêches.

La diversification des formes des monnaies-couteaux commença à ce moment là. A l'époque de la dynastie Zhou, elles étaient de forme incurvées et avaient la pointe ronde. Elles ne portaient aucune inscription spéciale. Elles circulaient principalement dans le Nord et l'Est du pays, dans la province du Shandong, au sud de la Mongolie et en Mandchourie.

Par la suite, leur forme, leur poids et leur taille vont évoluer selon la région et l'époque. Les plus courants sont les monnaies couteaux du royaume de Qi (-475 à -221) appelées aussi les « Qidao ». Ils sont grands et ils sont très lourds. Ils se distinguent par leur forme très incurvé et leur pointe carrée. On distingue aussi les couteaux pointus du royaume de Zhao.

Dans le royaume de Yan, on retrouve plusieurs monnaies couteaux différentes. A commencer par les « couteaux en aiguilles » à la pointe longue et effilée. Ils comportaient souvent aussi des inscriptions correspondant à des nombres devant donner une valeur de la pièce. Mais le royaume de Yan possédait aussi des « couteaux à bout pointu ». Ils étaient reconnaissables à leur fine lame incurvée vers l'intérieur. Contrairement aux premiers, ceux-ci sont disponibles en plusieurs tailles et poids différents. Les plus récents d'entre eux comportent aussi des inscriptions. Et enfin, on peut trouver aussi les fameux couteaux « Mingdao » ou « Yidao » originaires de la ville de Yi, capitale du royaume de Yan. On les reconnait facilement par la forme incurvée sur toute la longueur du couteau à partir du manche vers le dos de la lame.

Contrairement aux royaumes précédents, où les monnaies couteaux circulaient au même titre que les monnaies bêches, ou les monnaies ronds avec ou sans trous ronds ou carrés, le royaume de Zhao, lui, n'utilisait plus que les monnaies couteaux. Les seuls monnaies d'échange qui y circulaient étaient donc les couteaux droits qui comme son nom l'indique n'était incurvé au niveau de la lame.

L'autre élément intriguant sur l'histoire des monnaies en forme de couteaux est celui des inscriptions. On sait que certaines calligraphies retrouvées sur les pièces représentaient des nombres, des chiffres et des données cycliques. Mais certaines inscriptions restaient encore malgré tout, indéchiffrables jusqu'à ce jour.

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Publié le 12 Avril 2014

vidéo Cedric Beau

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Publié le 12 Avril 2014

Et si Lundi matin le soleil est au rendez-vous et qu'avant les vacances de Pâques, vous participiez à un cours commun de 10h30 à 12h à Ondres ?

Maité, serait ravie de vous y accueillir.
Alors n'hésitez pas.

En cas de mauvais temps pas de cours commun

et bonnes vacances à tous.

à très bientôt
Et si......

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