Publié le 21 Février 2013

La démission de Benoît XVI n'a pas la même résonance en Chine. L'Empire du milieu compte 15 millions de catholiques, tiraillés entre obéissance au parti communiste chinois et reconnaissance du Vatican. Reportage vidéo.

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Publié le 18 Février 2013

24/01/2013 | Pierre Haski (rue 89).

  La lecture du livre de Liao Yiwu, l’auteur chinois de « Dans L’Empire des ténèbres » est un choc. Ce livre de 650 pages sorti en traduction française, paie cette publication d’un exil inévitable en Allemagne. De notre partenaire Rue 89.

Le prisonnier Liao Yiwu en haut à droite, photo projetée au Palais de Tokyo

Le prisonnier Liao Yiwu (en haut à droite), photo projetée au Palais de Tokyo (Pierre Haski/Rue89)

Comment ne pas être d’accord avec Robert Badinter lorsqu’il décrit « Dans L’Empire des ténèbres » comme l’un des grands livres de la littérature pénitentiaire, à côté de Soljenitsyne ?

 

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Liao Yiwu, jeudi soir au Palais de Tokyo, avec sa traductrice Marie Holzman
Pierre Haski

 

Liao Yiwu, l’auteur chinois de ce livre de 650 pages sorti en traduction française, paie cette publication d’un exil inévitable en Allemagne : s’il était resté dans son pays, les autorités chinoises lui en auraient fait payer le prix. Tout comme elles ont fait payer auprix fort – douze ans de prison – à son ami, le poète Li Bifeng, son soutien supposé, qu’il dément, à la fuite de Chine de Liao Yiwu.

La lecture de « Dans L’Empire des ténèbres » est un choc : une écriture rabelaisienne, un humour ravageur et beaucoup d’autodérision, mais aussi une violence, physique et morale, insupportable.

Lors d’un débat avec Liao Yiwu  au Palais de Tokyo, à Paris, on lui ai posé la question naïve que se pose toute personne n’ayant pas connu l’univers concentrationnaire totalitaire : « Comment tient-on ? » Il m’a répondu simplement :

« Lorsque je suis arrivé en prison, j’ai rencontré Li Bifeng qui avait été incarcéréquelques mois avant moi. Lorsqu’il m’a raconté les conditions de détention, je lui ai demandé moi aussi, “comment fait-on pour tenir ?” Il avait haussé les épaules et m’avait répondu : “Je ne sais pas, on tient.” »

Drôle de dissident

 

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Couverture de « Dans L’Empire des ténebres » de Liao Yiwu

 

Liao Yiwu est un improbable dissident. Ni intellectuel engagé à la Liu Xiaobo, le prix Nobel de la paix 2010 qui croupit toujours en prison pour avoir rédigé un manifeste pour la démocratie, ni même artiste de haut vol à la Ai Weiwei, exposant un jour à la Tate, le lendemain en détention.

Liao Yiwu était un jeune poète un peu beatnik de l’est de la Chine dans les années 80, les années de l’ouverture post-maoïste. Comme Ai Weiwei qui se trouvait alors à New York, Liao a découvert Ginsberg, Rimbaud, Appollinaire...

Les photos de l’époque le montrent barbu avec des cheveux longs – un contraste avec sa tête de bonze d’aujourd’hui – entouré d’amis du même acabit avec lesquels ils font les 400 coups, font exploser les étroites barrières de l’idéologie et du mode de vie formaté.

 

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Liao Yiwu (à l’ext. gauche) et, au centre en T-shirt noir, son ami canadien Michael
DR

 

Lorsque le Printemps de Pékin démarre, en 1989, cela le laisse parfaitement indifférent, comme il le raconte dans le livre. Il découvre l’individualisme dont la Chine a de tout temps été privée, et refuse les nouvelles aventures collectives, aussi démocratiques fussent-elles...

Mais le 3 juin, la veille de la répression sur la place Tiananmen, dans la capitale, il reçoit dans sa petite ville du Sichuan, à quelques milliers de kilomètres de là, son ami canadien Michael, très agité, qui pressent la tragédie. Après avoir piqué une colère, Liao Yiwu est comme en transe, et, huit heures avant le premier coup de feu, écrit d’une traite un poème intitulé « Massacre ».

Le lendemain, Michael et lui enregistrent ce cri de douleur sur des cassettes audio qui se mettent en circuler à travers la Chine, et « Massacre » devient un des symboles de l’horreur de ce qui s’est produit à Pékin, et dont le Parti communiste nie jusqu’à la réalité.

Cela suffit à transformer ce poème et ses pauvres initiateurs en noyau central d’un complot aux ramifications internationales. Liao Yiwu est arrêté, et quatre années de cauchemar commencent.

« Menu » de tortures

Les pages de prison, le cœur du livre, sont incroyables. Des moments de pure folie, tant dans la violence corporelle (une matraque électrique dans l’anus, des passages à tabac fréquents, le sadisme de certains mâtons) que dans l’humiliation et la volonté de briser les esprits forts.

A son arrivée au centre de détention, on lui présente le « menu », c’est-à-dire uneliste de plats qui sont autant de tortures auxquelles il sera soumis s’il manque au règlement. Exemples :

« Ragoût de groin de cochon : l’exécutant écrase les lèvres du détenu entre deux baguettes jusqu’à ce qu’elles enflent.

Mapo Tufu [spécialité du Sichuan particulièrement épicée, ndlr] : l’exécutant introduit une douzaine de grains de poivre dans l’anus du détenu et l’empêche de les en faire sortir, quand bien même cela serait douloureux. »

Liao Yiwu parle longuement des hommes avec lesquels il cohabite, condamnés à mort en attente d’exécution, criminels endurcis aux comportements de caïds, mais aussi des moments de fraternité et même de pur bonheur.

Des scènes inoubliables. Un « festin imaginaire » entre prisonniers, une fois la lumière éteinte et que la faim leur tord l’estomac. Chacun y va de son plat favori, mais c’est Liao Yiwu qui emporte le concours avec cette proposition :

« Le seau à ordures, dans les cuisines du palais impérial. Ce seau contient tous les mets délicieux que vous avez évoqués [...]. Les restes de l’empereur sont la meilleure cuisine qui existe... »

Une autre fois, les détenus, entassés dans la même cellule, organisent une cérémonie funéraire à la mémoire de l’un d’eux qui vient d’apprendre sa condamnation à mort.

Une cérémonie funèbre avant la mort, un geste dérisoire face à la violence de la situation, avec hymne national mimé par un coeur de détenus, un éloge funèbre pour le « camarade Wang », et même un message parodique de Margaret Thatcher, « choquée par cette terrible nouvelle ».

Le condamné, Wang Er, dit à Liao Yiwu :

« Contre-révolutionnaire, nous allons bientôt nous quitter. Pardonne-moi si je me comporte mal dans les prochains jours. [...] Quand je déprime, j’ai envie de faire subir la même chose à quelqu’un d’autre, pour partager ma souffrance.

Liao Yiwu : “Ne retourne pas toute la cellule contre toi, ne les laisse pas te détester avant ta mort.”

Wang Er : “Mais je n’ai pas envie de mourir. Je n’ai vécu que trente ans. Je voulais rester plus longtemps sur cette Terre.”

Liao Yiwu : “Pour passer ta vie dans un camp de travail ? A quoi bon ?”

Wang Er : “Je peux risquer ma vie et m’évader, ou bien je me range et je purge ma peine. S’ils me laissaient en prison pendant vingt ans, j’aurais cinquante ans à ma libération. Je pourrais encore trouver une femme.”

Liao Yiwu : “Tu es donc prêt à souffrir vingt ans pour retrouver une vie ordinaire ?”

Wang Er rougit de colère : “Je veux vivre.”

La violence de la libération

Mais cette violence n’est rien à côté de ce qui attend Liao Yiwu à sa llibération en 1994. La Chine a changé d’époque, l’heure est à l’enrichissement, et ce poète maudit et sans le sou n’intéresse personne, pas ses amis trop occupés à faire de l’argent, ni même sa famille aux yeux de laquelle il devient vite un fardeau. Il divorce, ne verra sa fille aujourd’hui âgée de 22 ans que “deux mois” en tout et pour tout dans sa vie, et perd ses amis.

Seule la police s’intéresse à moi alors”, ironise-t-il en évoquant la surveillance incessante, les descentes de police à l’improviste pour saisir tout manuscrit en cours de rédaction, l’obligeant à réécrire au moins quatre fois ce qui sera finalement “Dans L’Empire des ténèbres”.

Et finalement l’exil, ce geste sans retour qui sanctionne un échec, celui de la société chinoise à admettre dans ses rangs la moindre dissonance au nom d’une “harmonie” de façade imposée au prix fort. Un échec de l’écrivain lui-même, inadapté à son propre pays qui lui échappe, parti dans une course à la prospérité sans âme.

La Chine demeure une prison pour la conscience : la prospérité sans la liberté. [...] C’est notre meilleur des mondes.”

C’est le témoignage d’un homme. Ce n’est pas un essai sur l’avenir de la Chine, ni une analyse du miracle économique chinois ou de ses contradictions. C’est le puissant cri du cœur d’un homme dont le destin a basculé le 3 juin 1989 comme celui de tant d’autres a pris fin le lendemain, et qui refuse d’être passé par pertes et profits d’une histoire devenue glorieuse parce que le PIB serait en hausse. Hautement respectable, et en tous points admirable.

Avec notre partenaire:

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Publié le 15 Février 2013

 

Ce sont les Chinois qui y ont pensé en premier ! 
  

 

 Lisez d'abord le texte ci-dessous, vous comprendrez mieux le petit film.

Cette vidéo montre une innovation brillante des nouveaux TGV chinois  : récupérer et déposer les passagers du train sans s'arrêter dans les stations. Aucune perte de temps : les trains roulent tout le temps à grande vitesse. Si entre Pékin et Guangzhou il y avait 30 stations, rien que le fait de s'arrêter, de redémarrer et d'accélérer dans chaque station donnerait une perte d'énergie et un gaspillage de temps. Un arrêt de seulement 5 minutes par station (il ne faut pas négliger les passagers plus âgés) résulterait en une augmentation du temps de trajet de 2h30 (5 minutes x 30 stations) par train.

Comment ça fonctionne ?

1. Pour les passagers qui veulent monter à bord du train : avant même que le train n'arrive dans la station, ils montent à bord d'un module de liaison. Quand le train arrive il ne s'arrête pas : il ralentit suffisamment pour emporter, à l'avant sur son toit, le module de liaison. Pendant que le train s'éloigne de la station, les passagers descendent du module en embarquant sur le train proprement dit. Une fois que tous les passagers en sont descendus, le module se déplace vers l'arrière du train. 

2. Pour les passagers qui veulent descendre du train : pendant que le train roule encore, ces passagers montent dans le module de liaison qui se trouve sur le toit à l'arrière du train. Quand le train arrive à la station suivante il abandonne le module de liaison à la station. Les passagers ont tout le temps pour descendre puisque le train est déjà reparti. A chaque station le train décharge le module de liaison qui se trouve sur le toit à l'arrière et emporte sur le toit à l'avant un nouveau module de liaison.

Maintenant regardez la vidéo.

 

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Publié le 12 Février 2013

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Publié le 12 Février 2013

Source: CCTV.com3

Comme chaque année, les Chinois préparent avec beaucoup d’entrain la Fête du Printemps, une fois n’est pas coutume, de nombreux plats sont confectionnés avec le plus grand soin, avec cependant une attention toute particulière portée au signe du serpent. Plus de détails avec notre reporter Yves Mouillet

Les commerçants peuvent commencer à se frotter les mains, le Nouvel An chinois, synonyme de bonnes affaires est sur le point de commencer. Leur boutique regorge d’articles en tous genres.

Li Xinhua, commerçant

"Cette année, c’est l’année du serpent, la plupart de nos articles comportent donc l’effigie d’un serpent issue de dessins animés, c’est très mignon, l’animal représenté change tous les ans en fonction du calendrier chinois, la plupart des gens aiment beaucoup cette tradition."

Une année sous le signe du serpent

Les papiers découpés participent à l’ambiance de fête déjà perceptible, les couleurs rouge et or, symbôle de bonheur et de prospérité, font partie du décor, ainsi que les incontournables feux d’artifices dont la détonation permet d’effacer les mauvais moments de l’année précédente, sans oublier bien sûr l’invité vedette de cette année: "le serpent". Indiana Jones n’a qu’à bien se tenir...

Yves Mouillet

Beijing

"Tandis qu’en Europe les fêtes de fin d’année sont sur le point de s’achever, en Chine c’est tout le contraire avec l’année du serpent qui commence, prenons l’exemple de ce caractère ’fu’ qui signifie le bonheur en chinois. Les Chinois ont l’habitude de le coller sur leur porte, mais attention, à l’envers, cela signifie ’l’attente de l’arrivée du bonheur."

Bien que les jeunes apprécient cette tradition, ils ne la célèbrent pas forcément du fait de l’éloignement familial, celle-ci est davantage perpétuée par les personnes âgées qui la considèrent comme un passage obligé de la nouvelle année.

Wang Xiaolong, cliente

"La Fête du Printemps est la fête la plus importante en Chine, tout le monde se réunit, après une année de travail, les gens se reposent un peu, afin de commencer la nouvelle année. En plus ma mère est du signe du serpent, l’année prochaine elle aura 96 ans, je pense acheter des posters à l’effigie du serpent que je collerais sur la porte d’entrée de notre appartement, ça me fait vraiment plaisir."

Hormis les décorations, et les articles proposés pour le Nouvel An chinois, de nombreuses spécialités culinaires sont également à la disposition des consommateurs, les marchés comme celui-ci sont très appréciés des habitants. Les gens espèrent acheter de nouveaux vêtements et plus de gourmandises pour leurs familles, comme des bonbons, des fruits confits ou des noix par exemple.

Une année sous le signe du serpent

Yves Mouillet

Beijing

On poursuit notre expédition par la dégustation de plats quelque peu atypiques, il s’agit d’un "mantou", un pain cuit à la vapeur avec du piment. Attention aux effets, alors je vais continuer avec un autre met encore plus atypique, il s’agit de la langue de canard, allez bon courage, eh bien c’est vraiment délicieux, parfait.

La préparation de cette fête demande encore plus de temps que celui consacré au travail quotidien. Cette fête est l’occasion d’un nouveau départ pour la plupart des gens qui prennent toujours leurs meilleurs résolutions à ce moment là.


Rédacteur: Jin Wensi

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Publié le 10 Février 2013

serpents nouvel an

2013 : Année SERPENT/EAU 

Le Serpent, « lucide et sage »  

Un peu de légende : 

Aux yeux des Chinois, le serpent est une forme inférieure de dragon, c’est même le compère du dragon et c’est de ce fait qu’il tire sa vertu. Comme lui, il peut faire venir la pluie et vivre parmi les nuages.

Aussi la présence d’un serpent dans les fondations d’une maison est-elle considérée comme extrêmement faste et signe de prospérité à condition toutefois qu’il ne se manifeste pas au grand jour.


Assez curieusement le serpent présente de nombreux traits qui le rapprochent du rat, comme lui il est dieu de richesse, comme lui il préfère l’obscurité, comme lui il est clairvoyant et lucide, mais plus sage.

Plus réaliste et moins imbu de lui-même que le dragon, il est faste pour ceux qu’il apprécie, aussi est-il souvent considéré comme malveillant, c’est qu’il faut savoir lui plaire, il aime séduire comme une jolie femme.

Il peut se transformer en elfe et en gnôme, mais c’est en femme séduisante qu’il préfère se métamorphoser.

Tous les Chinois connaissent la légende du serpent blanc qui pour séduire un mortel se transforma en jolie fille. Comme le dragon le serpent a ce don de pouvoir se transformer et de prendre de multiples apparences, mais comme la fée Mélusine, il ne fallait pas que son mari la découvre, ce qui ne manqua pas d’arriver un jour où son mari l’avait forcée à boire.

Il faut à tout prix éviter de déranger un serpent qui a élu domicile dans les sous-sols de votre maison, comme le rat il est plus sycophante (délateur professionnel) mais il est de bonne politique d’éviter de le lui faire remarquer. Comme il ne se manifeste que lorsqu’il lui en prend fantaisie ou lorsqu’il est mécontent, l’apercevoir est souvent considéré comme un mauvais présage annonciateur de maladie.

Le meilleur moyen de se le concilier est d’arriver à savoir son nom et d’assurer ainsi une emprise sur lui. La légende raconte qu’il y avait dans une montagne un grand serpent qui portait chance à quiconque sav

ait l’appeler par son nom. Les serpents aussi sont célèbres pour leur gratitude. L’histoire est connue de ce mandarin qui ayant fait panser un serpent blessé le vit revenir un an après lui apportant une perle magnifique qui « brillait comme la lune ».

A un moindre titre que le dragon mais de la même manière, le serpent est un animal bénéfique, les Chinois n’ayant pas dans leur tradition le jardin du paradis terrestre.

Astrologie :

Le Serpent est né sous le signe de la sagesse. Très intelligent et de caractère très stable, le Serpent aime organiser les choses. De très haute moralité, parfois excessive et un peu tartuffe, il est apprécié et considéré. Peu bavard, il réfléchit beaucoup ; c’est un penseur profond et intuitif, mais il est incapable d’écouter l’avis d’un autre. Calme, déterminé, très têtu, il ne supporte pas l’échec, c’est un mauvais joueur. Dans son for intérieur, il est parfois méchant et jaloux. Très sociable, il sait se créer des relations, mais pas toujours de façon durable. Il se fâche facilement et parfois se montre borné. Très porté aux choses de l’amour, il est exclusif et jaloux, bien qu’il ne soit pas toujours un modèle de fidélité. En matière d’argent, il a de la chance. Son amour de la discussion risque de lui faire perdre des occasions. Le Serpent ne manque pas de courage. Il a très bon goût et sait apprécier les belles choses. La jeunesse du Serpent est souvent difficile ; dans l’âge mûr, il connaîtra les peines de cœur mais, s’il sait s’y prêter, la chance lui sourira dans sa vieillesse.

La femme Serpent est une excellente maîtresse de maison.

L’agent Eau est caractérisé par la lucidité aussi un Serpent Eau sera-t-il un « serpent lucide ».  L’eau est pour le serpent un élément congénital et donc favorable, comme pour le dragon. C’est le plus lucide de tous ses congénères et celui qui aura la plus profonde influence. Mais il est trop intéressé et rusé, et veut faire tout concorder à ses desseins. Il combine un tempérament artistique à un extrême réalisme. Son gros défaut est la curiosité ; il aime être au courant de tout, il est très rancunier et n’oublie jamais les injures. Il peut être un excellent homme d’affaires.

2013

Année Moyen Yin (jue yin), Bois au Ciel, Feu à la Terre.

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Publié le 8 Février 2013

12/12/2012 | Chine Plus.

 Alors que le coût de la vie augmente, combien faut-il désormais gagner pour vivre normalement en milieu urbain ? C’est la question que posait The Economic Weekly récemment.

Où vit-on le mieux en Chine ? Faut-il faire sa vie à Kunming (Yunnan) ou à Zhengzhou (Henan) – au risque de devoir rogner sur son niveau de vie – plutôt qu’à Pékin ou à Shanghai, villes où les carrières sont les plus prometteuses mais où la bataille de l’emploi est plus féroce ? Un choix qui hante nombre de jeunes diplômés chinois, de plus en plus confrontés au chômage (environ 12 à 13 % des 6 millions d’étudiants qui rentrent chaque année dans le marché du travail).

D’après les résultats d’un appel à témoignages, diffusé sur le web chinois, il faut au moins un salaire mensuel équivalent à 10000 yuans pour vivre normalement dans les mégapoles de la côte-est, et environ 8000 yuans dans les villes dites de second rang (Suzhou, Wenzhou, etc.). Des niveaux de rémunération qui prennent en compte, outre les frais de vie au quotidien, d’éventuels remboursements d’emprunts pour un foyer (achat d’un appartement, d’une voiture, etc.), une épargne-retraite et une bonne assurance santé.

Vaut-il mieux gagner 15000 RMB ou 5000 RMB ?

Pour autant, ce seul critère lié au niveau de salaire suffit-il à vivre bien en milieu urbain ? Une enquête menée par The Economic Weekly tend en effet à montrer, dixit, « qu’un jeune diplômé qui touche 15000 yuans par mois vit avec plus de contrariétés {liées au stress et au rythme de vie} qu’un autre qui en gagne 5000 ». Et de mettre en avant plusieurs témoignages de jeunes urbains qui viennent appuyer cette thèse.

Un certain Li Shang (27 ans) d’abord, consultant comptable à Pékin, qui justement perçoit un salaire 15000 yuans mais dit « sacrifier sa santé » à gagner cet argent. Il avoue avoir passé les trois-quarts de ses vacances à seulement récupérer du stress imposé au bureau. Et ne profite pas de son argent disponible. Il préfère – comme de nombreux Chinois inquiets de leur avenir ou non satisfaits de leur vie professionnelle – mettre (beaucoup) de l’argent de côté (près de 80 % de ce qu’il gagne !).

4672 Yuans en moyenne à Pékin

Yang Yang, citée par l’hebdomadaire, gagne 3000 yuans à Kunming. Elle vit encore chez ses parents – ce qui par conséquent lui économise un loyer – et à l’inverse de Li Zhang, avoue ne pas stresser pour son avenir et vivre confortablement. Elle pense sous peu acheter un logement pour lequel elle prévoit des mensualités de remboursement égales aux deux-tiers de ses revenus.

M. Cao quant à lui, installé Zhengzhou, avoue à The Economic Weekly, avoir du mal à joindre les deux bouts. Payé à la commission, il ne perçoit depuis août que 1750 yuans par mois, faute de commandes. Son épouse « gagne plus », dit-il « C’est pourquoi je me suis marié, seul c’est trop difficile {en Chine} ». Aller travailler à Pékin ou à Shanghai ? Cet homme y a déjà songé mais le coût de la vie sur place – notamment les frais d’éducation pour son enfant - est trop élevé. Impossible donc de bouger.

D’après le bureau national des statistiques, les salariés chinois les mieux rémunérés sont à Pékin (4672 yuans/mois de salaire net moyen – chiffres de 2011) et Shanghai (4331 yuans) contre moins de 3000 yuans pour un salarié du Henan, du Hunan, du Yunnan ou du Gansu. L’étude ne mentionne pas le salaire moyen dans le Guizhou, le Xinjiang et le Tibet, régions les plus à la traine économiquement.

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Publié le 5 Février 2013

TCHOUANG TSEU

LE CHANT DE L'UNIVERS

TSAI CHIH CHUNG

Editions Carthame

Extrait: Le boucher et le boeuf

Numériser

boucher1



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Publié le 3 Février 2013

06/12/2012 Pierre Haski (rue 89).

Il y a un phénomène Ai Weiwei. L’artiste chinois « tweete », parle, crée, expose, provoque... Il dérange et agace le pouvoir chinois, bien entendu, mais aussi, souvent, ceux qui le défendent.

Un documentaire, « Ai Weiwei, Never Sorry », signé d’une jeune Américaine, Alison Kleyman, qui l’a suivi sur une longue période, avant et après sa détention pendant 81 jours en 2011, apporte un éclairage indispensable pour aller au-delà des clichés.

Le public français a réellement découvert Ai Weiwei en 2012, avec sa première grande exposition parisienne, au Jeu de paume. Un parcours sur sa vie plus que sur son art, mais après tout, cet artiste conceptuel a fait de sa vie son œuvre principale.

« L’homme au doigt d’honneur »

Avec ce documentaire, on le découvre mieux dans son histoire, ses influences, sa complexité, et, pas assez sans doute, ses ambiguïtés et contradictions. Car « l’homme au doigt d’honneur », comme le résume la belle affiche du film, est le produit de plusieurs influences.


Ai Weiwei: Never Sorry - Bande-annonce par hautetcourt

Il est issu de ce qu’on appelle « l’aristocratie rouge », surtout après la désignation de Xi Jinping comme numéro un chinois. Ces « aristocrates » sont les enfants de dirigeants ou dignitaires de l’époque de Mao Zedong, à l’image du père d’Ai Weiwei, le grand poète Ai Qing, célébré puis banni au Xinjiang, la « Sibérie chinoise », à laver des latrines pour « dérive droitière ». Le jeune Weiwei a vécu cette époque cruelle ;
il a vécu à New York une partie des années 80, et s’est frotté à des artistes comme Andy Warhol et sa « Factory », s’est fait prendre en photo avec Allen Ginsberg, le poète de la Beat generation, a découvert les codes de l’art contemporain et ceux de la contestation politique.

il a découvert avec délice la communication via Internet, qui a ouvert, en Chine, un espace de liberté relative sans précédent, malgré la censure et les interdits. D’abord sur son blog (aujourd’hui interdit), puis sur Twitter, Ai Weiwei est devenu le maître du « personal branding », la création d’une image numérique personnelle au service d’un message, d’un homme.

Dans l’intimité de « Maître » Ai Weiwei

Un ancrage profond dans la culture et l’histoire chinoise, les codes de l’art conceptuel et de la provocation jubilatoire, et enfin la maîtrise des outils de la communication moderne... Ajoutez-y un pouvoir autoritaire, héritier d’une tradition communiste... Agitez, et vous avez « Maître » Ai Weiwei.

C’est ce que montre bien ce documentaire d’Alison Klayman, qui porte un regard empathique sur son personnage, plus grand que nature, notamment au moyen d’interviews de grands témoins dont certains sont extrêmement pertinents, comme le correspondant en Chine du New Yorker, Evan Osnos, ou comme Hung Huang, elle-même issue de cette « aristocratie rouge », éditrice de magazines et qui connaît Ai Weiwei de très longue date.

 

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Ai Weiwei et son fils au milieu des graines de tournesol de porcelaine de l’expo de la Tate Modern
Capture d'écran du documentaire

 

Mais le film contient aussi des documents filmés dans l’initimité de l’artiste : sur son travail artistique, notamment une explication lumineuse sur sa grande expo de la Tate Modern en 2010, éloge de l’individualisme dans un pays de culture politique collective ; sur sa vie, avec une rencontre émouvante avec sa mère, ou la révélation d’un enfant caché avec une autre femme... ; sur son « activisme », en particulier autour du séisme du Sichuan, en 2008, qui fit 70 000 morts, dont des milliers d’enfants ensevelis sous les décombres de leurs écoles, mal construites et qui n’ont pas résisté. Ai Weiwei s’est engagé pour leur mémoire et pour la vérité, entrant alors en confrontation directe avec l’Etat.

Un pied dans le système

« Never Sorry » passe plus vite sur les ambigutés du personnage, et notamment sur le fait qu’il conserve, malgré sa dissidence, un grand pied dans le système. Lorsque je vivais à Pékin, au début des années 2000, j’avais été surpris d’apprendre qu’il participait à la conception du « Bird Nest », le stade olympique des JO de Pékin, ce monument à la gloire du pouvoir communiste. Il s’en est retiré avant les JO qu’il a finalement dénoncés.

Mais on le retrouve aujourd’hui dans un grand projet architectural pour nouveaux riches en Mongolie intérieure, incarnation des dérives de ce capitalisme sauvage chinois. Est-ce que, à la manière justement d’un Warhol, son message ne serait pas : « J’emmerde le système et j’en profite autant que je peux ? » La question méritait d’être posée dans un tel film.

Le soutien d’un réseau de musées, d’artistes

A l’arrivée, on comprend pourquoi Ai Weiwei agace autant le pouvoir chinois, qui est aujourd’hui démuni pour faire face efficacement à ce phénomène. Le mettre en prison ? C’est en faire un martyr disposant d’une gigantesque caisse de résonnance mondiale avec le réseau des musées, des galeries, des artistes, comme l’a montré la récente danse « Gangnam Style » menée par l’artiste Anish Kapoor en solidarité avec Ai Weiwei. Ou la récente sortie en sa faveur d’Elton John à Pékin.

 

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Elton John et Ai Weiwei à Pékin

 

Et Ai Weiwei n’est pas Liu Xiaobo, le dissident politique emprisonné, prix Nobel de la paix 2010, que l’on peut accuser de subversion. Même si l’artiste a signé la « Charte08 » en faveur de la démocratie, rédigée par Liu Xiaobo, il n’a ni l’ambition, ni la rigueur, d’un opposant politique. Sa subversion passe d’abord par son art, plus dur à coincer !

Le laisser en totale liberté, c’est prendre le risque de voir se développer un courant libertaire au sein de la jeunesse urbaine, inspirée par l’exemple d’un homme qui se moque des convenances au point de faire un « doigt d’honneur » à la Cité interdite et à son portrait de Mao, ou de dire, face caméra : « J’emmerde ma patrie. » On en a envoyé au goulag chinois pour moins que ça !

Aujourd’hui, Ai Weiwei n’a pas récupéré son passeport, mais, comme il le reconnaît dans une interview à France24 cette semaine, il est libre de ses mouvements en Chine. Et il a récupéré sa liberté de parole dont il ne se prive pas...

En finale de l’Oscar du documentaire

Alors Ai Weiwei est-il un artiste génial ? Un déroutable dissident ? Un blogueur influent ? Un grand Chinois ? Un peu de tout, un personnage inclassable, impossible à vénérer sans nuances, ni à repousser d’un revers de la main. Alison Klayman le rend attachant, drôle et grave, provocateur et réfléchi. Comme lorsqu’il constate que parmi tous ses chats, un seul a appris à ouvrir les portes en observant les humains. Mais que la principale différence entre les hommes et les chats, est que ces derniers ne savent toujours pas refermer la porte derrière eux.

Rien que pour ça, « Ai Weiwei Never Sorry » est un film à voir. Il a d’ailleurs été sélectionné parmi les finalistes de l’Oscar du meilleur documentaire, ce qui n’a pas dû passer inaperçu à Pékin...

Avec notre partenaire Rue 89


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Rédigé par Ecole de Tai Ji Quan Côte basque

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Publié le 1 Février 2013

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